L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Le 1er salon des cocos et bacocos verra le jour en septembre

À lire également

Amour, sexe & séduction

Un salouva pour souligner les formes, une danse pour être sexy, des regards et des senteurs, ou encore des soins du corps : à Mayotte, la séduction est un art. Mais comme tout dans cette société en constante évolution, cette séduction change et s'adapte, tout en gardant ses caractéristiques. Une séduction qui s'encanaille aussi, car aujourd'hui le sexe est de moins en moins tabou sur l'île aux parfums. Et si la pudeur est encore de mise, on hésite de moins en moins à se faire plaisir avec des jouets coquins. À l'occasion de la Saint-Valentin, Mayotte Hebdo s'est penchée sur les petits secrets des unes et des autres. Croustillant !

Tradition : la circoncision, ça se fête ! 1/3

On entend un peu tout sur la circoncision, affolant parfois certains et heurtant d'autres cultures. Les anciens sont pour, les nouvelles générations aussi, mais à condition que la pratique soit fiable et exercée par un professionnel de la santé, loin de ce qui se faisait jadis. D'autres plus réticents s'interrogent : Est-ce dangereux ? Pourquoi le jeune garçon doit être circoncis ? Comment se déroule l'acte ? Et de l'autre côté, qu'en est-il des événements religieux et culturels en lien ? Mais en fait, tout simplement, la circoncision, quésaco ? Quelle place tient-elle dans notre société mahoraise ? Autant de questions qui subsistent. Réponses dans notre série de la semaine.

 

Le voulé: toute une histoire

Amical, politique, pédagogique, sportif ou encore électoral, mais toujours festif : à mayotte, le voulé se consomme à toutes les sauces. mais si l'évènement est courant, pour ne pas dire obligatoire, peu savent à quand il remonte et quelles sont ses racines.

« J’ai mis du temps à réaliser que je devenais une prostituée »

À 25 ans, Naima* est maman d'un garçon de dix ans. Ayant arrêté l'école au collège après sa grossesse, l'habitante de Trévani, originaire de Koungou, n'a jamais travaillé. Les écueils de la vie l'ont mené petit à petit à se prostituer durant quelques années pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Depuis un peu plus d'un an, Naima a pris un nouveau tournant : elle ne fréquente plus ses clients et suit une formation professionnalisante dans l'espoir de trouver rapidement un emploi. 

Alors que le salon des seniors s’est achevé il y a quelques jours à La Réunion, Mayotte a annoncé ce mercredi, qu’elle ouvrira à son tour son premier salon des cocos et des bacocos, en septembre prochain. L’initiative, portée par l’organisme de formation Somahazi et la FMAPAR (fédération mahoraise des associations des personnes âgées et des retraités), entend donner la parole à ce public souvent oublié.

 

Les personnes âgées seront mises à l’honneur dimanche 3 septembre 2017 au comité du tourisme, à travers le 1er salon des cocos et des bacocos. Les exposants seront les acteurs engagés dans le bien-être des + de 50 dans le territoire, principalement les associations, qui sont au nombre de 24 à Mayotte. Le salon s’articulera autour de huit thématiques, nommées “dago” (maison en mahorais). La santé, les assurances, l’emploi, l’habitat, le tourisme, le service à la personne, et les démarches administratives. Que ce soit du côté des organisateurs (Somahazi, FMAPA R, et conseil Départemental) ou des partenaires tels que l’ARS et la CSSM , tous s’accordent à dire que ce sont les aînés qui créeront ce salon. “On organise ce salon avec eux, et non pas pour eux. Ils seront maîtres de ce salon, on ne fera qu’aider”, rassure Mirhane Abdallah, membre de Somahazi. Une manière de redonner un peu d’autonomie à ces seniors, qui profiteront de cette occasion pour présenter leur savoir-faire, (couture ou encore massage), mais surtout de leur donner de la visibilité. “Les personnes âgées ne sont pas reconnues ici à Mayotte malheureusement. Pourtant, certaines font face à une grande précarité. Que ce soit au niveau de la santé, de l’habitat, ou des revenus”, explique Bacar Hadurami, président de la FMAPA R. Financée par le conseil Départemental, cette initiative devrait s’étendre à l’avenir sur plusieurs jours, si la première édition est concluante

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

À la Une

Un recensement a commencé aux abords du stade de Cavani

Alors que cela fait un mois qu’au moins 200 personnes dorment à même le sol du boulevard longeant le stade de Cavani, à Mamoudzou,...

Caribus : Mahamoud Aziary s’est lancé dans une guerre contre la Cadema

Il n'en démord pas depuis plusieurs jours. Mahamoud Aziary est vent debout contre l’attribution du marché du Caribus à la société sœur de Matis,...

Campus connecté : « C’est bien plus qu’un simple lieu d’apprentissage à distance »

La deuxième phase de travaux terminée, la Cadema (Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou) a pu inaugurer son campus connecté d’Hajangoua, ce mercredi matin. Le lieu accueillera...

A Ouangani, l’offre médicale passe dans une autre dimension

Samedi dernier, la Maison de santé Moinecha Ali Combo a été inaugurée à Ouangani après quatre années de travaux. L’aboutissement d’un long cheminement pour...

Tribune libre : Anchya Bamana : « Mayotte continue de brûler »

Intitulée « Cri d’alarme », la tribune envoyée ce mercredi par Anchya Bamana s’adresse directement à Gérald Darmanin. L’ancienne maire de Sada et présidente de Maore...