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« On ne lâchera pas sur le licenciement », assure la direction de Totalénergies Mayotte

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Au cinquième jour de mobilisation, les relations semblent toujours tendues entre la direction de Total énergies Mayotte et la vingtaine de grévistes qui demandent le retour de leur collègue licencié. Lors d’un point presse, ce vendredi après-midi, la première évoque un transfert illicite de plusieurs milliers d’euros, qui expliquerait sa décision initiale. Côté stations-services, toutes fonctionnent normalement aujourd’hui (sauf Longoni pour des raisons techniques), après un début de semaine compliqué.

Chez Totalénergies Mayotte, les négociations tout comme les automobilistes cette semaine font face à un bouchon. Au cours d’un point-presse, ce vendredi, Yasmine Saïd confirme que la difficulté vient du fait que la vingtaine de grévistes n’ont qu’une revendication. « D’habitude, il y a plusieurs points et on peut négocier », regrette la directrice de communication. Pour rappel, un pompiste de la station-service de Kawéni a été licencié, la semaine dernière, après avoir effectué un transfert de fonds en présentant sa pièce d’identité à la place d’une autre personne, a-t-il expliqué. Depuis lundi, les grévistes, dont une majorité de pompistes, estiment que c’est « un coup de pouce donné à un client habituel » et que la sanction est « trop sévère ». « Plutôt que de revenir sur la sanction injuste, le groupe préfère créer un conflit social qui affecte l’île et ses habitants », estime FO Total Mayotte, le syndicat majoritaire parmi les salariés. Dans un communiqué (voir plus bas), l’organisation appelle « la direction à revenir autour de la table ». « Il y a des procédures. En cas de fraude, il y a zéro tolérance », répond celle en charge de la communication de TotalénergiesMayotte. De plus, le groupe pétrolier a découvert la faute quand le virement de plusieurs milliers d’euros vers un pays tiers a été bloqué et signalé par la plateforme « MoneyGram ».

Des ruptures de stocks dès le dimanche soir

Ce blocage des deux parties s’est traduit par des difficultés dans les stations-service de l’île dès dimanche. La menace de pénurie a poussé bon nombre d’automobilistes à faire le plein au cas où. Alors que la livraison a été rendue difficile, lundi, par le mouvement de solidarité des chauffeurs-liveurs (seuls deux intérimaires ont effectué des livraisons), la situation est revenue peu à peu à la normale au cours de la semaine. Ce vendredi, seule celle de Longoni était fermée, mais pour des raisons techniques. « Elles sont ouvertes. C’est le premier message que l’on veut faire passer », insiste Yasmine Saïd.

Pour mettre fin à ce conflit, la direction assure qu’elle ne peut pas réintégrer le salarié fautif. Elle invite les grévistes à aider l’ex-pompiste à faire reconnaître le licenciement abusif devant le tribunal des prud’hommes. « Si le licenciement abusif est reconnu, on sera obligé de le réintégrer », rappelle la directrice de communication, qui prévient : « on ne lâchera pas sur le licenciement ».

Concernant le responsable de la boutique qui a effectué le virement à la demande du pompiste (il est le seul habilité à le faire), la direction indique qu’il a lui aussi été pénalisé.

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