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Pôle Emploi et la commune de Mamoudzou joignent leurs forces

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Ce jeudi 1er décembre, à l’hôtel de ville de Mamoudzou, Pôle emploi, le centre communal d’action sociale (CCAS) et la ville de Mamoudzou ont signé une convention de coopération. L’objectif : apporter un service de proximité aux administrés, notamment ceux qui ne bénéficient pas d’un accès aux outils numériques – nécessaires pour bon nombre de démarches relatives à la recherche d’emploi.

Comment chercher du travail lorsque l’on n’a pas accès aux outils digitaux de Pôle emploi ? Question épineuse, quand on sait que seulement 41 % des Mahorais disposent d’une connexion à internet, selon une récente étude du ministère de la Culture. La convention de coopération signée ce jeudi par Pôle emploi Mayotte, le centre communal d’action sociale (CCAS) et la ville de Mamoudzou a notamment vocation à favoriser l’insertion professionnelle des publics en rupture numérique. Le CCAS aura pour mission d’identifier ces publics, et de les accompagner dans l’utilisation des outils digitaux mis à disposition par la commune.

Dans le cadre de cette convention, Pôle emploi prend la charge de sensibiliser les agents communaux sur son offre de services. Des formations régulières, et des journées d’immersion en agence seront proposées aux membres du CCAS. « On veut développer des méthodes de travail communes pour mieux cerner les besoins des administrés, et renforcer notre service de proximité », explique Flaccine Daniel, chargée des relations partenariales à Pôle emploi Mayotte.

Personnaliser les actions en faveur de l’emploi

La convention pourra également se traduire par l’organisation de forums et autres ateliers thématiques. « L’idée c’est vraiment de personnaliser nos actions par rapport au public. Par exemple, si on intervient auprès de personnes de plus de 50 ans, on abordera la question de la pré-retraite », détaille Flaccine Daniel. Une première action commune est prévue ce lundi 5 décembre au Stade de Cavani : l’événement « du stade vers l’emploi » réunit dix entreprises et soixante candidats autour d’épreuves sportives et d’un job dating. Organisé en partenariat avec le comité olympique 2024, l’événement met en lumière « une nouvelle approche interpersonnelle entre recruteurs et recrutés ».

Comores : la cour de sûreté de l’État, arme de musellement d’Azali Assoumani ?

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Entre 2018 et 2022, cette juridiction d’exception dont les décisions ne peuvent faire l’objet de recours a siégé à plus de trois fois rendant de lourdes condamnations pouvant atteindre 20 ans d’emprisonnement. La majorité des inculpés sont des opposants au régime d’Azali Assoumani. Un phénomène qui renforce parfois le sentiment d’une cour instrumentalisée au profit du pouvoir en place.

Le 28 novembre dernier, l’ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Sambi a été condamné à la prison à vie pour haute trahison dans l’affaire de la citoyenneté économique. L’ancien chef de l’Etat qui a dirigé l’archipel entre 2006 et 2011, avait refusé de prendre au procès qualifiant la cour d’illégale. Il s’est juste présenté le jour de l’ouverture de celui-ci. Les charges qui pesaient sur lui étaient nombreuses : détournement de fonds publics, corruption, abus de fonction, mais pas que. Enfermé pendant plus de quatre ans, sans jugement dans une résidence à Vwadju, à quelques kilomètres au nord de Moroni, Sambi, opposant numéro 1 au président Azali Assoumani a toujours clamé son innocence. Il est en effet accusé d’avoir touché des pots de vin pour appuyer la mise en place du programme de la citoyenneté tout en favorisant une opacité. Ce projet lancé en 2008 et qui s’est poursuivi sous ses successeurs, dont le but est de vendre des passeports comoriens à des investisseurs étrangers pour financer le développement de l’archipel. Sauf que le programme fut un échec puisque seules des miettes sont rentrées dans les caisses publiques. Et l’ex-raïs n’était pas le seul à se retrouver devant le box des accusés le 21 novembre. Des anciens ministres et vice-présidents comparaissaient aussi la semaine dernière devant la très décriée cour de sûreté de l’Etat. Excepté les trois inculpés qui ont répondu présents, tous les autres prévenus ont écopé de lourdes peines.

Neutraliser des opposants

C’est le cas de l’ancien vice-président, Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, qui a pris vingt ans de prison ferme. Ibrahim Mhoumadi Sidi, ex-parlementaire membre du Juwa, principal parti d’opposition du régime a lui aussi été condamné à neuf ans. Non seulement Sambi a été maintenu en prison, mais la justice a ordonné également la saisie de ses biens. Idem pour Mamadou, visé par une mesure de confiscation des avoirs. Pire, l’ex-chef de l’État, qui n’a eu de cesse de dénoncer les dérives autoritaires d’Azali Assoumani, perd ses droits civiques et politiques et devient de facto inéligible. Pour ses avocats, ces sentences n’ont rien de surprenant. Au contraire, elles s’inscrivent sur une ligne bien tracée dont la finalité est de neutraliser des opposants gênants.  La preuve est le renvoi de l’affaire devant une juridiction d’exception dont l’existence fait défaut alors qu’aucune infraction n’autorisait son recours. L’infraction de haute trahison à l’origine du renvoi n’est prévue nulle part. En effet, la cour de sûreté de l’Etat datant de l’ère coloniale est souvent utilisée aussi bien aux Comores qu’ailleurs pour juger les crimes et délits politiques. Depuis l’arrivée d’Azali Assoumani au pouvoir en 2016 (il a modifié la constitution afin de rester au pouvoir au moins jusqu’en 2029), la cour de sûreté a siégé à plus de trois reprises, entre 2018 et 2022. Sous Ikililou Dhoinine, président de 2011 à 2016, une seule affaire de coup d’État avait été jugée devant la cour de sûreté.

