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Cinq délégués syndicaux virés de la Sodifram

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

L’affaire avait défrayé la chronique au début du mois dernier, alors que la Dieccte s’était saisie du cas de ces cinq délégués syndicaux afin d’examiner la légalité de la procédure de licenciement engagée à leur encontre par la direction du groupe. La section locale du syndicat FO avait quant à elle tenté de faire pression sur les dirigeants de la Sodifram afin qu’ils reviennent sur leur décision, lors d’une grève de deux semaines, en vain.

Pour rappel, la section locale du syndicat FO, seul syndicat représentant le personnel du groupe, avait sollicité la fédération nationale concernant les procédures engagées à l’encontre de huit salariés du groupe : cinq délégués syndicaux et trois militants. Certains d’entre eux étant directement impliqués dans la grève d’avril dernier, la FGTA -FO y voyait une atteinte au droit syndical. Les trois militants ont fait l’objet de sanctions, mais ont conservé leurs emplois. Restaient donc les cinq délégués syndicaux qui, en tant que salariés “protégés”, devaient faire l’objet d’une procédure particulière. La Dieccte a donc mené une enquête, étudié le dossier fourni par la direction et interrogé les principaux concernés.

Aux termes de plusieurs semaines d’études, le verdict a été rendu et la procédure avalisée par l’inspection du travail.

Ainsi, hier matin, les cinq salariés concernés ont reçu leurs lettres de licenciement avec effet immédiat. Ils ont donc tous quitté leur lieu de travail dans la journée. Mais le syndicat ne compte pas en rester là et se réserve le droit d’entamer une bataille judiciaire. “Nous prévoyons également une mobilisation le 3 novembre, sous forme de manifestation à laquelle nous convions tous ceux qui souhaitent défendre le droit syndical” informe El Anziz Hamidou, secrétaire départemental de Force ouvrière. “Nous nous y attendions et en métropole, cela ne se serait jamais passé ainsi” ajoute le syndicaliste qui ajoute que le syndicat compte bien utiliser tous les recours en sa possession pour le dossier n’en reste pas là.

M.C.

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