L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

TME 2015 : Ekwali / Somadev

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Catégorie : Entreprise innovante

Entreprise : Ekwali/Somadev
Date de création : N.C. – rachat en 2012
Dirigeant : Guillaume Rubin
Nombre de salariés : 9
Chiffre d’affaires : 2,3M€
Secteur d’activité : Agroalimentaire

Cette entreprise spécialisée dans la fabrication en gros d’alimentation animale a connu un tournant en 2012 avec son rachat par Guillaume Rubin. Explications.

Lorsqu’il l’a reprise fin 2012, Guillaume Rubin n’a pas attendu bien longtemps pour donner une nouvelle dimension  à Ekwali/Somadev (ex-Société des Aliments du Bétail), fabricant en gros d’alimentation animale. En 2013, il investit 2 millions d’euros pour construire une tour de granulation. Objectif : produire des aliments granulés et des aliments sous formes de miettes, en plus des aliments sous forme de farine, afin de s’adapter aux différentes espèces et aux stades physiologiques des animaux d’élevage. « Tout est automatisé depuis un an, de la réception des matières premières jusqu’à l’expédition des produits finis », souligne Guillaume Rubin.

Ekwali/Somadev commercialise une quinzaine de produits pour les volailles (poules pondeuses, poulets de chair, canards), les grands ruminants (vaches laitières et zébus) et les petits ruminants (cabris), avec un tarif oscillant entre 400 € et 480 € la tonne. Les aliments sont soit riches en protéine (pour les jeunes animaux), soit riches en énergie (pour les animaux adultes). « Nous avons écoulé 4 300 tonnes d’aliments en 2014 », indique Guillaume Rubin.

Avant de reprendre Ekwali/Somadev, le dirigeant avait déjà été directeur d’usine au Maroc et a travaillé en métropole, à la Réunion, et au Vietnam. « Je cherchais à m’installer depuis longtemps », confie-t-il. « Je suis venu à Mayotte car ici les structures sont encore familiales. Il n’y a pas besoin de réaliser d’investissements trop conséquents. »

En termes d’investissement justement, Guillaume Rubin compte étendre d’ici la fin de l’année la capacité de stockage de l’entreprise, afin notamment de faire face au problème d’approvisionnement des matières premières.

 D’où l’idée, à plus long terme, de contribuer à l’autosuffisance alimentaire sur l’île au lagon. « J’ai le projet de mettre en production un couvoir en partenariat avec la Comavi (Coopérative mahoraise d’aviculture). Le bâtiment est sur site mais nous ne l’utilisons pas », explique Guillaume Rubin. « Nous pourrons ainsi produire du poussin à Mayotte. Je rappelle qu’aujourd’hui en termes de volailles on ne produit même pas 1 % de ce qu’on importe. Il est important de constituer les différents segments de la filière ».

Le dirigeant projette par ailleurs de créer une structure à Mahajunga/Majunga (Madagascar) pour pouvoir stocker le maïs qu’il importe de là-bas depuis un an. « L’objectif est d’être en prise directe avec le marché et de pouvoir contrôler la qualité des produits. »

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1087

Le journal des jeunes

À la Une

Lutte contre l’immigration : « ne pas sous-estimer les bons résultats obtenus en mer »

La ministre déléguée chargée des Outre-mer a clôturé sa quatrième visite à Mayotte par un tour d’horizon des moyens en place pour lutter contre...

39 cas de choléra à Mayotte

Mayotte a désormais connu 39 cas de choléra depuis le 18 mars, d’après Santé publique France (dont 36 confirmés par test PCR, les trois...

Maternité, choléra, unions frauduleuses : les parlementaires face aux réalités de l’île avec Marie Guévenoux

La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, accompagnée de plusieurs députés, s’est rendue au Centre Hospitalier de Mayotte puis au service des titres de...

Caribus : les nouvelles lignes 3 et 4 inaugurées

Deux nouvelles lignes de navettes gratuites permettent depuis ce jeudi 2 mai de desservir Vahibé et les Hauts de Mamoudzou. Le service assuré de...

Comores : L’ex-ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou emprisonné

Quelques heures avant de se rendre à la gendarmerie, l’ancien patron de la sécurité nationale, souvent associé à la répression qui s’abattait sur les...