Le Midi Libre a annoncé, le 5 octobre, que deux jeunes hommes originaires de Marseille sont décédés dans un accident de la route à Nîmes, à la fin du mois de septembre. L’un d’eux serait lié à la mort du jeune Fayed, le soir du 21 août. Le Mahorais de dix ans s’était retrouvé au milieu d’une fusillade à Pissevin, quartier nîmois où vit la famille du gamin de Poroani. Porté par son oncle à l’hôpital, il n’avait pas survécu. « L’enquête, confiée à la juridiction interrégionale de Marseille (Jirs), chargée des plus importants dossiers de criminalité organisée du Sud-Est, s’était concentrée sur des individus cagoulés aperçus dans une Mégane grise », explique le quotidien local. « Sur des munitions prélevées sur la scène de tir du 21 août au soir, on aurait retrouvé un ADN similaire à celui d’un des jeunes hommes morts route d’Avignon », poursuit le journal, qui lie la fusillade à la guerre que se livrent gangs locaux et marseillais pour ce quartier qui sert de plateforme au trafic de drogues.