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26/05/2009 – Arts plastiques

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

{xtypo_dropcap}J{/xtypo_dropcap}osabel 451 annonce sa dernière exposition à Mayotte. Il quitte l'île cette année à destination de la Guadeloupe et autres contrées. Cette information peut vous paraître un effet d'annonce, car ce n'est pas la première fois que l'intéressé tient cette déclaration. La dernière date de 2007 avec l'exposition des "Bouénis". Le départ annoncé cette année est loin d'être une partie de rigolade, rassure l'artiste, tout en reconnaissant qu'il est très difficile de quitter un lieu qu'on aime. Mais cette fois-ci serait la bonne.

Si Mayotte tourne une page de son histoire avec la départementalisation, c'est aussi valable pour l'artiste, qui rêve à présent de voyages et d'Afrique…

Habitant à Mayotte depuis neuf ans, Josabel 451 dépeint dans ses œuvres l'île et ses habitants. Il est bien connu pour avoir présenté ses créations inspirées de sa vie à Mayotte. Sa dernière exposition s'intitulait "Portraits de Bouénis", exaltant la femme mahoraise.

A l'occasion de cette exposition, l'artiste nous montrait les "Bouénis" de Mayotte sous un jour intimiste, des toiles réalisées à partir de photos de jeunes filles mahoraises, comoriennes, anjouanaises et malgaches.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore l'artiste, ne cherchez pas à travers ses œuvres des baobabs ou des aquarelles apaisantes. Josabel 451 s'attache à capturer l'âme de Mayotte et des Mahorais. Ses toiles sont originales voire énigmatiques, reprenant des éléments culturels, africains et comoriens. Il se tient loin des clichés sur l'Afrique ou les îles tropicales.

"Les petits Mahoré", sa nouvelle exposition, se penche sur l'histoire de Mayotte et des trois autres îles de l'archipel des Comores, de la colonisation au référendum sur la départementalisation.

Concernant la technique et à la différence des portraits des "Bouénis" qui furent réalisés à l'aide de matériaux présents dans la nature, les toiles de la nouvelle exposition sont réalisées à partir de morceaux de papier trempés dans la colle puis "grattés", ce qui donne un aspect ancien aux œuvres, en accord avec le caractère historique de l'exposition.

Annoncée comme étant sa dernière à Mayotte, cette exposition sonne à la fois comme une synthèse de la vie de l'artiste dans l'île et un grand "hommage" pour les Mahorais. Elle est à découvrir au Bang'Art de la Dilce à Mamoudzou jusqu'au 1er juin.

 

Tom Gaugenot avec Rafik

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