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Les collégiens de Pamandzi sacrés champions de culture générale

Les collégiens de Pamandzi sacrés champions de culture générale
Les équipes du collège de Pamandzi et de M’Gombani, finalistes de Questions pour une École Championne.

Mercredi 11 juin, le lycée des Lumières à Kawéni (Mamoudzou) a vibré au rythme de la grande finale de Questions pour une École Championne (QPEC), un projet innovant de valorisation des savoirs scolaires. La salle comble, chauffée à blanc par les encouragements des supporters, a vu s’affronter deux établissements : le collège de M’Gombani pour la Grande-Terre, et celui de Pamandzi pour Petite-Terre.

“Les deux équipes viennent pour en découdre”, lance avec humour Abdouhramane Thiam, co-fondateur du projet aux côtés de M. Niakh. Mais toujours dans un esprit « fair-play », bien sûr. Cette compétition, désormais bien ancrée dans le paysage scolaire mahorais, vivait sa troisième édition ce 11 juin, avec la participation de sept équipes issues de différents collèges.

Les collégiens de Pamandzi sacrés champions de culture générale
Les collégiens de Pamadzi posent fièrement après avoir remporté le concours.

Au programme : quatre manches alliant théorie, réflexion collective autour d’un ordinateur, travail en équipe et quiz final. Les questions, parfois corsées, ont mis les neurones des collégiens à rude épreuve. « Que différencie un corps pur d’un mélange ? », interroge le jury. Les élèves de Pamandzi, calmes et concentrés, font mouche en définissant clairement les deux notions. Plus tard, les représentants de M’Gombani brillent aussi, citant sans hésitation le vent et l’eau comme sources d’énergie renouvelable.

À l’issue d’une heure de compétition intense, le verdict tombe : victoire du collège de Pamandzi avec 228 points contre 190. Une belle performance saluée par l’ensemble des jurés, tous élèves de seconde, et les organisateurs. “Que les meilleurs gagnent”, avait lancé en début d’épreuve Damien Roques, directeur général de Total Énergies Mayotte, partenaire de l’événement pour la deuxième année consécutive.

23 collèges pourraient participer

Les élèves vainqueurs n’ont pas été oubliés : tablettes, tee-shirts, coupe… les récompenses ont été intégralement reversées aux champions, grâce au soutien de la Cité éducative de Kaweni (4 000 €), de Groupama et de Total Énergies, qui offre également la possibilité à certains élèves de visiter son dépôt ultramoderne de Longoni.

Madame Lefèvre, cheffe d’établissement, a salué l’investissement des élèves et l’ambition du projet. Et les organisateurs voient déjà plus loin : dès l’an prochain, QPEC pourrait devenir un projet académique impliquant jusqu’à 23 collèges. Une montée en puissance pour un concours qui prouve qu’apprendre peut aussi rimer avec plaisir.

Comores, les contractuels du plus grand hôpital d’Anjouan en grève

Comores, les contractuels du plus grand hôpital d’Anjouan en grève
Des contractuels du centre hospitalier de référence insulaire de Hombo à Anjouan ont entamé un mouvement de grève.

Les grévistes réclament entre autres la régularisation des mois d’impayés et un recrutement dans la fonction publique. Ils dénoncent aussi un manque d’équipement qui amènent les salariés à se mettre en danger.

Six mois après leurs collègues d’El-maarouf, à la Grande Comore, les contractuels du centre hospitalier de référence insulaire de Hombo, situé sur l’île d’Anjouan, ont à leur tour entamé une grève illimitée depuis ce mercredi. Dès la matinée, ils battaient le pavé, pancarte à la main, devant l’hôpital public.  » Pharmacie incomplète, danger du patient« ,  » réclamation des 8 mois de salaires non payés, indemnités et prime de gardes« , pouvait-on lire dans les affiches tenues par les manifestants, habillés en blouses blanches et bleues. Les causes de cette grève illimitée sont nombreuses. Mais leur principale revendication est la pléthore de salaires impayés. Des employés compteraient jusqu’à huit mois d’arriérés non versés, même si certains en comptabilisent moins, à en croire des témoignages recueillis mercredi.

L’autre pierre d’achoppement qui met en colère les contractuels est le nouveau format de contrats que propose la direction du centre hospitalier dans la commune de Mutsamudu, chef-lieu d’Anjouan. Selon le personnel hospitalier, la hiérarchie veut leur faire signer des contrats de vacation. Ce qui impliquerait une baisse des salaires, déjà maigres, que touchaient habituellement les paramédicaux. « Ils nous paieront seulement des primes de garde de 5.000 francs comoriens (10euros) par jour. Ainsi par mois, le salaire sera de 60 euros au lieu de 120. C’est la moitié. Je me demande comment on va vivre avec une telle somme. On risque de voler« , alerte un manifestant, indiquant que jusqu’ici, les contrats étaient automatiquement renouvelés tous les six mois.