Salami, Sambi , Barwan ….

La quasi-totalité des affaires qui y ont été jugées impliquent des opposants poursuivis pour des faits de tentative de déstabilisation, de coup d’Etat ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Djaffar Ahmed Said Hassani, ex-vice-président, devenu persona non grata à cause de ses critiques sur la réforme constitutionnelle engagée par son ancien colistier, Azali Assoumani, avait été condamné en 2018, à la réclusion criminelle dans une affaire de déstabilisation. Il n’est rentré au pays que très récemment après avoir bénéficié d’une grâce. Quant à ses coaccusés, ils avaient écopé de vingt ans de prison. Dans un autre procès, jugé toujours devant la cour de sûreté, en 2018, l’actuel secrétaire général du parti Juwa, Ahmed Hassane El-Barwane, s’était vu coller sept ans d’emprisonnement, pendant que Tocha Djohar, ancien député en exil depuis quatre ans prenait vingt ans. Depuis le 21 mars dernier, le gouverneur déchu de l’île d’Anjouan, Abdou Salami, purge une peine de douze ans après avoir passé quatre années de détention. Pourtant, la loi comorienne prévoit seulement une durée maximale de quatre mois, renouvelable une seule fois, pour les mandats de dépôt. L’ancien chef exécutif de l’île qui fait partie des opposants déclarés à l’actuel régime avait été écroué après l’éclatement d’une insurrection au mois d’octobre 2018, à la médina de Mutsamudu, chef-lieu d’Anjouan. Salami a toujours nié toute implication.

Constitution de 2018 violée

Souvent, et c’est ce qui alimente les thèses de complots ourdis par ceux qui sont au pouvoir pour mettre au pas des opposants qui dérangent, dans certaines affaires, peu de preuves tangibles sont présentées. Parfois, malgré la gravité des faits, les audiences ne durent qu’une journée. Rappelons que la cour de sûreté de l’État ne figure pas sur la liste des juridictions reconnues en Union des Comores. En effet, la loi de 2005 révisée en 2020 portant organisation judiciaire ne l’a pas mentionnée. Celle-ci a acté aussi la suppression du commissaire du gouvernement, la seule personnalité habilitée à déclencher une procédure devant elle. La cour de sûreté de l’État est décriée par ailleurs car elle n’offre pas la possibilité aux condamnés de faire appel. Ce qui constitue une violation de la déclaration universelle des droits de l’homme, soulignait, il y a quelques jours, maître Fahmi Said Ibrahim. « Le préambule de notre constitution garantit le principe de double degré de juridiction. La charte arabe des droits de l’homme dans son article 15 pose la même exigence. Or la cour de sûreté ne donne pas cette possibilité », déplorait-il. L’ancien ministre de la Justice a rappelé que dans la dernière loi portant organisation judiciaire, le législateur a prévu les juridictions qui peuvent juger toutes les affaires d’atteinte à la sureté de l’Etat sur la base du code pénal comorien qui réprime ces crimes. Mais visiblement, celles-ci ne sont pas répressives aux yeux du régime d’Azali Assoumani qui finit par gracier la plupart des condamnés de la cour. D’ailleurs, personne ne doute que Sambi et l’ex-gouverneur Salami seront les suivants.

Mayotte fièrement représentée aux Jeux des Jeunes à Maurice

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Alors que les plus grands sont lancés dans la préparation des Jeux de 2023, leurs benjamins sont déjà sur le terrain. Une délégation de 92 jeunes et encadrants a entamé, ce dimanche 4 décembre, les Jeux des Jeunes de l’océan Indien à l’île Maurice. La compétition, qui dure jusqu’au 12 décembre, comprend trois disciplines dans lesquelles Mayotte est représentée, le futsal, le beach hand et la pétanque.
Pour les compétitions culturelles, il y a du e-sport (FIFA 2022) représentés par l’Ufolep, d’un plaidoyer à l’assemblée des jeunes sur la solidarité dans l’océan Indien assuré par l’association Mayotte entraide étudiants et un spectacle musical joué par les jeunes talents du théâtre. En prime, deux jeunes entrepreneurs participeront au salon des jeunes entrepreneurs, un maître glacier en devenir, Attoumani Hamada, et une professionnelle de la valorisation touristique à Mayotte, Halidi Anssifati.

Pôle emploi : une journée entre athlétisme et recherche d’emploi ce lundi

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pole-emploi-une-journee-entre-athletisme-et-recherche-demploi-ce-lundiPôle emploi, en partenariat avec La Mairie de Mamoudzou et le CCAS de Mamoudzou, organise l’évènement « Du stade vers l’emploi », ce lundi 5 décembre, de 8h à 16h. Il aura lieu au stade de Cavani et est centré sur une journée de job dating sportif, mixant une matinée d’activités sportives (pratique de l’athlétisme), un déjeuner commun convivial et une après-midi d’entretiens de recrutement. « Cet événement vise ainsi à faciliter le recrutement sur des emplois de proximité, souvent en difficulté de recrutement, pour des publics éloignés de l’emploi. La mobilisation de la pratique de l’athlétisme facilite la mise en mouvement, met en valeur des savoir-être recherchés et sert de brise-glace dans le cadre d’un process de recrutement délibérément décalé », détaille Pôle emploi.

