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TME 2015 : Ekwali / Somadev

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Catégorie : Entreprise innovante

Entreprise : Ekwali/Somadev
Date de création : N.C. – rachat en 2012
Dirigeant : Guillaume Rubin
Nombre de salariés : 9
Chiffre d’affaires : 2,3M€
Secteur d’activité : Agroalimentaire

Cette entreprise spécialisée dans la fabrication en gros d’alimentation animale a connu un tournant en 2012 avec son rachat par Guillaume Rubin. Explications.

Lorsqu’il l’a reprise fin 2012, Guillaume Rubin n’a pas attendu bien longtemps pour donner une nouvelle dimension  à Ekwali/Somadev (ex-Société des Aliments du Bétail), fabricant en gros d’alimentation animale. En 2013, il investit 2 millions d’euros pour construire une tour de granulation. Objectif : produire des aliments granulés et des aliments sous formes de miettes, en plus des aliments sous forme de farine, afin de s’adapter aux différentes espèces et aux stades physiologiques des animaux d’élevage. « Tout est automatisé depuis un an, de la réception des matières premières jusqu’à l’expédition des produits finis », souligne Guillaume Rubin.

Ekwali/Somadev commercialise une quinzaine de produits pour les volailles (poules pondeuses, poulets de chair, canards), les grands ruminants (vaches laitières et zébus) et les petits ruminants (cabris), avec un tarif oscillant entre 400 € et 480 € la tonne. Les aliments sont soit riches en protéine (pour les jeunes animaux), soit riches en énergie (pour les animaux adultes). « Nous avons écoulé 4 300 tonnes d’aliments en 2014 », indique Guillaume Rubin.

Avant de reprendre Ekwali/Somadev, le dirigeant avait déjà été directeur d’usine au Maroc et a travaillé en métropole, à la Réunion, et au Vietnam. « Je cherchais à m’installer depuis longtemps », confie-t-il. « Je suis venu à Mayotte car ici les structures sont encore familiales. Il n’y a pas besoin de réaliser d’investissements trop conséquents. »

En termes d’investissement justement, Guillaume Rubin compte étendre d’ici la fin de l’année la capacité de stockage de l’entreprise, afin notamment de faire face au problème d’approvisionnement des matières premières.

 D’où l’idée, à plus long terme, de contribuer à l’autosuffisance alimentaire sur l’île au lagon. « J’ai le projet de mettre en production un couvoir en partenariat avec la Comavi (Coopérative mahoraise d’aviculture). Le bâtiment est sur site mais nous ne l’utilisons pas », explique Guillaume Rubin. « Nous pourrons ainsi produire du poussin à Mayotte. Je rappelle qu’aujourd’hui en termes de volailles on ne produit même pas 1 % de ce qu’on importe. Il est important de constituer les différents segments de la filière ».

Le dirigeant projette par ailleurs de créer une structure à Mahajunga/Majunga (Madagascar) pour pouvoir stocker le maïs qu’il importe de là-bas depuis un an. « L’objectif est d’être en prise directe avec le marché et de pouvoir contrôler la qualité des produits. »

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