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Un vide-grenier complexe pour le 2ème propriétaire foncier de Mayotte

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C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

Munia Dinouraini, une benjamine prête à redistribuer les cartes de la politique

Novice en politique, la benjamine de 27 ans du nouveau conseil municipal de Mamoudzou, membre de la majorité, ne veut pas faire de la figuration au cours des six prochaines années. Au contraire, elle compte bien jouer des coudes pour se faire entendre et défendre ses dossiers avec hargne. Portrait d’une enfant de M’Tsapéré, prédestinée à un tel engagement. 

Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Mis en liquidation en 2014, le syndicat mixte d’investissement pour l’aménagement de Mayotte existe toujours bel et bien. Depuis six ans, il s’acharne à trouver des consensus auprès des 17 communes et du Département pour transférer tous les biens et les terrains à son actif. Pas une mince affaire alors qu’un nouveau président doit être élu ce vendredi pour mener à bien cette mission complexe.

En liquidation par arrêté préfectoral à la suite des délibérations des collectivités membres en octobre 2014, le syndicat mixte d’investissement pour l’aménagement de Mayotte a toujours un genou debout. Ce vendredi après-midi, il doit d’ailleurs élire son nouveau président qui prendra la relève d’Hidaya Mahafidou. Ce jeudi est ainsi l’occasion de dresser le bilan de la dernière mandature.

Six années de dur labeur qui ne permettent toujours pas de faire disparaître définitivement le SMIAM de la sphère politique après sa création en 1979. Une raison simple justifie ce parcours semé d’embûches. « Il faut démystifier cette affaire, une liquidation peut prendre dix ans », prévient Chanoor Cassam, le directeur vacataire. Pour mener à bien cette mission, les deux survivants se basent sur le principe de la territorialisation, à savoir que les communes récupèrent la propriété de l’ensemble des équipements sur leur territoire. Le transfert de patrimoine, comprenant 172 écoles et 60 équipements sportifs, acte ainsi la première tranche en janvier 2019.

 

Sans unanimité, tout capote

 

Restent les cas jugés complexes, comme les bâtis sur les propriétés privées, les terrains nus du SMIAM et les autres actifs immobiliers. Une deuxième tranche beaucoup plus délicate à valider. À cause notamment du siège du syndicat. Bâtiment qui abrite celui de la Cadema. « Mamoudzou a décidé de le laisser au Département, mais les élections municipales de juillet dernier ont rebattu toutes les cartes. Certains nouveaux maires, que nous avons appelés vendredi dernier, ont quelques observations sur ce transfert… Or, si nous n’avons pas l’unanimité du comité syndical, tout capote ! » Un autre exemple, avec l’école de Chiconi située face à la pharmacie Souimanga, vient démontrer la complexité de ces négociations. L’établissement scolaire est géré par la commune mais il est situé sur le cadastre de Sada. La solution dans ce cas de figure ? « La transférer à la communauté de communes du Centre-Ouest. » Encore faut-il que les deux maires soient déjà d’accord…

Pour la troisième tranche, qui regroupe les actifs financiers, le conseil départemental souhaite récupérer les actions de la SIM. En ce qui concerne le transfert de la trésorerie, qui s’élève aujourd’hui à 8.5 millions d’euros, Hidaya Mahafidou et Chanoor Cassam proposent « d’indexer les montants aux surfaces privées à régulariser pour indemniser les communes concernées ».

Avec un total de 564 biens et terrains recensés pour une valeur de bâti estimée à 61 millions d’euros et une valeur foncière de l’ordre de 362 millions d’euros, le SMIAM est assis sur une belle mine d’or. Et cette nouvelle élection pourrait donner quelques sueurs froides au nouvel élu. D’autant que ceux qui s’apprêtent à passer la main estiment une fin de liquidation d’ici « un à quatre ans ». Bonne chance !

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