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07/05/09 – Une rencontre qui n’a pas répondu à toutes les attentes

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Les élus mahorais ont été reçus le 29 avril dernier par Michèle Alliot-Marie et Yves Jégo au ministère de l'Intérieur pour discuter du processus de départementalisation. Cette rencontre n'a pas apporté grand-chose de nouveau selon Saïd Omar Oili, président du Néma. " Nous avons été très surpris du contenu de cette rencontre qui n'a débouché sur aucune information nouvelle pour le processus de départementalisation, la date pour la présentation du projet de loi organique étant déjà connue.(…) Le gouvernement a-t-il un vrai projet élaboré pour Mayotte ?" s'est-il interrogé dans un communiqué parvenu mardi. M'hamadi Abdou, 1er vice président du Conseil général s'attendait à avoir plus de précisions sur ce qui va se passer dans les prochains mois. "J'ai l'impression que ce voyage ne nous a pas apporté beaucoup plus que ce que l'on savait auparavant. Je m'attendais à avoir un tableau de bord et les priorités du gouvernement. J'ai dit précédemment qu'il fallait un Plan Marshall pour Mayotte. On a tout à faire, et comme c'est l'Etat qui a l'argent, je m'attendais à ce qu'il nous fixe les priorités. Nous avons des projets, mais pour nous tout est important. Les indications qu'on a eues me semblent vagues, contrairement à ce qui se fait pour les Etats Généraux" explique le conseiller général de Bandraboua.

Saïd Omar Oili pour sa part a eu l'impression que les élus mahorais avaient été convoqués pour "se faire remonter les bretelles" quant aux projets qui font du surplace car ceux ci ne parviennent pas au gouvernement. "En clair, si les choses ne vont pas bien c'est de votre faute, vous les Mahorais. Nous déplorons cetype de rapports qui sous prétexte de mettre chacun face à ses responsabilités ne permettent pas de faire avancer les dossiers mahorais. Les élus du NEMA ont répondu que les dossiers étaient connus comme l'extension de l'aéroport, les constructions scolaires qui sont de la responsabilité de l'Etat, que le PADD n'était pas encore sorti plus d'un an après la présentation au Conseil d'Etat" argumente le conseiller général de Labattoir. M'hamadi Abdou n'a pas eu l'impression de "se faire remonter les bretelles", mais rejoint M. Oili sur le fait que tout n'est pas à mettre sur le dos des élus locaux.

"L'état civil farfelu que nous avons, ce n'est pas de notre fait. Quand la France est arrivée, il y avait 8 000 âmes à Mayotte. Il était bien plus facile de mettre en place cet état civil à l'époque, mais malheureusement, les choses ont été faites autrement." Quoi qu'il en soit, le Néma affirme qu'il fera des propositions prioritaires pour le développement de Mayotte et qu'elles seront transmises aussi bien au gouvernement qu'à l'exécutif du Conseil général à la fin du mois de mai.

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