Économie agricole d’outre-mer : un coup de pouce aux planteurs de canne à sucre

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Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, M. Marc Fesneau, et le ministre délégué, chargé des Outre-mer, M. Jean-François Carenco, ont participé le 25 novembre au conseil d’administration de l’office de développement de l’économie agricole d’outre-mer. C’est une première dans l’histoire de l’ODEADOM. Ils ont pu échanger avec les représentants agricoles et élus de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de La Réunion, de Mayotte et de Saint-Martin. Ils ont rappelé le soutien sans faille de l’Etat au côté des acteurs ultramarins pour le développement de l’agriculture dans tous les territoires et le dialogue constant maintenu pour inscrire ce développement dans la trajectoire de transformation agricole des Outre-mer dessinée par la président de la République.
En complément du soutien annuel de 600 millions d’euros, une nouvelle aide aux planteurs de canne à sucre de 19 millions d’euros par an sur les six prochaines années est financée par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Le plan de résilience gouvernementale a permis de déployer une enveloppe de dix millions d’euros pour compenser une partie des surcoûts liés à l’alimentation animale dans les outre-mer. Près de soixante millions d’euros de projets ont été acceptés sur les différents volets du plan de relance. Le soutien du ministère des outre-mer à l’ODEADOM passera de trois à six millions d’euros en 2023 et sera orienté sur les besoins des productions destinées à la consommation locale. Les mesures de France 2030 sont ouvertes aux territoires ultramarins, notamment les aides aux investissements innovants, les démonstrateurs territoriaux vers la transition agroécologique. Ces dispositifs pourront être adaptés, si nécessaire, aux besoins spécifiques des outre-mer. Afin d’engager les outre-mer dans la planification écologique portée par la première Ministre, les ministres ont demandé au CA de l’ODEADOM de conduire, en lien avec les services de l’Etat, des concertations pour pouvoir construire, territoire par territoire, une stratégie adaptée pour aller vers l’autonomie alimentaire tenant compte des enjeux liés à la souveraineté alimentaire et au changement climatique, et des travaux menés dans le cadre des comités de transformation agricole des outre-mer.
Cette démarche collégiale associant les collectivités et les acteurs professionnels, s’inscrit dans les travaux initiés à la demande du Président de la République, suite à sa rencontre avec les élus ultramarins le 7 septembre, en vue de repenser la relation entre l’Etat et les outre-mer et améliorer la mise en œuvre des politiques publiques dans ces territoires. Ces travaux seront présentés lors du prochain salon international de l’agriculture et permettront d’envisager la présentation de modifications du programme POSEI à la Commission européenne à l’été 2023. Les concertations qui vont débuter permettront de coordonner les différents soutiens publics existants et engager l’agriculture résolument dans la démarche agroécologique, la résilience climatique et la souveraineté alimentaire. Il a enfin été annoncé le lancement prochain d’une concertation nationale sur le pacte de renouvellement des générations, qui associera étroitement les outre-mer avec une attention particulière à la situation de Mayotte aujourd’hui impactée par de fortes tensions locales.

Le président du Rassemblement national à Mayotte le 8 décembre

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president-du-rassemblement-national-a-mayotte-le-8-decembreÉlu récemment président du Rassemblement national et prenant la suite de Marine Le Pen, Jordan Bardella cite régulièrement le cas de Mayotte pour mettre en avant des problèmes liés à l’immigration. Il joint le geste à la parole en annonçant qu’il sera sur l’île la semaine prochaine, notamment le 8 décembre, en plein débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi immigration. Plébiscité lors de la dernière élection présidentielle (Marine Le Pen a récolté 42.7% des voix mahoraises au premier tour, son meilleur pourcentage au niveau national), le parti souffre encore d’un ancrage local compliqué. Aucun représentant de la formation d’extrême-droite n’est élu sur l’île (seul le conseiller départemental Daniel Zaïdani est un vif soutien de la fille de Jean-Marie Le Pen) et le dernier candidat aux législatives (Saïdali Hamissi) n’a pas dépassé les 3% au premier tour.

Une semaine dédiée au dépistage du VIH et des IST partir de samedi

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semaine-dediee-au-depistage-du-vih-et-des-ist-partir-de-samediDu samedi 5 au 12 Décembre, l’association Nariké M’sada, la Protection maternelle et infantile (PMI), le centre hospitalier de Mayotte (CHM), et plusieurs associations du territoire en partenariat avec l’Agence régionale de santé de Mayotte, se mobilisent pour informer la population sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et proposer des dépistages rapides du VIH, des hépatites B et C et du papillomavirus. En effet, les IST peuvent se transmettre lors de rapports sexuels non protégés par un préservatif. 422 personnes vivant avec le VIH sont actuellement suivies au Centre Hospitalier de Mayotte dont 62 personnes ont découvert leur séropositivité cette année. Les femmes représentent la majorité des personnes testées positives au VIH car elles sont davantage dépistées que les hommes, notamment au moment de la grossesse. Mais le VIH n’est pas la seule IST qui circule sur le territoire. Selon l’enquête Unono Wa Maore, le taux d’infection par l’hépatite B est dix fois plus élevé à Mayotte qu’en métropole, et l’infection par les chlamydias touche une personne sur dix à Mayotte contre 1 personne sur 100 en métropole.

