Un jeune homme de 18 ans a été roué de coups, mardi après-midi. Celui-ci est décédé de es suites de ses blessures.
Des tensions et des affrontements sont apparus, mardi soir, dans les villages de Cavani et M’tsapéré. Ils pourraient être en lien avec ce qui s’est passé quelques heures plus tôt. Un jeune homme de 18 ans a été frappé avec une barre de fer sur le terrain synthétique du stade de Cavani. Nous avons appris, ce mercredi 15 février, que celui-ci a succombé à ses blessures.
Au cours de l’après-midi de mardi, une bagarre a éclaté sur le terrain synthétique de Cavani. Les circonstances sont encore floues, mais le conflit pourrait trouver son origine dans les affrontements inter-quartiers. Si le bureau du procureur de la République ne peut donner beaucoup d’éléments à ce stade, il nous a confirmé qu’un jeune homme de 18 ans a été roué de coups de barre de fer et que celui-ci est décédé à l’hôpital. Dans la soirée de mardi, des bandes de jeunes s’en prenaient d’ailleurs aux véhicules et aux passants dans les rues de Cavani et M’tsapéré (voir encadré).
Un regain de tensions à Mamoudzou
Ce n’est pas la première fois que des affrontements de ce genre surviennent à Mamoudzou, mais à l’approche des vacances scolaires, ceux-là deviennent particulièrement violents. La semaine précédente, le mercredi 8 février, un élève du lycée Younoussa-Bamana a été blessé à la tête avec une arme blanche, avant de réussir à se mettre à l’abri dans l’établissement. A midi, heure de sortie des classes le mercredi, la peur n’était pas retombée et un mouvement de foule des élèves lié à des jeunes qui voulaient en découdre a été observé par des témoins. Sept interpellations ont eu lieu, dont celle du principal suspect. Mineur et connu des services de police, il sera jugé le 9 mars.
Du côté de Cavani en tout cas, avec la nouvelle de la mort du jeune agressé, la police craint de nouvelles représailles, ce mercredi soir.
Un jeune garagiste attaqué à Cavani dans la soirée de mardi
On ne peut pas confirmer si les faits de la soirée ont un lien avec ceux du stade de Cavani, quelques heures plus tôt. Un jeune homme sans histoires a subi des coups, mardi soir, rue Babous Salama, à Cavani. Selon des témoins, « Mesmer » aurait croisé un groupe d’une quarantaine de jeunes armés de pierres et de bouteilles dans un escalier qui mène à Mandzarsoa. Faisant vite demi-tour, il a tenté de fuir le groupe qui serait aussi responsable des véhicules dégradés et d’un incendie dans le bas du quartier Bonovo, quelques minutes avant. « Ils disaient qu’il était de Doujani », raconte un témoin. Il s’est réfugié dans le restaurant face à l’emplacement où il répare habituellement des scooters. « Ils l’ont poursuivi à l’intérieur pour lui jeter leurs pierres, leurs bouteilles et même un extincteur », poursuit ce même témoin. Par réflexe, la victime a réussi à se protéger en partie avec une table.
« Mesmer » a été poursuivi jusque dans le restaurant en face de l’emplacement où il répare des scooters.
Il y avait beaucoup de monde, ce mardi, place de l’Artisanat à Sada, à quelques mètres de chez Soulaïmana Noussoura. Conseillers départementaux, maire de Sada, préfet de Mayotte, présidents des Cesem (Conseil économique, social et environnemental de Mayotte) et de la CCSM (Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte) ont souhaité assister à la remise de la médaille de l’engagement ultramarin au syndicaliste et écrivain mahorais. Agée de 55 ans, l’actuel chargé de mission du conseil départemental a été distingué pour son engagement dans le développement du territoire mahorais.
« Parfois, on me dit : « Noussoura, il rêve un peu ». Je dis : « Non, Noussoura, il rêve beaucoup » , a déclaré le préfet de Mayotte, Thierry Suquet. Entouré de sa femme et de ses enfants, l’homme a affiché son immense sourire habituel au milieu des chants, des danses et des prières, toutes dirigées vers ce fidèle serviteur de Mayotte.
