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La prison de Majicavo toujours dans l’impasse

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Le chiffre est l’un des plus parlants pour décrire la situation de Mayotte. Régulièrement employé, il va désormais changer. La part de la population vivant sous le seuil de pauvreté national passe en effet de 84% à 77%. Une baisse qui ne doit pas masquer une autre réalité : les inégalités de vie se sont creusées.

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Des nouveaux blocages perturbent le fonctionnement de la maison d’arrêt de Majicavo-Koropa. Lundi matin, une trentaine de surveillants ont refusé de laisser entrer les véhicules, entre 4h et 13h. En plein conflit social, le versement d’une prime la semaine dernière, sous forme d’une avance sur salaire du mois de février, a mis le feu aux poudres.

“Là, on touche à nos salaires. On est prêt à aller très loin”, s’emporte Ali Madi Saindou. Le représentant de la CGT fait partie de ceux postés devant la grille d’entrée de la maison d’arrêt de Majicavo, ce lundi matin, qui empêchent les véhicules de passer. Deux grandes rangées de voitures sont ainsi garées de part et d’autre de l’impasse menant à l’établissement. Quelques mètres plus loin, une trentaine de surveillants pénitentiaires observent la scène sous un manguier. S’ils ne bougent pas, c’est qu’ils approuvent le mouvement appuyé par la CGT.

Depuis plusieurs semaines maintenant, ils demandent un retour de leurs prestations de la caisse d’allocations familiales, supprimées en 2021, ainsi que le paiement de leurs heures supplémentaires. En réponse, la semaine dernière, le versement d’une prime a bien eu lieu, mais une note datant de jeudi dernier expliquait qu’il s’agissait d’une avance sur le salaire du mois de février. Un geste intolérable pour la CGT. “Il est hors de question qu’on accepte ça, répond le syndicaliste. On n’a déjà pas grand-chose en janvier, on va faire comment pour faire vivre nos familles en février ?”

“En cours de régularisation”

Pour remédier à cette situation, des rencontres ont eu lieu avec la direction, mais elles n’ont rien donné font remarquer les syndicalistes. Pire, cela a continué à détériorer les relations entre les deux parties. Jointe par téléphone, Muriel Guégan, la directrice interrégionale de la mission des services pénitentiaires de l’Outre-mer, tente de calmer le jeu. Elle rappelle que le sujet des prestations familiales “ne relève pas de l’administration pénitentiaire”. En effet, cela ne concerne pas que le corps des agents pénitentiaires, mais plusieurs catégories de fonctionnaires. ”Une réunion à la préfecture de Mayotte est prévue”, continue-t-elle.

Par contre, pour les heures supplémentaires, elle précise qu’elles “sont en cours de régularisation”. Le versement de l’avance sur le salaire de février ne serait qu’un moyen “d’étaler la récupération de ces heures dans le temps”. Elle assure que “l’ensemble des services de l’État sont mobilisés ».  Est-ce que ces explications apaiseront la colère des surveillants ? Sur place, le directeur adjoint, Jean-Luc Golob, a beau revenir faire l’appel des surveillants en milieu de matinée, aucun agent ne souhaite prendre la relève de l’équipe de nuit. Cette dernière doit, dans ce cas-là, assurer la garde suivante tant que la relève n’est pas là… Ce mardi, un nouveau blocage étant prévu, le directeur adjoint devrait connaître le même problème.

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Mayotte hebdo n°1085

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