semaine-dediee-au-depistage-du-vih-et-des-ist-partir-de-samediPour se protéger et protéger son partenaire, le dépistage est le seul moyen efficace pour savoir si on est infecté.e par le VIH/Sida ou par une autre IST. En cas d’infection, il permet une prise en charge thérapeutique rapide et efficace, et aussi d’éviter de transmettre l’infection à d’autres partenaires. On peut se faire dépister à tout moment pour se rassurer et connaitre son statut, après chaque prise de risque, c’est-à-dire après un rapport sexuel sans préservatif, avec un partenaire dont on ne connait pas le statut, quand on a une relation stable et régulière avec le/la même partenaire et qu’on ne veut plus mettre de préservatif. Les deux partenaires réalisent alors un dépistage. Les lieux de dépistages gratuits et ouverts à tous toute l’année sont le Cegidd (centre gratuit d’information de dépistage et de diagnostic) du CHM à Mamoudzou (pour un dépistage complet de toutes les IST), auprès de l’association Narike M’Sada et dans les pharmacies (pour un dépistage rapide du VIH, Hépatite B et Hépatite C), auprès de tous les médecins et sage-femmes lors d’une consultation médicale (CHM, centres de référence, PMI, cabinet libéral, maternités…). Le 1er décembre étant la journée mondiale de lutte contre le sida, il y a des actions sur le territoire, notamment un dispositif itinérant de sensibilisation et de dépistage du VIH-Sida, hépatite B, hépatite C et papillomavirus sera disponible dans plusieurs communes de l’île, des actions de sensibilisation, de dépistage ou encore l’organisation d’un tournoi de foot, ce samedi, à Dembéni.

La Deal deviendra la Dealm au 1er janvier 2023

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La Deal (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) de Mayotte s’est invitée au conseil des ministres, ce mardi. En effet, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a présenté un décret relatif à la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer à Mayotte. « Celui-ci s’inscrit dans le cadre de la circulaire du Premier ministre du 24 juillet 2018 relative à l’organisation des services de l’État sur le territoire et intervient à la suite d’une proposition des préfets de Mayotte et de la Réunion formulée en mai 2019 », a rappelé le ministre. Pour une question d’organisation et des missions, la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Mayotte intégrera une dimension maritime. A Mayotte, ce qui relève du lagon est dévolu normalement à l’unité territoriale de la direction mer Sud océan Indien (DMSOI). « Cette transformation doit permettre notamment de gagner en lisibilité et en efficience pour une action de l’Etat renforcée sur le territoire mahorais. Les synergies créées permettront de mieux répondre aux enjeux maritimes », fait valoir le ministère, avant de rappeler que l’évolution sera effective au 1er janvier 2023. En conséquence, la Deal deviendra la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm).

Vers un droit conventionnel à Mayotte ?

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Deux chargés de mission de l’Institut National du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (INTEFP) sont en visite dans le département jusqu’au samedi 3 décembre. Ils sont là pour construire avec la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), les partenaires sociaux et les acteurs du monde économique et social, un cadre favorisant le développement d’un droit conventionnel à Mayotte. Ces experts s’entretiendront successivement avec les organisations professionnelles d’employeurs, les syndicats de salariés et les services de l’État. Après des entretiens qui se déroulent tout au long de cette semaine, un séminaire de lancement se tiendra au cours du premier trimestre 2023, ainsi qu’un plan de formation pour préparer les partenaires sociaux et les futurs présidents de commissions mixtes paritaires à leurs rôles respectifs. La démarche portée par l’INTEFP vise à accompagner les acteurs locaux à développer la négociation collective sur trois niveaux, le dialogue social territorial, la négociation interprofessionnelle départementale et la négociation collective de branche locale dans les secteurs choisis par les partenaires sociaux pour leur forte implantation à Mayotte et mener ces négociations par le biais de commissions mixtes paritaires présidées par un représentant de l’État rompu aux pratiques du dialogue social.

« L’action de l’État en vue du développement d’un dialogue social constructif au service du développement économique de Mayotte, se poursuit et s’inscrit complètement dans le processus de convergence sociale attendue dans le territoire. L’objectif essentiel est de permettre, très rapidement, aux acteurs du dialogue social et économique du territoire d’avoir tous les leviers pour négocier des règles qui prennent mieux en compte les attentes des salariés comme les besoins des entreprises. Le préfet de Mayotte recevra les chargés de mission de l’INTEFP, pour faire le point de leur visite et assurer l’ensemble des acteurs du monde économique et social de l’appui et de l’accompagnement des services de l’État tout au long du processus envisagé », fait valoir la préfecture.

Ouverture des demandes de subventions aux associations à Mamoudzou

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La Ville de Mamoudzou lance sa campagne de subventions pour l’année 2023. En effet, elle apporte « un soutien financier aux associations de la commune afin de développer et favoriser les activités de proximité dans les villages et quartiers. Cette aide sous forme de subvention est accordée aux associations œuvrant dans les domaines de la jeunesse, des sports, de la culture, de la citoyenneté, de l’environnement, du socio-éducatif et de l’insertion afin de leur permettre d’exercer leurs activités courantes dans de bonnes conditions, de financer la réalisation de leurs activités et projets spécifiques et de contribuer au financement des opérations particulières et exceptionnelles », informe la municipalité via un communiqué.