Moins de recettes selon la direction

A l’entendre, tous les collègues qui refusent de signer les contrats de vacation sont priés de partir et subiraient des intimidations de la part de la direction. Dans un communiqué publié sur Facebook, le Directeur de l’hôpital a exprimé sa compréhension par rapport aux revendications du personnel soignant.  » Retards de paiement, conditions de travail, et reconnaissance salariale. Ces sujets sont sérieux et plusieurs démarches ont déjà été engagées auprès des autorités compétentes pour y répondre« , a rassuré le docteur Ibrahim Salim Mari. Ce dernier, a dans une déclaration faite à la presse, mercredi, avancé les raisons pour lesquelles l’hôpital se retrouve avec des mois impayés.  « A ma nomination en 2021, l’hôpital employait 60 contractuels et une quarantaine de fonctionnaires. Dans les services, beaucoup de stagiaires diplômés étaient employés. J’ai dans un premier temps intégré des primes de garde afin de leur permettre de payer les frais de transport. Puis, j’ai signé les contrats de 157 personnes car pour moi, il ne peut y avoir de recettes sans travail », a déclaré, le chef du centre hospitalier de Hombo, qui a souligné qu’après cette réorganisation, les recettes ont augmenté tout comme la masse salariale qui avoisinait les 24 000 euros. Mais les difficultés ont commencé depuis 2023 avec la panne qui a frappé le matériel du service de radiologie.  » La fréquentation de l’hôpital a chuté, donc moins de recettes. Pour faire face aux charges, étant donné que je payais toujours les employés à chaque 25 du mois, j’ai proposé un plan de licenciement technique. Mais les contractuels m’ont demandé de trouver une alternative au lieu de les congédier. J’ai supprimé la prime de 3.000 francs. N’ayant pas obtenu les faits escomptés après la mise en place de cette mesure, on a décidé de bloquer les contrats. Puis est venue l’idée des contrats de vacation », a listé le docteur qui a précisé que la grève n’a pas perturbé le fonctionnement des services. Ces derniers ne sont pas toujours équipés selon les paramédicaux.

“ Une paire de gants à utiliser durant toute la journée”

 » Dans le service de radiologie, nous n’avons aucun moyen de nous protéger contre des rayons X qui, à la longue peuvent causer des cancers. Les congés auxquels nous avons droit pour notre exposition à ces rayons ne sont pas non plus respectés », taclait une contractuelle. Travaillant au service de laboratoire, une biologiste a cité le manque d’équipements.  » Parfois on nous donne une paire de gants à utiliser durant toute la journée sachant que nous sommes exposés à de multiples infections. Tous ces problèmes structurels qui touchent tous les services ont déjà été exposés. Ils nous promettent toujours une amélioration, puis rien« , assure notre source. Les grévistes dénoncent surtout la résiliation de leurs contrats sans préavis.  » Donc on reste inflexible. Nous attendons d’abord le renouvellement de nos contrats sans baisse de salaires à défaut d’une augmentation, puis un recrutement dans la fonction publique et enfin le retour de nos collègues licenciés. Voilà les conditions de toute reprise et nous n’avons pas peur d’être mis dehors car nous ne faisons que réclamer nos droits« , a martelé la biologiste, recrutée depuis 2023 qui conteste la version de la direction selon laquelle les recettes seraient actuellement en baisse.

Le documentaire « Diaze, un regard sur Mayotte » en avant première à Chirongui

Le documentaire « Diaze, un regard sur Mayotte » en avant première à Chirongui

Montrer la beauté de Mayotte mais aussi ses enjeux : c’est le travail auquel s’est attachée Solène Anson, journaliste et réalisatrice, à travers le documentaire « Diaze, un regard sur Mayotte ». En suivant Diaze, un jeune homme s’attachant à montrer les tableaux paradisiaques qu’offre Mayotte, la réalisatrice parcours les différents enjeux de l’île à travers ses yeux « pour raconter les atouts du territoire et la richesse de sa culture ». Venue à Mayotte à la rentrée 2024 pour le tournage de ce film, préparé pendant trois ans, Solène Anson est de retour sur l’île aux parfums pour présenter le résultat final à travers une projection en avant première le 4 juillet à 17h au pôle culturel de Chirongui. Le documentaire « Diaze, un regard sur Mayotte » sera également diffusé sur Kwezi TV à la rentrée 2025. Il s’agit du troisième documentaire de la réalisatrice, déjà primée pour ses films « Derrière les frontières » et « Seconde chance ».

Clap de fin festif avec Hippocampus !

Clap de fin festif avec Hippocampus !

L’association Hippocampus clôt l’année scolaire en musique le 14 juin à partir de 20h chez Nidu, au M’ahju. Au programme : un concert de M’godro porté par la grande voix de Mayotte, Saandati Moussa, artiste engagée et incontournable, précédée de Jahpo, jeune talent de l’océan Indien. Maquillage traditionnel gratuit par Malaïka, buvette et restauration sur place. Entrée : 10 €. En partenariat avec Austral-Maore Jazz, avec le soutien des affaires culturelles de Mayotte et de la Fondation de France.

