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Le récif corallien sous le coup de crayon des élèves

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

« Epatée ». C’est le sentiment qui prédominait chez Pascale Chabanet, directrice de recherche à l’IRD Reunion, à l’issue d’un atelier de sensibilisation à la protection des écosystèmes coralliens organisé la semaine dernière dans une classe de CE1 à Iloni. « Lors de notre premier passage en mars (voir Flash Infos, les élèves dessinaient une mer vide, sans poissons. Nous avons constaté la semaine dernière qu’ils dessinaient des requins, des poissons perroquet, des oursins ou encore des concombres de mer  », poursuit-t-elle. « Il y a un vrai progrès des élèves sur la perception qu’ils ont du milieu marin. »

En compagnie de Rakamaly Madi Moussa, biologiste marin, Gorgeta Stoica et de Bernard Surugue anthropologues, et de Stéphanie Carrière, éco-ethnologue, Pascale Chabanet est retournée dans 5 classes de CE2 (Mamoudzou, Kawéni, Iloni, Nyambadao et Mtsamoudou) pour évaluer les effets de la mallette pédagogique Mareco, distribuée au mois d’avril aux enseignants.

Organiser des sorties dans le lagon

Cette mallette a été créée en 2008 par Pascale Chabanet et Jocelyne Ferraris, chercheurse à l’IRD. Elle sert de support à un programme de recherche à l’échelle des Dom-Tom et de la région océan Indien (Madagascar notamment). Elle a été mise en œuvre grâce au soutien financier de la Fondation de France, des fonds FEDER Réunion (Europe, Etat Français et région Réunion), et de la Western Indian Ocean Marine Science Association (WIOMSA). Elle se compose d’un livret et de trois jeux de société. Le premier est un jeu de 7 familles du récif, dont le but est d’apprendre la biodiversité en s’amusant. Le deuxième jeu est un album de coloriage ciblé sur les menaces naturelles ou humaines qui pèsent sur le récif. Le troisième jeu est un jeu de plateau qui montre l’importance de gérer un espace naturel, ici un récif corallien, tous ensemble (habitants du bord de mer, pêcheurs, plongeurs…).

« Après cette deuxième session d’intervention dans les écoles, le but serait de pouvoir intégrer cette mallette dans les programmes scolaires, explique Pascale Chabanet. « J’appelle aussi les enseignants à organiser des sorties pour faire découvrir le lagon aux élèves, dans le cadre de projets pédagogiques », dit pour sa part Rakamaly Madi Moussa. Les enseignants du 1er degré peuvent notamment répondre à l’appel à projets interne lancé chaque année par le vice-rectorat à la rentrée (« classes de découverte »). Les enseignants du second degré peuvent quant à eux répondre à un appel à projets lancé chaque année par le Parc Marin à la rentrée.

OL

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