Les demandes peuvent se faire dorénavant sur le site www.mamoudzou.yt (rubrique Démarches). « Les dossiers papiers ne seront pas considérés comme recevables. Aucune dérogation ne sera accordée en 2023. Attention, il doit être utilisé un seul et unique compte utilisateur par structure », prévient la Ville. « Tout dossier incomplet ne pourra être transmis : toutes les informations doivent être complétées et les pièces jointes marquées d’une étoile « * » sont obligatoires. » Contact : 02 69 63 77 59.

Des nouvelles coupures d’eau dans le sud et le centre de Mayotte

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Outre la mise en place de tours d’eau sur le nord de l’île, les communes du sud et du centre connaissent également des galères dans l’approvisionnement ces jours-ci. Une nouvelle fois, ce jeudi, des coupures y ont eu lieu. La première est intervenue, dès le matin, « à la suite d’une nouvelle casse sur la conduite d’adduction qui alimente le sud ». Pour pallier le manque, des citernes d’eau potable étaient positionnées à Kani-Kéli (au niveau du terrain de football), à Chirongui (à côté de l’école et du distributeur BFC) et à Bouéni (grande place publique au niveau de la MJC). La société mahoraise des eaux avait bon espoir de « rétablir la distribution d’eau potable dans des conditions normales », jeudi soir, vers 20 h, en fonction du niveau de remplissage des réservoirs. Plus tard dans la journée, toujours en rapport avec la casse, il était néanmoins annoncé que les communes de Sada, Ouangani, Chiconi et Dembéni allaient être privées d’eau potable à partir de 17h à cause des « niveaux des réservoirs trop bas pour assurer une distribution normale ».

Total accepte de baisser son prix sur le carburant aviation

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Interpellé le 9 novembre, en commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Patrick Pouyanné a répondu à la députée Estelle Youssouffa sur le prix du carburant aviation qui est à Mayotte plus cher qu’à La Réunion. Pas forcément au courant des tarifs pratiqués sur l’île, le jour de son audition, le PDG du groupe Total s’est renseigné et admet que « la taille réduite du marché mahorais du carburant aviation génère des surcoûts opérationnels et une complexité logistique qui ont un fort impact sur nos coûts et donc sur le prix de vente ». Toutefois, il s’est engagé auprès de la représentante de la première circonscription de Mayotte à mettre en place « une grille de remise sur le prix de base pour les compagnies aériennes principales, en particulier Air Austral ». Il n’exclut pas des « mesures incitatives additionnelles » pour ces mêmes compagnies, conditionnées cette fois à un plus gros volume.

Le chauffeur de bus agressé à Majicavo-Koropa reprend du service

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Blessé aux mains par des éclats de bouteille, le conducteur du bus agressé à Majicavo-Koropa, le 16 novembre, reprend le volant ce vendredi, confirme la société Matis. Il ramenait ce jour-là des élèves à Mamoudzou quand une bande de Majicavo-Dubaï a tendu un guet-apens et s’en est pris aux jeunes de Kawéni à l’intérieur du véhicule. « La direction de Matis exprime, à cette occasion, sa satisfaction et souligne l’extraordinaire résilience de ce conducteur et au travers de lui, celle de l‘ensemble des conducteurs du réseau de transports scolaires Halo’ », fait remarquer la société de transport scolaire. « Bien que mise à mal par des actes de malveillance à répétition, notre profession ne reculera pas devant la délinquance. »

Confidentiel : une quarantaine de caméras en plus dans les rues de Mamoudzou

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Aux 66 caméras de vidéosurveillance installées sur le territoire de Mamoudzou, sont en train de s’adjoindre 40 nouvelles caméras de nouvelle génération en cours d’installation.

Confidentiel : le cinéma Alpajoe pourrait ouvrir avant la fin de l’année

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La commission hygiène et sécurité est passée au cinéma Alpajoe de Mamoudzou. L’avis favorable et les derniers aménagements en cours devraient permettre au cinéma de rouvrir ses portes avant la fin de l’année.

Mayotte veut aller vers la souveraineté alimentaire

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Deux représentants de la direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Mayotte (Daaf) sont intervenus aux côtés de Sofiata Souffou, vice-présidente de la chambre de commerce et d’industrie (CCI), lors de la deuxième après-midi du forum économique, ce jeudi 1er décembre. L’objectif, aborder les projets du territoire pour structurer la filière agricole.

Structurer l’agriculture mahoraise en industrialisant les filières, c’était le thème de l’après-midi de la deuxième et dernière journée du forum économique, ce jeudi 1er décembre, au cinéma Alpajoe. L’occasion pour les acteurs du territoire de faire le point sur les différents projets.

« Mayotte est la porte d’entrée sur le marché franco-africain et européen. Nous sommes convaincus que notre île est un territoire idéal pour jouer un rôle économique majeur via sa position. » C’est en ces termes que Sofiata Souffou, vice-présidente de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Mayotte, a introduit la deuxième après-midi du forum économique de Mayotte. Organisé par le Département de Mayotte et l’Adim (Agence de développement et de l’innovation de Mayotte), il se tenait au sein du cinéma Alpajoe de Mamoudzou. Pour la CCI, l’un des enjeux du développement économique de l’île est sa capacité à structurer son agriculture afin d’aller vers davantage de souveraineté alimentaire en industrialisant les filières.

