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12/03/10 – La CGT-Ma forme les délégués du personnel et les membres des CE

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Jeudi et vendredi dans la salle de réunion du Sieam, des représentants du personnel de la CGT-Ma ont suivi une formation au rôle et aux missions des délégués du personnel et membres des comités d'entreprise, en collaboration avec le cabinet d'expert comptable Sécafi du groupe Alfa. Sur les 25 personnes prévues, 18 se sont effectivement présentés, pour la plupart des délégués fraîchement élus, qui vont ainsi pouvoir être pleinement opérationnels. Ils viennent de tous les secteurs : EDM, BDM, Star Mayotte, Somaco, Ballou, Cananga, Total, Mission locale, Win-er, etc. "Les représentants ont normalement droit à 12 jours de formation syndicale par an dans le code du travail applicable ici, mais ils ne sont pas rémunérés. Ils doivent donc les prendre sur leurs jours de congés et certaines entreprises ont du mal à libérer leurs salariés", constate Kamiloudine Djanfar, secrétaire général adjoint de la CGT-Ma. C'est Jean-Marc Etienne, correspondant local à la Réunion du cabinet Sécafi, qui a assuré cette formation intitulée "Rôle et fonctionnement des instances comité d'entreprise et délégués du personnel".

Une formation sur les prérogatives de ces instances, la façon dont fonctionnent les réunions, les moyens mis à disposition pour agir, comme les panneaux d'affichage, les locaux, etc. "Le cabinet nous accompagne dans ces instances, surtout le comité d'entreprise pour les négociations annuelles obligatoires. Nous avons besoin de la lecture d'experts sur les comptes des entreprises pour avoir de bons argumentaires. Par exemple, chez Jumbo ou Total, on a eu les chiffres et le cabinet nous a offert sa lecture pour pouvoir mieux négocier ensuite", précise le représentant de la CGT-Ma. "Notre expertise permet aux syndicats de salariés de travailler sérieusement et d'être crédibles en se basant sur des revendications cohérentes par rapport aux marges de manoeuvre des entreprises", explique Jean-Marc Etienne. "Nos missions légales d'analyse des comptes permettent d'appuyer les syndicats dans leurs négociations, sur tous les types d'accord mais aussi sur l'organisation et la santé au travail, pour faire avancer ou du moins ne pas faire reculer, les conditions de travail".

A Mayotte, les syndicats de salariés sont dans une logique de rattrapage vers le droit commun. Quand il s'agit d'entreprises réunionnaises dont une des filiales est à Mayotte, il suffit de comparer les avantages sociaux dont bénéficient leurs homologues réunionnais, comme cela a été le cas l'année dernière chez Jumbo Score et Vindemia à la Réunion et comme ce sera le cas cette année avec SFR, prophétise M. Etienne. Cette expertise permettra d'éviter les  revendications farfelues et même d'"éviter les grèves, quand on voit avant les leviers possibles pour pouvoir négocier", selon M. Djanfar, qui se félicite de l'appui du cabinet, qui est intervenu pour la première fois l'année dernière, pendant le conflit chez Jumbo Score. "Ca nous permet d'avoir un argumentaire plus large, par exemple pour les négociations salariales : avant on parlait juste de l'inflation mais maintenant on peut regarder les comptes de l'entreprise et la santé du groupe grâce à l'expertise qui nous est donnée".

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