Le Modem s’oppose à l’article 19 du projet de loi de refondation

Le Modem s’oppose à l’article 19 du projet de loi de refondation

Le Mouvement Démocratique (Modem) Mayotte a pris la plume dans un communiqué pour apporter son soutien au projet de loi pour la refondation de Mayotte. « Ce texte constitue un outil législatif important et attendu, indispensable pour le développement de notre territoire », indique le parti présidé par Kassandra Chanfi. Néanmoins, il pointe du doigt l’article 19 légiférant les expropriations pour utilité publique. « En l’état, nous sommes opposés à cet article », affirme le Modem, qui demande une ré-écriture de cet article. « Nous refusons qu’un développement nécessaire se fasse au prix d’un sentiment d’injustice et de dépossession. »

Des élèves du collège de Kani Kéli distingués à un concours national 

Des élèves du collège de Kani Kéli distingués à un concours national 

Trois élèves du collège des Ylangs Ylangs à Kani Kéli ont participé à la finale nationale du prestigieux concours “Les Génies de la Construction”, qui récompense chaque année les projets les plus innovants dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Ce concours réunit des participants venus de toute la France, répartis en plusieurs catégories : collèges , lycées, formations professionnelles bac+3, bac+5. Cette année, le jury a créé l’exception : l’un des trois prix de la catégorie “professionnelle” a été transformé en Prix Coup de Cœur, décerné aux élèves du Collège des Ylangs-Ylangs. Une distinction rare qui salue la qualité de leur projet, leur créativité et leur investissement collectif.

Près de 200 cas de chikungunya supplémentaires en une semaine

Près de 200 cas de chikungunya supplémentaires en une semaine

Dans son bulletin hebdomadaire publié le 10 juin, l’Agence régionale de Santé (ARS) comptabilise 746  cas, soit près de 200 de plus que la semaine dernière. Depuis le mois de janvier, il y’a eu 19 hospitalisations et 0 décès. Fin mai, le département est passé au niveau 3 du plan ORSEC, confirmant le stade d’épidémie de faible intensité.

Des coupures d’électricité dues à la grève chez EDM

Des coupures d’électricité dues à la grève chez EDM

Plusieurs clients d’Electricité de Mayotte (EDM) ont subi des coupures ce mardi, le réseau électrique ayant été perturbé par le mouvement social en cours. Selon un communiqué de la direction d’EDM, les membres du syndicat CGT-Ma ont empêché l’accès à la centrale de Longoni. La direction va jusqu’à parler d’une « prise d’otage » des installations, ce qui bloque la production d’électricité. Une action « qui excède le cadre légal du droit de grève, entraîne des coupures dans plusieurs secteurs de l’île », affirme la direction.
Une réunion entre le syndicat et la direction a eu lieu à 14h, pour tenter de faire avancer le dialogue. Pour rappel, les grévistes demandent une application de l’ensemble des textes des Industries électrique et gazière et une prime de 6.000 euros.

Une barge en train de couler près de la pointe Mahabou

Une barge en train de couler près de la pointe Mahabou

Le passage du cyclone Chido avaient laissé deux barges échouées près de la pointe Mahabou à Mamoudzou. L’une, jusque-là posée sur les rochers, a récemment commencé à couler. Le Département a assuré qu’une opération de récupération est prévue d’ici la fin de semaine, si les conditions de marée le permettent. Leur abandon s’explique en partie par la priorité donnée à la maintenance des barges assurant les liaisons inter-îles, ayant subit des dégâts importants avec le cyclone.

« Concernant les navires Maoré et Safari, déjà hors d’usage avant le cyclone et engagés dans une procédure de cession, ils ont également subi des dégâts importants. Faute de disponibilité immédiate des cales sèches – prioritairement mobilisées pour les unités en exploitation – une opération de sécurisation a été menée avec succès pour le Maoré, désormais maintenu au mouillage, au large de M’tsapéré », indique le conseil départemental dans un communiqué ce mardi, qui reconnaît que le cas du Safari est plus complexe. « Les avaries structurelles sérieuses que ce navire a subies, aggravées par l’absence de coffre adapté à Mayotte, ont nécessité des réparations in situ avant toute mise en sécurité. Malheureusement, la forte houle des derniers jours a détérioré davantage le navire, rendant toute opération de remorquage impossible à ce stade. Nos services restent pleinement mobilisés, en coordination avec les partenaires concernés, pour limiter tout risque environnemental ou sécuritaire. À ce jour, le Safari est stabilisé sur les rochers, empêchant tout déplacement non contrôlé. »

Petite-Terre se dote d’un wifi territorial

Petite-Terre se dote d’un wifi territorial

Vendredi 6 juin, la place du Congrès à Pamandzi a accueilli l’inauguration officielle du wifi territorial de Petite-Terre. Un projet qui promet de réduire la fracture numérique sur le territoire, avec 28 bornes déjà installées.