La ville de Koungou est confrontée à des actes de vandalisme qui ont endommagé plusieurs de ses équipements publics ces dernières années. Dernier en date, le terrain multi-sport de Majicavo-Lamir, livré en 2020 pour un coût de 280 000€, est aujourd’hui impraticable et dangereux en raison de divers vols et dégradations. La main courante a été arrachée, le portail d’accès volé, les filets détachés et la peinture du sol dégradée. « Les réparations sont estimées à plus de 35 000€ », renseigne la municipalité dans un communiqué, précisant que « d’autres équipements sportifs ont fait les frais de ces actes malveillants », et que « les établissements scolaires ne sont pas épargnés ».
La municipalité de Koungou appelle les citoyens à faire preuve de civisme et rappelle que toute dégradation d’équipement public est punie par la loi. La ville n’hésitera pas à engager des poursuites contre les auteurs et leurs tuteurs légaux si nécessaire. Le maire de Koungou, M. Assani Saïndou Bamcolo, déplore ces actes de vandalisme mais reste déterminé à améliorer la vie des citoyens. « De nouveaux équipements sportifs et culturels sont prévus pour poursuivre notre marche vers le changement », rapporte le service de la communication de la ville.
Des ateliers de poterie gratuits seront proposés aux enfants scolarisés en Petite-Terre, renseigne l’office du tourisme local sur sa page Facebook. Les ateliers auront lieu pendant les vacances de février et d’avril. Les jeunes artistes pourront s’inscrire et former sept groupes de dix élèves pour participer à la création de sept fresques sur différents thèmes tels que les tortues, les coraux ou encore la perliculture. Les ateliers auront lieu de 9h à 13h et de 14h à 16h, avec une pause déjeuner. Plus d’informations au 0639032935 ou sur Facebook : @ceramiquemayotte.
Le service des sports de Dzaoudzi-Labattoir organise une randonnée pédestre le dimanche 19 février. Le départ est prévu à 7h à l’hôtel de ville. Le parcours de la randonnée, animée par le pôle animation de la ville, comprendra des arrêts pour profiter des meilleurs points de vue de la Petite-Terre. Les participants pourront notamment admirer la mangrove de Badamiers, le lac Dziani, les crêtes de Moya, et passeront par les quartiers de la Vigie et de Ciné 2000. Les personnes intéressées pourront contacter le service des sports de la ville, via leur page Facebook, pour plus d’informations.
Dans un souci de faire face aux diverses menaces et pressions, entre autres aux espèces envahissantes, à la fragmentation des habitats liées aux différents usages, aux effets néfastes d’abandon de déchets sur un espace naturel, la communauté de communes du Sud de Mayotte (CCsud) en partenariat avec le Conservatoire du littoral se sont engagées au travers d’une convention de cogestion visant à mutualiser leurs ressources afin de protéger et de gérer durablement les écosystèmes et les paysages naturels, ainsi que les activités humaines qui s’y déroulent en tenant compte des intérêts des populations locales, des usages de loisirs et des activités écotouristiques présentes. En effet, du fait de son relief exceptionnel et en raison de la sur-fréquentation, l’îlot de Bandrélé, long de 717 m et large de 480 m, d’une superficie de 24,1 hectares subit aujourd’hui de multiples dégradations (déchets abandonnés, coupes, traces de feu, piétinement, etc.), ce qui a conduit à une perte de biodiversité et à une dégradation des habitats naturels, laissant ainsi place aux espèces exotiques envahissantes telles que la corbeille d’or (Lantana camara).
Afin de remédier à cette situation, la CCsud en partenariat avec le Conservatoire du littoral a décidé de prendre des mesures concrètes pour restaurer ce site exceptionnel et préserver ainsi sa biodiversité. Cette opération a pour objectif de stopper et de réduire la dégradation des écosystèmes particulièrement fragiles, avec notamment la plantation d’espèces indigènes patrimoniales des formations sèches dans une volonté de renforcer la valeur patrimoniale du site. Après une phase d’évacuation des déchets présentes sur l’îlot, et de lutte contre les espèces envahissantes, plus de 200 plantes indigènes de forêt semi-sèche seront déployées sur le terrain, ce mercredi. Les espèces retenues pour cette opération sont très adaptées au milieu, elles ont également une valeur culturelle, historique ou écologique significative compte tenu du climat local fortement soumis aux variations de température et d’humidité, ce qui les rend plus faciles à entretenir et à cultiver. Elles peuvent également constituer une excellente source de nourriture pour la faune locale, apportant de la biodiversité et du réconfort aux animaux sauvages présents.
