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Faute de permis, Royal Air pas autorisée à desservir les Comores

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La nouvelle compagnie aérienne, qui a déjà immatriculé trois avions aux Comores, doit attendre sa certification avant de lancer ses activités commerciales. Parmi les destinations visées par ses responsables, Mayotte et Mahajanga, mais pas seulement.

La démonstration entre la Grande Comore et l’île de Mohéli avait été couronnée de succès. Mais cette euphorie aura été de courte durée puisque les autorités comoriennes n’ont toujours pas délivré à la compagnie Royal Air, le nouveau-né du ciel comorien le permis d’exploitation aérienne (PEA).  Pourtant, ce n’était pas ce qui était convenu déplore, le gérant de la compagnie, Abou Ayadi Mohamed. A l’entendre, l’idée de desservir les trois îles de l’Union ne faisait pas partie de leurs priorités. « Nous avons immatriculé trois avions. Notre objectif est de desservir Mayotte, Mombassa (Kenya) et Mahajanga (Madagascar). Mais les autorités comoriennes avaient convoqué toutes les compagnies et ont demandé laquelle parmi nous était capable de ramener un avion dans les plus brefs délais. Nous avons donc présenté le Let 410. On nous avait promis l’octroi de toutes les autorisations », a raconté Abou Ayadi Mohamed. Toutefois à la surprise générale, l’État comorien a exigé lundi dernier, la présentation d’une assurance additionnelle.

Face à cette nouvelle exigence, le gérant de Royal Air a demandé un peu plus de temps afin de trouver ladite assurance mais aucun sursis ne lui a été accordé a regretté Abou Ayadi Mohamed. « Ils nous ont notifié la fin des activités. Ainsi, par sécurité, j’ai sollicité une clearance pour rapatrier l’appareil au Soudan du Sud », a poursuivi le gérant, dont le siège se trouve à Moroni.

Dans un communiqué, publié ce 21 mars, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a livré sa version sans pour autant nier celle des responsables de la compagnie. « Un avion de type LET 410 est arrivé à Moroni, le 13 mars, pour être exploité sous la neuvième liberté de l’air par Kush Air basée à Juba au Soudan du Sud qui a comme partenaire aux Comores, la compagnie de droit comorien Royal Air en cours de certification », a dans un premier temps introduit l’agence. Dans ce même document, le directeur général par intérim de celle-ci, Ibrahim Mchami reconnaît que l’avion est couvert par une assurance.

Cinq phases

Toutefois, précise-t-il, pour que l’aéronef desserve les Comores, une assurance additionnelle est nécessaire. « La compagnie n’ayant pas été en mesure de fournir cette assurance additionnelle, sur sa propre initiative, a décidé de rendre l’avion à sa base d’exploitation le 20 mars », complète le communiqué du gendarme de l’aviation civile. Une source contactée par Flash Infos a rassuré que le vol présentait une très bonne santé technique, ajoutant qu’il n’y a aucun malentendu entre Royal Air et l’Anacm à propos de la délivrance du permis d’exploitation aérienne. « C’est un secteur sensible. Nous devons vérifier qu’ils disposent bien d’un centre de maintenance, sa localisation ou encore si leurs contrôleurs et pilotes sont reconnus. Des hommes de l’Anacm doivent s’assurer que tout est en règle. La certification est processus long. Pour le moment, ils sont sur la bonne voie », fait remarquer notre interlocuteur, qui a relevé qu’une compagnie doit remplir cinq phases avant d’obtenir la certification laquelle sanctionne automatiquement l’octroi du permis.

Selon une brochure d’information de l’Anacm, les cinq étapes sont les suivantes : la pré-candidature, la demande formelle, l’étude et l’évaluation des documents soumis, la démonstration et l’inspection enfin, la phase de la certification. Royal Air en est à la troisième étape. Combien de temps cette phase va-t-elle s’achever ? Une question quelques semaines a répondu un cadre de l’Anacm, pendant qu’Abou Ayadi Mohamed, gérant de Royal Air parle d’un délai de 90 jours déjà dépassé d’après lui puisque cela ferait un an qu’ils ont formulé la demande.

Pour le moment, il n’y a qu’un seul transporteur qui assure les liaisons de façon régulière entre les îles. Il s’agit de Rkomor dont le plus grand aéronef est sommé de subir un contrôle. Quant à Precion Air, il effectue des rotations mais pas tous les jours. Raison pour laquelle l’Anacm a ouvert les portes pour attirer d’autres compagnies. En effet, dans son communiqué en date du jeudi 21 mars, elle indique que des pistes sont en cours d’exploitation pour « amener des partenaires stratégiques à positionner des avions aux Comores pour assurer la desserte domestique et régionale ».

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