C’est sous un soleil de plomb que s’est tenue l’inauguration du wifi territorial de Petite-Terre vendredi dernier. Réunis sur la place du Congrès à Pamandzi, élus, habitants et partenaires du projet ont répondu présents. Archadi Abassi, président de la communauté de communes de Petite-Terre, a salué « un service public pensé, construit, et surtout attendu ».

28 bornes déjà installées entre Pamandzi et Dzaoudzi, ce réseau vient répondre à un besoin essentiel pour de nombreuses familles privées de connexion. « C’est une évolution numérique sur les deux communes, parce que ça permettra aux habitants de pouvoir se connecter à l’intérieur de notre territoire », a expliqué avec enthousiasme Archadi Abassi, président de la communauté de communes de Petite-Terre (CCPT).

« Transition numérique »

Le projet a été financé à 80 % par l’État (soit 350.000 euros) et à 20 % par la CCPT (80.000 euros), en partenariat avec ATS Tactic et France Télécom.

La Secrétaire générale des affaires régionales, Maxime Ahrweiller Adousso, a salué une initiative qui « prépare le territoire à la transition numérique ».

Archadi Abassi a enfin réaffirmé son ambition : « Faire de Petite-Terre un territoire entièrement connecté », pour améliorer l’accès à l’information et soutenir la jeunesse. La 5G devrait être déployée dans les semaines à venir.

Comores , un conflit inter-villageois fait un mort

Comores , un conflit inter-villageois fait un mort

Un conflit inter-villageois fait un mort aux Comores. La victime, un jeune homme de 36 ans, a succombé à ses blessures, une fois transporté à l’hôpital, dans la nuit du dimanche. L’auteur présumé de cet acte, n’avait pas été identifié par la police judiciaire, selon le chef du parquet, qui a appelé à la paix entre les deux localités en conflit, depuis le 31 mars.

Encore un drame causé par un conflit communautaire à la Grande Comore. Et ce n’est ni match de football, ni un litige foncier, les deux principaux facteurs qui engendrent les affrontements entre les localités, qui a conduit à la mort brutale d’un jeune, dimanche. Youssouf Ali, le regretté, aurait été « poignardé à mort » selon les habitants de son village natal, Ndruani. Cette localité de la commune de Bambao Ya Mbwani, située à moins de 10km au sud de la capitale, Moroni n’est pas en bons termes avec sa voisine, Moindzaza Mbwani. Ce conflit a éclaté le 31 mars dernier, date qui correspondait au jour de l’aïd-el-fitr, marquant la fin du mois sacré de ramadan. Depuis, une accalmie semblait régner même si les tensions étaient plus ou moins palpables jusqu’à ce dimanche, 8 juin.  » Vers 19h, j’ai été informé par la gendarmerie qu’un jeune gisant par terre a été retrouvé près de Ndruani. Ils l’ont conduit à l’hôpital. Une fois arrivé là-bas, il a rendu l’âme. Moi-même je me suis rendu sur place pour constater le décès et j’ai par la suite autorisé la levée du corps pour les rituels funéraires« , a indiqué, le chef du parquet de Moroni, Abdou Ismael, dans une déclaration faite à la presse, lundi matin. Il a appelé à l’apaisement.

Des cris

Le procureur de la République a confirmé que la victime présentait des plaies dans le corps tout en indiquant avoir ordonné à la police judiciaire de mener ses investigations pour identifier et arrêter le ou les auteurs. Youssouf Ali, qui était âgé de 36 ans, selon le magistrat, travaillait dans le sanduk de Moindzaza Mboini. Quand le conflit a éclaté, pour des raisons de sécurité, il avait demandé à ses supérieurs un congé de deux mois, le temps de voir si la tension allait redescendre. «  il y a deux semaines, ayant constaté que le congé s’approchait de la fin, il nous a convié pour demander quelle voie il devait suivre. On lui a suggéré d’adresser un courrier à l’union régionale des sanduk de la Grande Comore, pour qu’elle lui trouve une solution, quitte même à l’affecter ailleurs. Mais voilà que ce drame s’est produit« , a relaté un habitant de Ndruani. Titulaire d’un master en banque et finance, la victime, était également le président de l’association culturelle de la jeunesse de sa localité natale. Le soir de son décès, il faisait partie des organisateurs d’une cérémonie religieuse de levée de fonds, destinés à la construction d’un madrassat. Les gens affirment l’avoir vu parler au téléphone en s’éloignant un petit peu du foyer où le vacarme était insupportable. Quelques minutes plus tard, les habitants ont entendu les cris et se sont précipités vers le lieu et ont retrouvé Youssouf au sol, ensanglanté.

