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24/02/09 – Mayotte : Le lycée de Chirongui face au vice-rectorat

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

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Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Les étudiants du lycée d'enseignement professionnel (Lep) de Chirongui étaient à deux doigts de subir le passage en force des gendarmes sur le pont du village, seule issue pour se rendre à Mamoudzou. Dès sept heures du matin vendredi dernier, ils en avaient bloqué l'accès avant de laisser une seule voie aux voitures et aux deux roues, ceci sous la menace des forces de l'ordre. L'objet était de faire valoir leur mécontentement envers leur proviseur et le vice recteur. Car voilà plus de trois ans que professeurs et élèves du Lep les sollicitent pour différents éléments essentiels quant au bon déroulement des cours. "Cela fait longtemps qu'on n'étudie plus dans de bonnes conditions. Pendant la saison des pluies, on travaille avec l'eau qui nous arrive au tibia". Des conditions "intolérables" qui les ont conduits sur la route. Mme le proviseur, qui occupe le même poste au lycée général de Chirongui, a été surprise de voir des dizaines d'élèves envahir les modulaires pour faire sortir les lycéens de classe. 4 "Je comprends leurs revendications, mais leur méthode n'est pas la bonne", indique l'adjointe du proviseur. Finalement, des membres du Lep accompagnés de quelques enseignants ont pu échanger avec le proviseur, ainsi qu'avec un représentant de la mairie, du conseil général et du vice-rectorat plus tard dans la matinée et la circulation a repris normalement. Mercredi à 8h30, ils doivent tous se retrouver autour d'une table pour discuter et enfin trouver une solution au problème.

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