L’une des priorités est ainsi la mise en place d’une cuisine centrale pour « fournir des repas équilibrés aux élèves, qui ne disposent pas de cantines scolaires ». Pour Sofiata Souffou, « cela répondrait à un besoin du territoire et permettrait de lutter contre l’obésité. Aujourd’hui, il y a un problème de qualité et de quantité ». Dans le même temps, ce projet permettrait de créer de l’emploi et de favoriser la production locale. Cette cuisine centrale pourrait en effet dynamiser la filière agricole, en lui proposant des débouchés.

« Une agriculture de subsistance »

En parallèle, le territoire veut donc développer des unités de transformation. « A Mayotte, il s’agit principalement d’une agriculture de subsistance, informelle. De nombreux agriculteurs ne vendent pas leur production », indique Philippe Emery, responsable service économie agricole de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf) de Mayotte. Notamment parce que les contraintes sont nombreuses : insécurité, vols et surtout difficultés d’accès au foncier. « Le conseil départemental met en place des aides pour permettre aux agriculteurs de s’installer. Mais aujourd’hui, de nombreuses exploitations sont peu productives », complète-t-il.

Un abattoir de volaille a déjà été créé l’année dernière pour atteindre à terme 1.500 tonnes de denrées alimentaires. Et un second abattoir de boucherie devrait bientôt voir le jour pour les bovins et les ovins. « Normalement, les animaux doivent être abattus de cette manière. Aujourd’hui, tous les abattages de zébus, notamment, sont illégaux. Cela pose un problème de salubrité », souligne Patrick Garciachef du service de l’alimentation au sein de la Daaf de Mayotte. En parallèle, une plateforme de transformation de végétaux devrait également être créée. « Grâce aux produits locaux et à des filières de transformation sur le territoire, nous pouvons arriver à une autosuffisance », assure le responsable service économie agricole. « Pour les œufs, nous y sommes déjà et pour les fruits et légumes, nous ne sommes pas loin ».

Une stratégie d’ici mi-2023

Le conseil départemental souhaite, dans le même temps, développer la production de sel de Bandrélé pour limiter les importations. La collectivité prévoit d’ailleurs de missionner un cabinet pour construire un plan d’actions pour industrialiser des filières agricoles et espère mettre au point une stratégie d’ici mi 2023.

Au-delà de la souveraineté alimentaire, structurer l’agriculture mahoraise permettrait également de développer les importations. « La demande en termes de produits tropicaux est très forte au niveau international, et le made in France apporte un gage de qualité. C’est notamment le cas avec le café ou la vanille Bourbon à La Réunion », estime Jérôme Vuillemin, directeur du pôle de compétitivité Qualitropic, qui accompagne l’île voisine dans ces projets agricoles. Des produits hauts de gamme, à forte valeur ajoutée, qui pourraient être développés à Mayotte et commercialisés dans les hôtels des îles voisines.

Le digital center comme moyen de développer les pratiques

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La convention signée, ce mercredi, entre GIP Carif-Oref et la Fondation Orange, doit permettre de mettre en place des ateliers liés au numérique. (@Orange)

L’inclusion numérique offre des perspectives extraordinaires à la jeunesse mahoraise. Au travers d’un partenariat officialisé mercredi en fin d’après-midi par la signature d’une convention le GIP Carif-Oref, la Fondation Orange s’engage à Mayotte pour développer un numérique utile à tous. Ce concept développé en Afrique il y a dix ans est transposable sur le territoire, mais également ailleurs en métropole et en Europe, avec à chaque fois, des adaptations au contexte local et aux besoins spécifiques du territoire concerné.

La directrice générale adjointe-CEO d’Orange France, Fabienne Dulac, a spécialement fait le voyage à Mayotte cette semaine pour parapher une convention de partenariat avec Youssouf Moussa, directeur du GIP Carif Oref. Cet événement qui s’est déroulé, mercredi après-midi, à la cité des Métiers à Mamoudzou marque le lancement du programme Orange Digital Center à Mayotte. Un partenariat qui s’ouvre également à d’autres acteurs du département, Mayotte In Tech de Feyçoil Mouhoussoune et Banque des territoires, représentée par Line Rogations, sa directrice de mission dans l’île. Cette synergie ainsi mise en place vise à déployer des ateliers et agir ensemble dans l’inclusion numérique à Mayotte à travers le développement de différents programmes, dans un parcours poussé et modulaire. En d’autres mots, offrir gratuitement au public la possibilité de passer de la phase découverte à l’envie d’aller plus loin au travers d’ateliers dédiés.