Deux dents

 » Je dirais même que c’était un guet-apens, car tout s’est passé très vite. J’étais en train de descendre de ma voiture quand il est passé devant moi. En moins de 5 minutes, on a entendu les cris. Je fais partie de ceux qui se sont dirigés vers lui pour le conduire à l’hôpital. Il a reçu des coups de couteau dans l’abdomen et a perdu deux dents« , a détaillé un jeune de Ndruani, dans une déclaration faite devant les médias sociaux, dimanche soir juste avant l’inhumation du corps. Il faut noter que ce conflit communautaire a commencé depuis maintenant trois mois. Selon la jeunesse de Ndruani qui a tenu une conférence de presse, le 15 avril, tout est parti en vrille quand des jeunes de Moindzaza Mboini, la localité voisine, sont venus faire un rodéo avec leur voiture, musique à fond. Un acte qui a fini par mettre en colère les habitants de Ndruani. Très vite, une altercation a éclaté et un des jeunes qui se trouvaient à bord du véhicule a été molesté avant qu’il ne soit conduit chez lui. Il était 21h. Trois jours plus tard, en représailles, un jeune dénommé Yazid, originaire de Ndruani sera tabassé à son tour. Un certificat médical établi à l’époque par le service santé militaire, l’hôpital des corps armées, confirmait une contusion hémorragique pariétale gauche avec pneumocéphalie, une fracture embarrure trifocale pariétale gauche entre autres. Il a dû être évacué à Madagascar pour soigner ses blessures et n’est revenu que la semaine dernière. Entre-temps, malgré l’enregistrement de blessés des deux côtés, aucun affrontement n’avait été relevé depuis avril. Même les habitants arrêtés avaient été relâchés. Raison pour laquelle l’acte de ce dimanche a pris tout le monde de court.

Une nouvelle session de formation pour observer les mammifères marins

Une nouvelle session de formation pour observer les mammifères marins

L’association Ceta’Maore propose sa deuxième session de 2025 de la formation « Observateur en mer » dans les locaux d’Oulanga na Nyamba (Labattoir), de 8h30 à 13h le 14 juin. Pour participer à cette formation il faut au préalable adhérer à Ceta’Maore, spécialisée dans l’étude et la protection des mammifères marins à Mayotte. Cette formation d’une demi-journée est obligatoire pour pourvoir embarquer à bord des prochaines sorties de suivi scientifique organisées par l’association. Elle sera, pour les futurs observateurs en mer, l’occasion d’en apprendre plus sur les mammifères marins présents à Mayotte et dans l’océan Indien. L’objectif des sorties en mer Ceta’Maore est de participer la campagne scientifique WUJUA (« Connaître » en shimaore). L’idée est d’acquérir des données scientifiques aussi bien à l’échelle des espèces et des populations avec l’étude acoustique des mammifères marins, que du point de vue de l’individu avec la photo-identification. Pour plus d’informations sur les inscriptions, il faut contacter l’association au mail suivant : pedagogie@cetamaore.org.

Le CRIJ Mayotte à la Journée de la Mer

Le CRIJ Mayotte à la Journée de la Mer

Le CRIJ Mayotte a participé à la Journée de la Mer, organisée le samedi 7 juin à La Réunion, un événement phare de sensibilisation à la protection de l’environnement marin et de valorisation des métiers liés à la mer. Cette rencontre a mis en lumière la coopération entre les jeunes des deux îles de l’océan Indien pour un avenir commun et durable. Le CRIJ Mayotte a été représenté par Bacoco Lahadji, trésorier de l’association, qui a porté les couleurs de la jeunesse mahoraise. Son engagement aux côtés des jeunes réunionnais a permis de renforcer les liens entre les deux îles et d’initier des échanges pour la protection des ressources marines. « Cet événement a été une belle occasion de renforcer les relations entre nos deux îles. Ensemble, nous avons partagé des idées, des projets et des valeurs communes pour lavenir de notre environnement. C’est cette coopération qui est essentielle pour garantir un futur durable à notre région », déclare-t-il. La journée a aussi permis de mettre en lumière les métiers liés à la mer et aux activités durables, tout en favorisant des rencontres et des partenariats entre les acteurs locaux. Le CRIJ Mayotte est une association qui œuvre pour la promotion de la jeunesse à travers des projets éducatifs, sociaux et environnementaux.

« Haraka Haraka » poursuit sa route en festival

« Haraka Haraka » poursuit sa route en festival

Le film « Haraka Haraka » réalisé par Germain Le Carpentier et produit Daniel Chebani Chamssoudine pour Fundi, est sélectionné en compétition à la 48ème édition du Festival du film court en plein air de Grenoble, qui se tiendra du 25 au 28 juin dans le centre ville de Grenoble. La projection officielle aura lieu le jeudi 26 Juin à 17h au Cinéma Juliet Berto. Le Festival du Film court en plein air de Grenoble se tient depuis 1978 pour célébrer à la fois la création cinématographique contemporaine et le patrimoine du festival, son histoire. Organisé par la Cinémathèque de Grenoble et soutenu par le CNC, la DRAC, la Région Auvergne Rhône-Alpes, le Département de l’Isère et la Ville de Grenoble, chaque année, le festival accueille environ 10.000 spectateurs dans les Jardins de la ville et dans le cinéma Juliet-Berto.

