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03/11/08 – Le Rwandais recherché pour génocide placé sous écrou extraditionnel

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Le Rwandais Pascal Simbikangwa poursuivi par un mandat d'arrêt international pour participation présumée au génocide de 1994, a été écroué à Mayotte en attendant que la justice se prononce sur son extradition, a-t-on appris samedi de source judiciaire. La demande d'extradition de M. Simbikangwa vers le Rwanda sera examinée le 10 novembre par le tribunal supérieur d'appel (TSA) de Mamoudzou, a indiqué le procureur Marc Brisset Foucault, précisant que le parquet solliciterait cette extradition. M. Simbikangwa, présenté comme un ancien capitaine des renseignements généraux du gouvernement hutu au Rwanda, s'est vu notifier vendredi le mandat d'arrêt international et l'acte d'accusation du procureur général du Rwanda, a ajouté M. Brisset-Foucault.

Pascal Simbikangwa, né en 1959, avait été interpellé mardi dans une affaire de faux-papiers. L'enquête a permis de découvrir qu'il était recherché par Interpol à la demande des autorités rwandaises notamment pour génocide et complicité et conspiration de génocide, crime organisé. Il a été écroué à Majicavo, au nord de l'île. Il a par ailleurs été inculpé dans le cadre de la procédure pour faux-papiers et aide au séjour irrégulier en bande organisée, pour laquelle il encourt jusqu'à 10 ans de prison. Des faux papiers, notamment des cartes d'identité françaises et un "matériel informatique perfectionné" servant aux faussaires ont notamment été saisis, a précisé le procureur.

Arrivé clandestinement à Mayotte en 2005, après plusieurs années de séjour aux Comores voisines, Pascal Simbikangwa, qui est cloué dans un fauteuil roulant, se livrait à Mayotte à un trafic de faux papiers sous la fausse identité de Safari Sedinawara, a indiqué vendredi la police. Le génocide au Rwanda a fait selon l'ONU 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés. Il est sujet de tensions récurrentes entre Paris et Kigali, qui accuse la France d'avoir aidé, voire participé, au génocide de 1994, ce que la France dément avec énergie. Les relations diplomatiques entre la France et le Rwanda ont été rompues en novembre 2006.

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