L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Barrages : quand le préfet durcit le ton, les maires aussi

À lire également

Avec le confinement, les demandeurs d’asile à Mayotte prisonniers du désespoir

Habitués à une galère quotidienne en espérant, un jour, obtenir le précieux statut de réfugiés, les demandeurs s’asile vivent le confinement comme un nouveau fléau. Les empêchant de se nourrir et d’alimenter encore un peu leur foi en une vie meilleure.

 

Les enfants des kwassas, symboles des reconduites expéditives à Mayotte

La Cour européenne des droits de l’homme a condamné jeudi 25 juin la France dans l’affaire de la reconduite aux Comores de deux enfants en 2013. Sept violations ont été retenues, dans cette histoire qui illustre la politique de rattachement des mineurs à un tiers pour accélérer les procédures d’éloignement. 

Chronique judiciaire : Du réseau de passeurs au business de l’immigration clandestine à Mayotte

Entre 2014 et 2017, une équipe de passeurs à Mayotte a mis en place un business pour acheminer des clandestins des Comores à l’îlot Mtsamboro, puis de l’îlot aux côtes mahoraises. Et les passagers apprenaient au dernier moment qu’ils devaient payer les deux traversées….

Sans accord avec les autorités aux Comores, la politique “incohérente” de la LIC à Mayotte

Interpellations et expulsions ont repris, alors même que les frontières des Comores restent officiellement fermées. Une situation que dénoncent syndicats et associations.

L’association des maires de Mayotte, récent destinataire d’un courrier du préfet de Mayotte défendant son bilan en matière de sécurité, a décidé de répondre, ce lundi. Son président, Madi Madi Souf, invite l’État à aller plus loin dans sa lutte contre l’immigration clandestine, notamment celle venue du continent africain. Appelant le préfet à « comprendre la souffrance des Mahorais » et alors qu’une manifestation est prévue ce mercredi à Mamoudzou (voir encadré), il juge que « la lutte contre l’insécurité n’est pas sous contrôle ».

Par courriers interposés, le ton monte entre le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et le président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf, qui appelle « les parties à renouer le dialogue » au sujet des blocages qui émaillent l’actualité. « L’envoi massif des forces de l’ordre pour démanteler les points de blocages n’a fait que renforcer le mouvement et radicaliser les positions. L’État doit, à l’image de la grève des agriculteurs français, comprendre la souffrance des Mahorais. C’est une souffrance légitime », estime-t-il.
Après un premier aller-retour postal, au cours duquel le préfet a eu l’occasion de dresser un bilan sécuritaire de Mayotte, le représentant des maires déplore le manque de coercition de la part de la préfecture concernant « la problématique de l’immigration africaine et [les] inquiétudes qu’elle suscite au sein des élus et de la population ». « Ces migrants doivent être interceptés et refoulés en dehors des eaux territoriales de Mayotte qui n’est pas, comme vous le savez, en capacité d’accueillir sur son sol toutes ces personnes au risque de déstabiliser encore plus un territoire déjà fortement soumis à l’immigration comorienne et malgache », quémande celui qui est aussi maire de Pamandzi.
Madi Madi Souf appelle aussi à « renforcer » et « accélérer le travail diplomatique » afin d’activer la solidarité nationale et, par la même occasion, de rapatrier les migrants et de les « répartir dans l’espace Hexagonal ». Le représentant des maires mahorais illustre son propos avec des chiffres, notamment ceux des atteintes aux biens et aux personnes récemment divulgués par le parquet de Mamoudzou : « la lutte contre l’insécurité n’est pas sous contrôle […] et l’engorgement de la prison de Majicavo qui atteint un taux d’occupation de près de 300% ne permet pas des réponses judiciaires à la hauteur des actes délictueux et criminels ». Et de conclure que « la situation actuelle de blocage de l’île » est une conséquence de « l’exaspération de la population par rapport à l’immigration massive et incontrôlée et au sentiment d’abandon par l’État face à la recrudescence des actes de violence ».

Les barges stoppées pendant une heure

La direction des transports maritimes (DTM, ex-STM) a autorisé la reprise des navettes de barges entre la Petite-Terre et la Grande-Terre, vers 10h15, mardi matin. Comme lundi, les rotations ont été interrompues à partir de 9 h par des manifestants qui ont envahi les embarcadères de Mamoudzou. Selon le Directeur de la DTM, Saïd Moussa Kassim, les gendarmes sont intervenus à la demande du préfet de Mayotte pour libérer les accès des gares maritimes de Mamoudzou. Une action qui a permis une reprise immédiate des navettes entre les îles principales de l’archipel mahorais.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1089

Le journal des jeunes

À la Une

Choléra : Les écoles de Majicavo-Lamir et Majicavo-Koropa fermées par précaution

La présence de plusieurs cas de choléra dans la commune de Koungou a amené la municipalité à prendre des mesures drastiques. Les écoles des...

Comores : Azali Assoumani invité au 80e anniversaire du débarquement de Normandie

Au cours du dernier entretien téléphonique entre le président comorien et Emmanuel Macron, les deux dirigeants ont, entre autres, discuté de la coopération et...

Ambdilwahedou Soumaïla : « ce seront deux années d’engagements »

Maire de Mamoudzou depuis 2020, Ambdilwahedou Soumaïla se retrouve confronté à toutes les crises du territoire, sanitaire, social, migratoire et insécurité. Un contexte qu’il...

Une convention pour un centre intercommunal de santé dans le Sud signée avec le ministre Frédéric Valletoux

Si la journée de jeudi était consacrée au choléra lors de la visite du ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention,...

Des collégiens de Kawéni à Marseille pour des battles de danse

Deux équipes du collège Kawéni 1 et du lycée Bamana, à Mamoudzou, participeront aux championnats de France de danse battle hip-hop à Marseille, de...