EDM fait le point sur les discussions autour de la grève

EDM fait le point sur les discussions autour de la grève

La direction d’Electricité de Mayotte (EDM) a fait un point sur l’état d’avancement des discussions engagées dans le cadre de la grève initiée par l’organisation syndicale de la CGT-Ma depuis le 3 juin. Plusieurs réunions de négociation ont eu lieu entre la Direction d’EDM et la délégation des représentants de la CGT- Ma, en présence de la Direction de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DEETS), dont la dernière en date s’est tenue ce lundi. Parmi les principaux points de discussion figurent : le versement d’une prime de partage de la valeur (PPV) et l’application des textes de la branche des Industries Electriques et Gazières (IEG). À ce jour, plusieurs propositions concrètes ont été formulées par la direction, qui a invité la CGT-Ma à une nouvelle séance de négociation le mardi 10 juin.

Basketball : du bronze pour consoler Mayotte

Basketball : du bronze pour consoler Mayotte
Le Vautour Club de Labattoir a remporté la médaille de bronze.

Vautour Club de Labattoir vainqueur des basketteurs de Courbevoie samedi et du Mans lundi. Il s’est, toutefois, incliné (avec honneur et bravoure) contre Dijon dimanche 8 juin, avec un point de différence. Mais les maillots vert/blanc/noir ne reviendront pas les mains vides au pays ce 12 juin. Ils remportent la troisième place et la médaille de bronze de cette compétition.

Sur 3 matchs, ils comptent 2 victoires et une défaite. Mais ils remportent la médaille de bronze de cette compétition nationale qui a opposé durant trois jours successifs les meilleurs basketteurs  régionaux de l’hexagone et des outre-mer. Elles étaient trois équipes de basketball de niveau 3 à être venues d’au-delà des mers pour se mesurer à leurs homologues de l’hexagone dans le cadre des championnats régionaux de France. Les équipes de Mayotte pour l’océan Indien, de la Nouvelle-Calédonie pour le Pacifique et de la Guyane pour l’océan Atlantique. Trois jours d’épreuves sportives intenses, trois jours de matchs pour départager 3 équipes méritantes : Vautour Club de Labattoir qui a représenté Mayotte et La Réunion s’est brillamment illustré au cours de ces trois jours en remportant 2 matchs ( sur 3). Le premier match s’est joué au détriment de Courbevoie à Eaubonne(95) samedi dernier. Les supporters mahorais étaient venus en masse encourager l’équipe championne du 101 ème département français en 2024 avaient sans aucun doute contribué à doper le moral des 12 joueurs labattoiriens de Vautour club. Y compris de nombreux sponsors qui avaient choisi de faire le déplacement en métropole pour cette occasion. Ce match restera incontestablement dans les annales du basket « indocéanien », avec un score clair de 83 points (Mayotte) contre 76 (Courbevoie ).

Une victoire saluée en fanfare et concert de klaxons dans les rues de la Petite -Terre où la nuit du samedi 7 juin a rimé avec défilés de véhicules toute la nuit et les cris de joie d’ aficionados euphoriques. La 2 ème rencontre, perdue de si peu (celle-là) au profit de Dijon le dimanche 8 juin 2025, à juste une différence d’un point (75 contre 76). Ce dernier accédera donc au niveau national 2. À noter toutefois, que malgré leurs scores remarquables au cours de cette compétition, aucune des 3 équipes championnes ultramarines n’avait vocation à intégrer ce niveau 2 national. Une défaite qui a vite été éclipsée par une autre victoire le lundi 9 juin 2025 en milieu de journée, contre Le Mans avec le score historique de 123 points contre 83. L’honneur est donc sauf pour Mayotte (et sa région), les 12 joueurs partis défendre nos couleurs en métropole n’ont par conséquent nullement démérité. Ils ramèneront dans leurs bagages, le 12 juin prochain, la médaille de bronze de ce tournoi.

Célébrer les héros de Mayotte

Et Mayotte s’apprête à célébrer ses héros, une fois de plus, avec vaste comme en 2024. En ces temps post cyclone Chido, l’exploit n’est pas de trop, de quoi mettre du bome dans le cœur de tous les habitants du territoire. Vautour club a su jouer, une fois de plus avec brio, bien que ne seront davantage retenus les exploits individuels de 21 points réalisés par Soilihi Antoyilahi dit « Soixe » et 12 points  par Kadri Moindandzé (originaire de Mtsapéré dans la commune de Mamoudzou) qui n’a pourtant rejoint l’équipe que l’année dernière seulement. « Nous leur devons beaucoup, ils se sont énormément dépensés pour ces 2 victoires. Ces deux-là, nous ne les remercierons jamais assez, au même titre que notre Président Abdallah Salim. Cette troisième place au podium er cette médaille de bronze, c’est quelque part son sacre à lui personnellement », fait remarquer Nassim un éminent joueur de Vautour club de Labattoir. « Nous nous inclinons davantage devant eux trois que devant nos adversaires de Dijon qui nous ont vaincu durant le match de dimanche », rajoute Nassim le policier municipal de Dzaoudzi-Labattoir. Les Vautours vont donc continuer à dominer le ciel du basketball mahorais et réunionnais pour (au moins) une saison sportive encore ! Il devrait en être de pareil pour l’équipe championne de Guyane dans les régions françaises de l’Océan Atlantique.

