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Guerre au Congo : Félix-Antoine Tshisekedi cherche du soutien à Moroni

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C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

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Discorde à la mairie de Mamoudzou

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Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Le dirigeant congolais Félix-Antoine Tshisekedi dénonce une guerre injuste imposée par son voisin, le Rwanda. Il a donc rencontré dernièrement Azali Assoumani qui, sauf surprise de dernière minute, doit prendre la tête de l’Union Africaine pour un mandat d’un an, à l’issue du prochain sommet de l’institution panafricaine prévu à Addis-Abeba (Éthiopie), à partir du 18 février.

 A moins de deux semaines de sa prise de fonction à la tête de l’Union Africaine, Azali Assoumani, sait déjà ce qui l’attend. Durant son mandat d’un an, qui doit normalement commencer le 19 février prochain, le président comorien aura à gérer de très lourds dossiers à l’instar du conflit armé de l’Est de la République démocratique du Congo. Le pays est en proie à une guerre depuis plusieurs années. Pendant sa visite de moins de 24h de ce jeudi, le président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi, a plaidé sa cause auprès de son homologue comorien. Officiellement, le dirigeant congolais était venu renforcer la coopération bilatérale avaient indiqué des sources de Beit-Salam. Mais personne ne doutait que le dirigeant congolais profiterait de sa venue pour parler de la guerre qui sévit dans le nord-Kivu. « C’est un vrai frère qui avait cherché à venir me voir. En tout cas, j’attendais cette visite qui est arrivée à point nommé car dans le cadre des responsabilités que l’Afrique, plus particulièrement mes frères de l’Afrique de l’Est ont accepté que j’occupe ce mois-ci  de février, il est venu m’assurer de sa solidarité et de son soutien et m’exprimer ses souhaits de bonne réussite », a déclaré, le président comorien, lors de la conférence de presse conjointe. Les discussions portaient aussi sur les problèmes qui touchent le continent a ajouté Azali Assoumani. Il a cité entre autres les conflits inter-étatiques, le terrorisme ou encore changements de constitution. « Ce sont tous des problèmes qui préoccupent l’Afrique. On a intérêt à trouver des solutions. Ainsi, nous avons passé en revue tous les conflits. Bien sûr, nous ne pouvions pas ignorer le cas de la région des grands lacs », a précisé le chef de l’État comorien qui, sauf surprise de dernière minute, doit prendre la tête de l’Union Africaine dans les jours qui viennent et succéder à Macky Sall.

Guerre barbare

 Sans langue de bois, le président congolais, Félix Tshisekedi qui foulait pour la première fois le sol de l’archipel, a reconnu avoir discuté de la situation sécuritaire de son pays avec son homologue. « Il n’y a personne aujourd’hui dans ce monde qu’un Congolais n’aborderait sans lui parler des problèmes de ce pays. Partout où je suis passé d’ailleurs, je reviens de Cape Town, en Afrique du Sud, où se tenait une conférence minière, l’African Mining Indaba, j’ai quand même saisi de cette occasion et profité de la tribune pour parler de mon pays, de cette guerre barbare et injuste que nous impose le Rwanda », a-t-il révélé. Du prochain président de l’Union Africaine, Azali Assoumani, seul candidat en lice, Tshisekedi qui a déjà dirigé l’instance panafricaine en 2021, attend qu’il aide à ramener la paix. « Parce que nous ne voulons pas de guerre avec les pays de la région. C’est très mauvais et horrible. On sait quand elle commence mais jamais lorsqu’elle se termine. Vous voyez ce qui se passe en Ukraine. Moi, je veux me consacrer au développement de mon pays, ma région et celui de mon continent », a plaidé, le successeur de Joseph Kabila, jeudi soir, à Beit-Salam, avant de reprendre le vol. Tshisekedi qui dirige le Congo depuis 2019, ne se leurre pas et admet qu’en un an de mandature à la tête de l’Union Africaine, on ne peut tout résoudre. Toutefois, a-t-il poursuivi, il est possible d’impulser des initiatives que les prochains dirigeants de l’institution pourraient pérenniser.

Visite du ministre rwandais en janvier

Dans le sérail comorien, on refuse de faire des promesses particulières. « Le président Azali appuiera les mécanismes mis en place pour la reprise du dialogue incontournable pour mettre fin aux conflits ici et là. Ses engagements s’inscrivent dans les démarches entreprises dans le cadre régional », a glissé un ministre comorien. Dans l’Est de la RDC, de nombreux groupes armés à l’instar du M23 sévissent depuis plusieurs années obligeant des milliers de congolais à fuir la région du nord Kivu. La plupart de ces réfugiés rejoignent les pays de la zone : Angola, Zambie, Rwanda. Selon les Nations Unies, ces hostilités ont contraint plus de 520.000 personnes à se déplacer pour échapper les atrocités. Les autorités congolaises ont toujours dénoncé des ingérences étrangères, notamment Rwandaises et Ougandaises. Paul Kigali a toujours nié toute implication. Sauf que depuis fin décembre dernier, des experts mandatés par les Nations Unies ont rendu un rapport dans lequel ils affirment que des troupes des forces de défense rwandaises (RDF) apportaient un soutien à la rébellion du M23. Les preuves récoltées couvraient la période de novembre 2021 à octobre 2022. Des révélations qui ont ravivé les tensions entre les deux voisins. L’Union Européenne et les États Unis n’arrêtent pas d’ailleurs d’appeler le Rwanda a cessé de soutenir les rebelles. Voulant préserver son image, le pays des Mille collines ne se laisse pas faire et veut éviter toute condamnation dans les instances internationales et régionales. C’est pour cette raison que le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, avait été dépêché à Moroni en janvier pour plaider la cause auprès d’Azali Assoumani, futur président de l’Union Africaine.

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