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Grève chez Total : « toutes les stations sont alimentées », assure la direction

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Le conflit social perdure du côté de Totalénergies Mayotte. Direction et grévistes campent sur leurs positions depuis trois jours. La première tente de rassurer et invite les automobilistes à ne pas aller faire le plein si ce n’est pas nécessaire, car les livraisons de carburant sont réalisées normalement.

« On a l’habitude maintenant. On peut tenir trois semaines », prévient Abedi Abdallah, représentant FO Total Mayotte. Avec une dizaine de salariés de Totalénergies Mayotte, ils tiennent le piquet de grève à Longoni, depuis lundi. Le mouvement, qui a provoqué des premières ruptures de stocks dès dimanche à cause d’un afflux massif dans les stations-service, a perdu de l’ampleur à mesure que les chauffeurs-livreurs ont repris le travail. Les livraisons se font d’ailleurs plus régulièrement depuis mardi, avec en outre, la présence de gendarmes au dépôt de Longoni. Ce mercredi soir, « toutes les stations-service sont alimentées », assure Yasmina Saïd, la directrice de la communication du groupe Totalénergies à Mayotte. Elle presse d’ailleurs les automobilistes qui n’ont pas « le besoin urgent » de faire le plein de carburant de revenir dans quelques jours pour tenter de désengorger les stations, comme c’était encore le cas ce mercredi. La limite annoncée « à 20 euros » n’est même plus en vigueur, selon elle.

« Une grève illicite »

Par contre, il ne faut pas s’attendre à voir le retour des pompistes dès demain. Le motif du mouvement social reste le licenciement d’un pompiste de la station-service de Kawéni, la semaine dernière. Selon le syndicat FO Total Mayotte, l’homme a voulu aider un client habituel en présentant sa carte d’identité au responsable de site (le seul habilité à faire les transferts de fonds « MoneyGram »). Il s’agit « d’un coup de pouce », pour ses collègues, « une cause réelle et sérieuse de licenciement » pour la direction. Celle-ci va même plus loin en considérant cette grève comme « illicite » parce qu’elle est faite par solidarité pour « un motif strictement personnel » et non pour des revendications liées aux droits des salariés grévistes, Si elle assure que le dialogue social perdure, Abedi Abdallah indique n’avoir reçu « aucun coup de fil de la direction ».

La réintégration du pompiste demeure la condition sine qua none d’un retour au travail, que la grève soit jugée légale ou non, prévient le syndicaliste, qui demande d’ailleurs pourquoi le responsable du site, qui a réalisé la transaction, n’a pas été sanctionné lui aussi.

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