Manifestation des chefs d’entreprise devant la Cadema : le conflit en passe d’être résolu

Manifestation des chefs d’entreprise devant la Cadema : le conflit en passe d’être résolu
Les chefs d’entreprise ont tenu un sit-in pendant deux mois devant la Cadema pour réclamer l’argent qui leur était dû.

Le préfet a signé ce vendredi en fin d’après-midi l’arrêté d’attribution de la subvention d’Etat au titre de la reconstruction post-Chido en faveur de la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Cette dernière va donc enfin pouvoir payer les entreprises qui ont contribué à déblayer les routes suite au passage du cyclone Chido. 

Cela faisait environ deux mois qu’une poignée de chefs d’entreprises tenaient un sit-in devant le siège de la Cadema à Mamoudzou. Ils n’avaient en effet pas été payés par la structure pour avoir contribué à dégager et nettoyer les routes après le passage du cyclone Chido. 120 entreprises avaient été mises à contribution pour ce travail dont une vingtaine dans les jours immédiats suivant la catastrophe. « Toutes les entreprises qui possédaient une camionnette ont été appelées », précise Madame Ali, la patronne de l’entreprise de nettoyage Amélia Services. Une réunion avec le préfet, la Cadema et les chefs d’entreprises s’est tenue trois jours après le passage du cyclone. « Ils nous ont demandé de mettre à disposition tous nos moyens matériels et humains pour une durée de six mois. Nous avons terminé le travail en seulement deux mois et nous n’avons toujours pas été payés alors même que le préfet nous avait dit que l’argent était là », nous a expliqué la cheffe d’entreprise ce vendredi matin, alors même que les manifestants attendaient une réponse de la préfecture.

Manifestation des chefs d’entreprise devant la Cadema : le conflit en passe d’être résolu
« Pourquoi La Réunion ? » se sont interrogés les chefs d’entreprises, choqués de l’absence de contrôleur budgétaire à Mayotte.

Car, si c’est la Cadema qui devait les payer, cette dernière était tributaire du versement par l’Etat de la subvention pour la reconstruction de Mayotte post-Chido. Et cette dernière ne pouvait être débloquée que par le préfet via la signature d’un arrêté. Mais cet arrêté ne pouvait être signé qu’une fois la vérification des comptes effectuée. Bref, une série de lenteurs administratives est venue retarder le versement de leurs dus aux entreprises concernées, créant un sérieux « trou » dans leur comptabilité. Il aura fallu deux mois de manifestations pour que la situation se débloque enfin. Le préfet a en effet signé le fameux arrêté ce vendredi 6 juin en fin d’après-midi. « Le problème devrait donc être résolu dès la semaine prochaine », a déclaré Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou et vice-président de la Cadema qui évoque vaguement « les arbitrages financiers depuis Paris » pour expliquer ce retard.

L’absence de contrôleur budgétaire

Mais c’est une toute autre explication que nous ont donné les chefs d’entreprises ce vendredi matin, alors qu’ils tenaient encore leur sit-in devant la Cadema. « La SGAR nous a reçu la semaine dernière. Elle nous a dit attendre l’émission des factures par la Cadema pour qu’elles puissent être envoyées auprès du contrôleur budgétaire de La Réunion pour vérification », nous a expliqué Madame Ali qui s’est insurgée, comme les autres chefs d’entreprises concernés, de l’absence de contrôleur budgétaire à Mayotte. « Pourquoi faut-il que cela passe par La Réunion ? Beaucoup de Mahorais font des études à notre époque et certains veulent revenir travailler sur leur île ! Ils devraient pouvoir trouver quelqu’un pour assurer ce poste à Mayotte ! », a lancé monsieur Anzizi, chef de l’entreprise d’électricité EGP. Toujours est-il que pour le moment, il n’y en a pas.

Le contrôleur budgétaire de La Réunion a trouvé une différence de 1.000 euros entre les factures et le budget voté, il a donc encore fallu un délai supplémentaire pour chercher l’erreur. Enfin, cette dernière a été trouvée ce jeudi et ce vendredi, les entrepreneurs étaient en attente d’une réponse de la préfecture. Cette dernière n’est arrivée qu’en toute fin d’après-midi puisque le préfet n’a signé l’arrêté qu’aux alentours de 17h. Un soulagement pour les entrepreneurs qui ont pu célébrer ce samedi la fête de l’Aïd-el-Kebir l’esprit enfin libéré de ce souci majeur.

Un office de tourisme inauguré à M’tsamboro

Un office de tourisme inauguré à M’tsamboro
Le nouvel office de tourisme doit permettre de mettre en avant les sites touristiques du Nord, comme l’îlot Choizil.

