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Plus de 300 voix ont été annulées à Mayotte

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Les danses traditionnelles mahoraises deviennent un sport à part entière

C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

Munia Dinouraini, une benjamine prête à redistribuer les cartes de la politique

Novice en politique, la benjamine de 27 ans du nouveau conseil municipal de Mamoudzou, membre de la majorité, ne veut pas faire de la figuration au cours des six prochaines années. Au contraire, elle compte bien jouer des coudes pour se faire entendre et défendre ses dossiers avec hargne. Portrait d’une enfant de M’Tsapéré, prédestinée à un tel engagement. 

Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Après les pétitions qui se montent de part et d’autre pour demander des explications quant aux milliers de procurations qui ne sont pas arrivées à destination et aux électeurs qui ont été rayés des listes électorales sans en être informés, le Conseil constitutionnel a décidé le 26 avril dernier d’annuler des milliers de voix.

 

La faute à des irrégularités observées dans certains bureaux de vote. 333 bulletins à Mayotte n’ont ainsi pas été comptabilisés. Par décision du 26 avril dernier, le Conseil constitutionnel a déclaré l’annulation de plusieurs milliers de voix exprimées le 23 avril dernier lors du premier tour de l’élection présidentielle au motif que plusieurs irrégularités ont été constatées dans certains bureaux de vote. Parmi ces bulletins de vote qui n’ont pas été comptabilisés dans le résultat final du scrutin figurent 333 votes mahorais. En effet, les bureaux de vote n° 25 d’Acoua et n° 155 de M’tsamboro ont vu l’ensemble des suffrages émis dans leur urne, tout simplement annulé. Dans le premier cité, le procès-verbal des opérations électorales n’a pas été transmis à la préfecture après le dépouillement du scrutin en méconnaissance de l’article L. 68 du code électoral. “Ce manquement rend impossible le contrôle de la régularité et de la sincérité du scrutin”, estime le Conseil constitutionnel. Pour le second bureau cité, le procès-verbal des opérations électorales dans lequel 183 suffrages ont été exprimés ne comporte pas la mention des résultats obtenus par les candidats à l’issue du dépouillement. Ces résultats ne figurent pas non plus sur le procès-verbal du bureau centralisateur de la commune. Ce manquement rend impossible le contrôle de la régularité et de la sincérité du scrutin. “Il y a donc lieu d’annuler l’ensemble des suffrages émis dans ce bureau de vote”, explique le Conseil dans sa déclaration. Depuis quelques jours, des voix s’élèvent dans toute la France pour demander des comptes aux autorités quant aux milliers d’électeurs qui se sont vus tout bonnement privés de droit de voter. Une pétition apolitique circule sur internet pour “signaler ces dysfonctionnements” : http :/www. mesopinions.com/petition/politique/faire-entendre- voix-prives-vote/29792. Une cartographie a également été réalisée pour recenser toutes les personnes qui estiment avoir été lésées dans ce processus électoral. 

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