Les femmes mahoraises encouragées

Une initiative à saluer dans la mesure où elle vise également à agir sur le développement de l’employabilité, aussi bien en faveur des jeunes que des seniors, notamment les femmes. La fondation Orange est très impliquée dans le développement du numérique depuis trente ans, et ce concept qu’il a entrepris de dupliquer sur d’autres sols européens très prochainement a vu le jour sur le continent africain il y a dix ans. Le recul et le résultat très positifs qu’il a obtenu lui a permis de transposer l’expérience à Paris, en juin dernier. En raison des particularités locales, Orange a jugé utile de ne pas concentrer ses actions dans un dispositif unique, mais au contraire de s’appuyer sur plusieurs acteurs de terrain capables de traduire les attentes de la population. C’est le cas de Carif Oref qui dispose d’un réseau en Petite comme en Grande-Terre et avec lequel elle va pouvoir mener des opérations communes en direction des femmes, des seniors et des petites structures telles que les micros entreprises qui ont besoin de l’outil numérique pour se développer. Beaucoup d’autres associations locales accompagnent Orange dans cette démarche, à sa grande satisfaction, dans a mesure où les bénéficiaires n’ont aucun centime à débourser. « Pour nous, cette initiative sera une totale réussite lorsque les femmes mahoraises oseront aller de l’avant dans la fracture numérique et qu’elles pourront accéder à des emplois dans ce secteur très prometteur dans l’avenir. Et puis, il faut admettre que le numérique est entré dans notre vie quotidienne avec la dématérialisation de certaines démarches par l’Etat », fait remarquer Mélissa Cuttaz, en charge de la communication sur ce digital center mahorais.

En marge de cette signature de convention, des ateliers ont été organisé durant plusieurs heures dans les locaux de la Cité des Métiers. Il a été question de codage informatique, d’impression 3D pour les enfants et de démarches administratifs pour les seniors. Des ateliers qui ont fait sensation auprès des scolaires et qui ne manqueront pas de susciter des vocations au profit de Mayotte de demain. En effet, à l’aide d’un kit robotique et des Lego, des enfants ont pu construire des engins miniatures animés capable de se déplacer d’un point A à un point B grâce à des programmes injectés. Le robot « NAO » a retenu l’attention d’un grand nombre d’enfants et d’adultes, avec ses acrobaties programmées et ses mouvements de yoga, très utiles pour des personnes âgées sujettes à un handicap.

Il est peut aussi faire la joie des écoliers car il peut enregistrer les leçons à l’école et les restituer en temps utile.

La poolatomix débarque à l’hôtel Sakouli ce samedi

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A Combani, la soirée s’est éternisée jusqu’au petit matin.

Une fanfare de treize musiciens et six DJs locaux donnent rendez-vous aux fêtards, ce samedi 3 décembre, à l’hôtel Sakouli, sur la commune de Bandrélé, pour une pool-party. Un événement qui devrait réunir 450 personnes.

A partir de 16h, ce samedi, l’hôtel Sakouli accueille la Poolatomix. Cette « pool-party » (« une fête dans une piscine » en anglais) sera rythmée par une fanfare de treize musiciens, avant que six DJs locaux ne prennent le relais avec des musiques house et techno. « C’est la première fois que nous organisons une soirée dans cet endroit », souligne Jean Philippe Moya, président de l’association Atomix sound system. « La nouvelle direction de l’hôtel voulait redynamiser ce lieu et inaugurer sa nouvelle terrasse ». Au total, 450 personnes devraient être accueillies. Trois maîtres-nageurs surveilleront les baigneurs pour qu’ils puissent accéder à la piscine jusqu’à 3h du matin. Un poste de secours sera également sur place, ainsi que 25 bénévoles.

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La dernière soirée Atoween avait lieu à Combani, fin octobre.

Dix-huit artistes internationaux au Kariboum

L’association qui existe depuis quinze ans fait « la promotion des musiques électroniques, des arts visuels et des arts de rue tels que le jonglage, les acrobaties ou les tissus aériens ». Une fois par mois, elle organise une soirée dans un lieu différent. « Nous essayons de varier au maximum les endroits. Le but de tous nos événements est de financer le festival Kariboum qui aura lieu du 27 au 29 mai à Mtsangabeach. Pour cet événement, notre budget est de 100.000 euros. Nous faisons venir 18 artistes d’un peu partout dans le monde : des DJs allemands, albanais… », énumère le président de l’association. Pour le festival, 100 bénévoles seront mobilisés. Mais avant cet événement, Atomix sound system prévoit plusieurs soirées. Le 14 janvier 2023, l’association sera au restaurant La Marine, sur la plage d’Acoua. En février, elle se rendra dans le sud, vers Kani-Kéli dans un lieu qui n’est pas encore défini. Puis le 11 mars, une soirée sera organisée en Petite Terre.

Ce samedi 3 décembre, de 16h à 3h du matin, Poolatomix à l’hôtel Sakouli. Complet.

Football, basket-ball, rugby, un samedi fourni sur les terrains de sport

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Le match entre le RC Secteur sud de Mayotte et les Desperados de Mamoudzou clôt la saison de rugby à 10, ce samedi, à 17h30.

Duel entre La Réunion et Mayotte en basket, finale du championnat de rugby à 10 et fin de saison haletante en Régionale 1 de football, les amoureux de sport ont le choix, les samedi 3 et dimanche 4 décembre.

Au stade de Cavani, ce samedi 3 décembre, c’est rugby. Le comité organise sa finale de championnat à 10, à 17h30. Le racing club du secteur sud de Mayotte (Bouéni) défie le Desperados rugby club (Mamoudzou). A Mayotte, la saison du ballon ovale a la particularité de se jouer en deux phases. Le championnat à 7 se joue au début de l’année civile, puis celui à 10 se déroule de septembre à décembre. Leaders de leurs poules, Bouéni et Mamoudzou se retrouvent logiquement en finale après avoir écarter Combani et Koungou, la semaine dernière, à Chirongui. Le lever de rideau est prévu à 13h30, avec trois autres rencontres. Le samedi suivant, le vainqueur sera le représentant de Mayotte dans un duel, lui aussi organisé à Mayotte, contre le meilleur club réunionnais. Pour rappel, en février 2022, c’était le Desperados qui avait battu le club du Tampon.

