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Coup de théâtre dans l’affaire de la tête de cochon

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Beaucoup de monde s’était déplacé hier au tribunal de grande instance pour assister au jugement de l’affaire dite de la tête de cochon. De nombreux dignitaires religieux, des journalistes, quelques personnalités comme le conseiller général et maire de Labattoir Saïd Omar Oili, le directeur de la SIM Mahamoud Azihary, ou encore la vice-présidente de la région Réunion, Yolaine Costes, avaient fait le déplacement.

Pourtant, à la demande des avocats de la partie civile, le procès est reporté au 17 septembre 2014 en raison de l’absence des deux femmes impliquées dans l’affaire, dont l’une est suspectée d’être l’initiatrice des faits, et l’autre nie son implication. Leur absence a été vécue comme « une insulte pour les Mahorais, et un manque de courage » a tempêté Me Saïd Larifou, avocat d’une des parties civiles.

En préambule, le juge Philippe Ballu s’est attaché à dire que « cette audience doit être celle de l’apaisement, les débats doivent être dignes et sereins, dans le respect des droits des uns et des autres ». Le président du tribunal a rappelé que l’audience qui devait avoir lieu était en un sens historique puisque jamais en France, les auteurs d’un tel acte islamophobe n’ont été jugés. « Si de tels actes ont déjà eu lieu, les auteurs n’ont jamais été interpellés. Ainsi se pose la qualification pénale des faits, nous allons être les premiers à dire le droit en la matière », a solennellement lancé le juge Ballu.

Le procureur Joël Garrigue ne s’est pas opposé à la demande des parties civiles, ajoutant que son but était de savoir ce qui s’est passé quelles sont les responsabilités de chacun.

Après s’être retiré une bonne demi-heure pour délibérer, le tribunal a choisi de reporter le procès au 17 septembre 2014, « étant donné les contradictions entre les versions des parties et puisqu’aucun danger particulier ne se présente », il a ordonné la présence des trois prévenus à cette date.

 

M.C.

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