Après plusieurs semaines d’accalmie, la situation sanitaire de l’île à parfums a semble-t-il évolué. Mais Mayotte fait-elle de nouveau l’objet du plus haut niveau de vigilance ? Dominique Voynet, directrice de l’ARS, fait le point.
Ce samedi, l’ARS Mayotte a organisé une réception en l’honneur des salariés du Cros, "le premier groupe à s’être manifesté et le dernier à être parti" lorsque les services de l’État sur l’île ont sollicité les associations mahoraises en pleine crise sanitaire.
Le Collectif des Citoyens de Mayotte a réussi après de longs mois de préparation, à acheminer des protections pour les professionnels libéraux de l’île, eux aussi en première ligne face à la Covid-19. Samedi soir, il célébrait cet “énorme succès”.
Jamais pris à partie jusqu’alors, le SMUR et les transports sanitaires ont vécu deux agressions coup sur coup. Ces deux événements poussent le centre hospitalier de Mayotte à revoir son mode opératoire lors de ses interventions, qui espère un appui plus important et fréquent des forces de l’ordre dans certaines zones du territoire. Responsable du Samu et du Smur, le docteur Christophe Caralp dévoile les dessous des prochaines mesures.
Alors que 48 Mahorais bloqués à Moroni ont pu rejoindre le département jeudi, des centaines d'autres attendent encore de pouvoir rentrer chez eux, parfois depuis plusieurs mois. Pendant que la préfecture assure suivre le dossier, certains, exaspérés, auraient déjà fait la traversée en kwassa.
Depuis le 15 juillet, 14 des 28 salariés du laboratoire privé de Mayotte sont en grève. Ce mouvement social entraîne un certain nombre de perturbations au sein du fonctionnement de l’établissement puisque la plupart des patients subissent les foudres des employés en colère. La direction, les grévistes et la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Dieccte) se sont réunis ce mardi pour tenter de trouver un accord dans le but de reprendre un rythme de travail normal.
Cela fait maintenant une semaine qu’une large partie du personnel du laboratoire privé de Mayotte est en grève illimitée. Une situation qui ne va pas en s’améliorant puisque le dialogue avec la direction est complètement rompu. Les salariés ont l’intention de se faire entendre coûte que coûte et qu’importe le temps qu’ils passeront dans les rues.
Les essais thérapeutiques dits Coviplasm n’ont pas encore débuté à Mayotte. Pour autant, les représentants des usagers du système de santé rappellent qu’à l’heure où aucune conclusion définitive n’a été rendue concernant ces tests, il demeurera capital d’informer clairement tous les potentiels candidats.
La possibilité fait polémique depuis quelques jours. Avec l'annonce de l'ouverture de centres d'essais thérapeutiques en Guyane et à Mayotte dans le cadre de l'essai clinique Coviplasm, des voix s'élèvent et l'inquiétude monte. Tout comme les rumeurs. Des rumeurs parfois folles auxquelles le CHM a souhaité répondre, en rappelant que pour l'heure, rien n'avait encore été décidé.
Alors que plusieurs cas de coronavirus ont été détectés chez des personnes intégrées au centre de rétention administrative, Julien kerdoncuf, sous-préfet en charge de la lutte contre l’immigration clandestine, répond aux inquiétudes qu’a suscité la nouvelle. Et assure que « des protections sanitaires maximales », sont mises en place au sein d’un CRA qu’il espère prochainement redevenir point de départ des reconduites.
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