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03/03/10 – 18 mois ferme pour les voleurs de l’hôpital

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Ils ont entre 17 et 25 ans, ils sont en situation irrégulière et tous les trois ont avoué avoir commis des vols dans différentes administrations. Après le jugement du mineur de la bande, le matin même ; les deux autres sont passés en comparution immédiate mardi après midi. Le premier, que nous appellerons Madi, est arrivé à Mayotte en 2007, "pour avoir une vie meilleure" dit-il. Durant les auditions, il a reconnu avoir participé aux vols commis dans les locaux de l'auto-école Djoumoi, la semaine dernière ainsi que ceux d'EDM, dans la nuit du 24 au 25 février. Samedi soir, il est parti dévaliser l'IFSI, alors que sa femme est encore hospitalisée à la maternité, où elle vient d'accoucher. Une situation qui étonne le juge Yves Moatty. Il ne comprend pas pourquoi les prévenus s'en sont pris à l'une des rares structures publiques qui leur vienne en aide. Le cas du second prévenu est encore plus éloquent. Ce dernier dit être à Mayotte depuis seulement 18 jours, pour se "faire soigner à l'hôpital" explique t-il. Il dévoile une ancienne cicatrice, qui serait liée à un coup de couteau. "Comment voulezvous vous faire soigner si vous volez l'hôpital ?", demande le juge à plusieurs reprises. "J'ai volé l'hôpital parce que le médicament coûte 90 euros." Lors de son intervention, le directeur de l'hôpital, Alain Daniel a estimé le préjudice matériel à environ 13.000 euros. "L'hôpital a été visé alors qu'en ce qui concerne l'aide à cette population, nous sommes exemplaire" a-til ajouté. Malgré l'insistance de leur avocat sur leur situation précaire et les difficultés rencontrées par les sans-papiers pour trouver du travail, les deux prévenus ont écopé d'une peine de prison de 18 mois avec mandat de dépôt et cinq ans d'interdiction de séjour sur le territoire.

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