La communauté de communes du Grand Nord de Mayotte a inauguré son office de tourisme à Mtsamboro. Les clés ont été remises à Chafika Mohamed. Soutenu par l’ADTM, ce nouvel espace vise à mieux accueillir les touristes, valoriser le territoire et accompagner les acteurs, conformément aux objectifs du Code du tourisme.

La communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) a inauguré son office de tourisme à M’tsamboro, une commune située face à l’îlot Choizil, joyau naturel emblématique de la région. Très prisé des visiteurs pour ses eaux turquoises et ses paysages préservés, l’îlot Choizil incarne le potentiel touristique du nord de l’île.

Un office de tourisme inauguré à M’tsamboro
Chafika Mohamed a reçu les clés du nouvel office de tourisme du Grand Nord, inauguré à M’tsamboro.

C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’ouverture de ce nouvel espace, destiné à structurer l’accueil, l’information et la valorisation des sites touristiques. La remise officielle des clés à Chafika Mohamed, présidente de l’office de tourisme du Grand Nord, marque une étape importante pour le développement local.

Accompagner les initiatives locales

« C’est un moment symbolique et heureux. Les acteurs vont enfin avoir leur lieu pour avancer dans leur activité », a souligné l’Agence de Développement du Tourisme de Mayotte (ADTM), partenaire du projet.

Outre la mise en valeur de sites emblématiques comme l’îlot Choizil, l’office aura pour mission d’accompagner les initiatives locales, d’informer les visiteurs et de soutenir une dynamique touristique durable.

Conformément au Code du tourisme, chaque territoire doit se doter d’un outil pour encadrer son activité touristique. Avec cette inauguration, le Grand Nord se dote enfin du sien. Un pas de plus pour initier encore davantage son attractivité.

Une maison de santé ouvre à Passamainty

Une maison de santé ouvre à Passamainty
À Passamaïnty, une maison de santé a été inaugurée pour renforcer l’information et la prévention, dans un contexte de manque de médecins à Mayotte. Photo : Mairie de Mamoudzou

Soutenue par l’ARS et les services de la mairie de Mamoudzou, une maison de santé a été inaugurée jeudi dernier à Passamaïnty. Dans un contexte de désert médical persistant à Mayotte, cette structure vise à faciliter le parcours de soin et à améliorer l’accès à la santé pour les habitants du quartier.

« C’est une fierté et un accomplissement. C’est une aide supplémentaire pour le quartier de Passamaïnty, là où nous habitons », affirme Allan Javaudin, infirmier à Mayotte depuis huit ans. Jeudi dernier, à Passamainty, dans la commune de Mamoudzou, a eu lieu l’inauguration officielle de la maison de santé, située au 608 route de Vahibé, en présence de Hadia Madi Assani, élue à la ville de Mamoudzou.

Une maison de santé ouvre à Passamainty
La maison de santé pourra accueillir cinq infirmiers, un podologue, une esthéticienne et un ostéopathe, avec une attention particulière portée à la prévention du diabète.

Ce projet est né à l’initiative de Clément Pesqueira, co-président de Passamaïnty en santé, il explique : « Avec ma collègue podologue, nous devions libérer nos anciens cabinets. Nous nous sommes alors dit qu’il fallait travailler ensemble. La chance que nous avons eue, c’est de trouver des locaux disponibles. »

Faire venir un médecin à terme

Aujourd’hui, huit bureaux sont aménagés. La maison de santé pourrait accueillir cinq infirmiers, un podologue, une esthéticienne et un ostéopathe. À terme, l’objectif est également de pouvoir y intégrer un médecin. « Le but, c’est de rendre le local attractif avec des professionnels de santé, et permettre, à terme, l’installation d’un médecin », précise Clément Pesqueira.

La structure souhaite orienter ses actions en priorité vers les patients atteints de diabète, une pathologie particulièrement répandue sur l’île. « Il faut essayer de répondre à cette demande. De nombreux cabinets s’ouvrent. Avec le temps, la santé progresse », ajoute Allan Javaudin, impliqué dans le projet.

Ce nouveau lieu de soins représente un défi pour le 101e département français, qui reste l’un des plus grands déserts médicaux du territoire national.

Une crèche municipale bientôt inaugurée à Sada

Une crèche municipale bientôt inaugurée à Sada

La commune de Sada va inaugurer officiellement sa crèche municipale, située à Sada Bandrani proche du collège et de l’école Sada 2, le vendredi 13 juin. Cet équipement d’une capacité d’accueil de 46 berceaux minimum, sera ouvert aux familles à compter de septembre 2025. Il s’agit de la première crèche municipale de cette envergure à Sada, un projet répondant aux besoins pressants en matière de garde d’enfants sur le territoire. Cette crèche a été pensée autour de trois sections (bébés, moyens, grands), dans des espaces climatisés et adaptés à chaque âge. L’équipe est composée de professionnels diplômés : puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires, agents petite enfance, techniciens de surface et agents de sécurité.

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