Un Mayotte-La Réunion sous les panneaux

En basket, deux places sont à aller chercher pour se rendre en métropole, ce samedi, au gymnase de Pamandzi. En Coupe de France, les féminines du Fuz’ellips de Cavani et du Tampon se rencontrent à 13h. Redoutables, les Réunionnaises ont infligé un sévère 99-27 au BC M’tsapéré lors de leur dernière venue au mois de mai. Et ce sont justement les garçons du BCM qui auront l’occasion de laver l’affront. Ils feront face au Basket club dyonisien (Saint-Denis), à 15h. Cette même équipe s’était inclinée à Labattoir (75-72) au terme d’un match tendu contre le Vautour. Si les deux équipes veulent participer au prochain tour, elles n’ont plus le choix, il faudra montrer laquelle est la meilleure de l’océan Indien.

Quatre premiers de Régionale 1 qui jouent à la maison

Il ne reste que trois matchs avant l’ultime coup de sifflet, c’est dire si cette treizième journée initialement reportée est importante aux yeux des quatre premiers du championnat de Régionale 1 toujours en course pour le titre. Cette journée a ceci de particulier que les quatre, FC M’tsapéré (40 points), les Jumeaux de M’zouazia (38 pts), l’AS Kawéni (37 pts) et l’AJ Kani-Kéli (36 pts), se produisent à domicile, à 15h. Seul match ce dimanche, le leader accueille le FC Bandrélé. Alors que ce samedi, les champions en titre sont les hôtes de l’AS Rosador, l’ASK reçoit les Abeilles de M’tsamboro, tandis que M’tsangamouji se rend à Kani-Kéli y défier l’AJ. En bas du classement et à égalité de points, l’USCP Anteou (Poroani) et l’AS Bandraboua s’affrontent dans une rencontre qui s’annonce déjà cruciale pour le maintien.

Caribus : Des navettes gratuites comme solution aux embouteillages

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Les journées des mardi 29 et mercredi 30 novembre ont été particulièrement compliquées pour les automobilistes et les chauffeurs de camions. Beaucoup ont été ralentis par le rond-point de Passamaïnty actuellement concerné par les travaux du Caribus.

La première tranche des travaux du Caribus dans le sud de Mamoudzou avance, avec depuis ce mardi 29 novembre, la mise en place d’une déviation et d’une circulation alternée. Comme les usagers de la route ont pu s’en rendre compte, ce système a engendré des embouteillages, déjà quotidiennement présents sur cet axe. La Cadéma (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou) envisage de mettre des bus dès la semaine prochaine pour réduire le trafic de voitures.

Et si Caribus était mis en place un an à l’avance ? A la vue des désagréments subis par les automobilistes empruntant la route nationale 2 et de la durée prévisionnelle de deux mois de chantier, Rachadi Saindou, le président de la Cadéma (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou), a lancé des études afin de proposer une solution temporaire. « Nous espérons proposer, dès la semaine prochaine, la mise en place de bus-navettes à partir de Hajangua, pour les personnes arrivant du sud de l’île, et depuis Tsararano, pour les personnes venant de l’ouest », explique-t-il.

Rachadi Saindou, président de la Cadéma (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou) reconnaît que « la collectivité n’avait pas prévu que le problème de circulation allait être si important ».

Concrètement, c’est une dizaine de navettes gratuites qui sera déployée, avec un premier départ aux alentours de 5 heures d’Hajangua et de Tsararano. Quant au retour, les bus partiront vers 15h30 de Mamoudzou (parking des taxis Sud). « Nous n’avions pas prévu que le problème de circulation allait être si important et causer autant de désagréments », concède le président de la collectivité.

« Le pic du dérangement est derrière nous »  

Pour rappel, ce chantier, concerne la pose de canalisations du réseau d’eau potable, ainsi que les travaux de traversées de chaussée sur deux giratoires. « La réalisation de ces travaux provoque une déviation via les futures voies de bus. La circulation de la route nationale se retrouve donc, sur pôle d’échange multimodal, qui n’est pas configuré pour recevoir autant de véhicules. La signalisation verticale a été renforcée et la signalisation horizontale va l’être également. Une chicane a également été résorbée pour permettre un meilleur passage », indique Jean-Français Bergéal, directeur de projet de Narendré, groupement de maitrise d’ouvrage du projet Caribus.

La Cadéma promet que « la circulation devrait redevenir à la normale ».

Il ajoute également qu’« au-delà du carrefour en lui-même, les automobilistes sont ralentis par cette signalisation. Il faut que chacun s’approprie cette déviation ». La durée des feux provisoires va être également modifiée avec l’allongement du feu de circulation installé à la sortie de Passamaïnty. « Avec ces modifications, la circulation devrait redevenir à la normale. Le pic du dérangement est derrière nous, maintenant, ça ne peut que s’améliorer », estime Jean-François Bergéal.

En attendant, la Cadéma mise beaucoup sur ces navettes, qui seront vues comme un test, afin de réduire la pression automobile et de fluidifier la circulation intense des heures de pointe. « Nous proposons une solution et c’est à chacun de participer. C’est l’affaire de tous ! », rappelle Rachadi Saindou.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes