L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Jadelhak Cheick-Ahmed : jeunesse, réussite et partage

À lire également

Miss Mayotte : “Je voudrais que les gens retiennent un côté positif de Mayotte”

Dernière ligne droite pour Eva Labourdere. Du haut de ses 20ans, la Mahoraise représentera son île demain soir, lors de l’élection de Miss France2020, retransmise en direct depuis le Dôme de Marseille. Une belle occasion de mettre le territoire sous le feu des projecteurs et peutêtre, de faire mieux qu’Esthel Née, 3ème dauphine de Miss France 2009, la meilleure place jamais gagnée par une femme de l’île à ce concours.

Safia Remery : Une femme mystérieuse devant la caméra

Son visage est connu du grand public. Safia Radjabou Remery a tourné dans des publicités mahoraises, mais on parle surtout d’elle pour ses rôles...

Isma Kidza, un photographe sous tous les plans

Des ses propres mots, Isma Kidza est un “fou de la photo”. Autodidacte qui s’affranchit des règles de la photographie, ce quadragénaire capte chaque...

Salama Youssouf, un parcours exemplaire pour la première notaire mahoraise

Son nom vous est peut-être inconnu mais Salama Youssouf est entrée dans l’histoire de Mayotte depuis peu. Elle est désormais la première notaire mahoraise...

Jadelhak Cheick-Ahmed, 24 ans, est chef de projet pour la mise en ligne des Airbus A220 à La Réunion. Si le jeune mahorais a réussi à réaliser ses rêves, il espère aujourd’hui inspirer les étudiants de son île, ou au moins les motiver.

Issu de la première promotion Sciences de l’Ingénieur du lycée de Kahani en 2013, Jadelhak Cheick-Ahmed vit aujourd’hui son rêve : travailler dans l’aéronautique. Passionné d’aviation depuis son enfance, le jeune homme travaille maintenant chez Air Austral. « Je voulais comprendre comment ces grosses boîtes métalliques arrivent à voler avec 500 personnes à son bord à 11.000 km d’altitude en toute sécurité », explique-t-il. Sa passion, il la tient de sa curiosité, de son envie de savoir, et surtout de comprendre. « J’ai toujours voulu me raccrocher au maximum à l’aérien, toutes les notions que j’étudiais en cours j‘essayais de les ramener à l’aviation. »

jadelhak-cheick-ahmed-jeunesse-reussite-partage-1

C’est cette passion qui l’a poussé à partir étudier à La Réunion, puis en métropole, malgré son amour pour son île. Aujourd’hui, son rôle est de coordonner toutes les équipes travaillant à la conception des avions A220 de la compagnie réunionnaise, du constructeur de l’avion au Canada à la formation des mécaniciens par un organisme européen. C’est cette pluridisciplinarité qui lui plaît le plus dans son travail, lui permettant d’être en lien avec beaucoup de services, auparavant méconnus. Pour lui, partager cette passion qui l’anime est très important, notamment avec les jeunes de son île.

 

“Aujourd’hui je suis là et si je peux aider les jeunes, c’est avec grand plaisir”

 

Fraîchement diplômé, en février 2020, de l’ELISA (école d’ingénieurs des sciences aérospatialesà à Saint-Quentin, Jadelhak voit déjà plus loin. Le jeune homme a conscience d’être regardé dans son département, et il espère inspirer certains étudiants, ou du moins, les motiver. Il explique que son envie de partage est grandissante. Cet amoureux des avions a même passé un diplôme pour enseigner l’aéronautique dans les collèges et les lycées. “J’ai envie de dire aux jeunes de faire leur maximum pour réussir, si moi je l’ai fait, tout le monde peut le faire.

Il relativise sur le fait que le parcours n’est pas évident et qu’il faut parfois s’accrocher. Mais que le jeu en vaut la chandelle. Il s’épanouit aujourd’hui dans son travail, grâce à sa ténacité. “Quand j’étais en prépa, je me disais que l’échec n’était pas une option. Parce qu’à partir du moment où tu commences à te dire j’ai une option B, c’est sûr que l’option A ne marchera pas.

 

“Au fur et à mesure, Mayotte va devenir un territoire attractif”

 

S’il travaille aujourd’hui à La Réunion, Jadelhak n’écarte pas un retour sur Mayotte dans un futur plus ou moins proche. “En tant que jeune, c’est le moment de parcourir le monde et de découvrir d’autres cultures, d’autres mentalités, d’aller prendre une richesse extérieure et de revenir à Mayotte avec une plus value.” Comme il le souligne, l’aéronautique n’est pas encore bien structurée à Mayotte mais la tendance va à l’amélioration. “On commence à avoir des pilotes, des mécanos, et j’imagine que dans un futur proche, il y en aura plus et au fur et à mesure, Mayotte va devenir un territoire attractif.

Le Mahorais garde donc beaucoup de contacts avec les jeunes de son île, en partageant son expérience, prouvant que la réussite est aussi à leur portée. “Ce que je voudrais dire aux jeunes de chez nous, c’est osez, croyez en vous, et accrochez-vous.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

À la Une

Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil...

Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni ce vendredi

Ce vendredi matin, le cadavre d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il...

Migrants à Cavani : « Ça prendra du temps, il faut le reconnaître », estime François-Xavier Bieuville

Après l’opération de recensement de ce mercredi, une autre de nettoyage est intervenue, ce vendredi matin, devant le stade de Cavani, boulevard Marcel-Henry, à...

Trois cas autochtones de choléra confirmés à Koungou

Depuis lundi, trois cas de choléra dits « autochtones » ont été confirmés dans la commune de Koungou. Un homme, une femme et un bébé, qui...

Les migrants de Cavani chassés de la rue

Depuis les environs de 9 heures, ce vendredi 26 avril, un important dispositif de gendarmes et de policiers bloque l’accès au boulevard Marcel-Henry, devant...