Comme nombre de communes mahoraises, la ville de Bandraboua a connu une augmentation importante de ses effectifs scolaires au cours de ces dernières années. La croissance démographique et l’immigration ont créé rotations de classe et dédoublement dans les écoles. La Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte, qui suit de près le sujet, a dressé un rapport pour Bandraboua sur la période 2017-2021. « Le contrôle a donné lieu à dix recommandations dont cinq dites de régularité ont pour objet de rappeler le respect d’une règle », résume un communiqué de presse daté de ce mardi. Il note comment la commune a essayé de suivre la courbe des scolarisations avec la construction de cinq nouvelles classes et des rotations de classe « accrues ». « En dépit de ces adaptations, les équipements scolaires de la commune restent manifestement sous-dimensionnés et ne permettent pas l’accueil de l’ensemble des enfants scolarisables dans des conditions satisfaisantes. L’état général des écoles est en effet inquiétant, seules trois des treize écoles de la commune ont un reçu un avis favorable de la commission de sécurité », pointe cependant la CRC. Elle préconise davantage d’investissements dans les écoles, surtout « qu’avec un excédent de plus de sept millions d’euros fin 2021 pour un budget de 14,7 millions d’euros, la commune présente une situation financière plutôt favorable ».
Plus grand club de handball féminin de l’Hexagone, le Metz Handball (sept titres de champion sur les dix dernières saisons) a accueilli Zaliata Mlamali en 2021 pour y évoluer d’abord en équipe réserve. A bientôt 20 ans, l’ailière gauche originaire de Mamoudzou et Combani a été sollicitée par l’équipe professionnelle féminine en 2022, et fait quelques apparitions en première division nationale. Ses premiers pas au meilleur niveau n’ont pas laissé indifférent le club lorrain. Celui-ci a confirmé la semaine dernière qu’elle intégrera la saison prochaine son effectif professionnel à la place de Laura Kanor. Elle y sera la doublure de l’ailière internationale Chloé Valentini. En Bleue, la Mahoraise nommée dans la catégorie Mahopolitaine du Sportif de l’année était du championnat du Monde U20, entre juin et juillet dernier en Slovénie, confirmant sa sélection nationale de 2021 et sa place parmi les meilleures handballeuses de France de sa génération.
Le projet des distributeurs de préservatifs gratuits a été lancé, ce mardi, à la MJC de M’gombani, à Mamoudzou.
Parmi les objectifs fixés du contrat local de santé conclu entre la ville de Mamoudzou et l’agence de santé de Mayotte est présent celui de contribuer à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive de la population, en mettant notamment en place des actions de prévention et d’amélioration d’accès aux soins. C’est dans ce cadre que la Croix-Rouge française porte le projet de créer des points d’accès aux préservatifs. Le lancement de ce dispositif a eu lieu, ce mardi, à la MJC de M’gombani, à Mamoudzou.
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300.000 à 400.000 préservatifs distribués et un agrandissement des lieux d’accès, tel est l’objectif fixé.
Les cinq lauréats du concours « Selfise ton préservatif » aux côtés de Saïd Mohamadi, directeur de l’AEJM (voir encadré).
Les distributeurs sont accessibles dans plusieurs maisons des jeunes et de la culture (MJC) de la ville de Mamoudzou (Tsoundzou 2, Vahibé, Mamoudzou, Kawéni), à la maison de quartier de Cavani, mais aussi à la caisse des écoles de Mamoudzou, la maison du projet de Kawéni et la cité éducative de Kawéni. D’ici juin, ce sont 26 distributeurs de préservatifs qui seront déployés au travers de l’île. « Au vu des problèmes de santé publique à Mayotte, concernant les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles, la mise en place de ces distributeurs de préservatifs gratuits est une réponse. En effet, rendre accessibles les dispositifs de prévention dans la commune de Mamoudzou est un atout majeur dans l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive de la population », explique Rabianti Mvoulana, conseillère municipale déléguée de Mamoudzou à la prévention des addictions et maladies. En effet, Mayotte rencontre un des plus forts taux de prévalence des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment de l’hépatite B (3 % à Mayotte, soit dix fois plus qu’en métropole) et des chlamydias (9,2 % à Mayotte, soit six fois plus qu’en métropole).
« Chacun doit pouvoir avoir accès aux préservatifs »
A Mayotte, « la sexualité est taboue. On n’en parle pas, c’est pourquoi on a beaucoup d’IVG et beaucoup de grossesses précoces », se désole Taslima Soulaimana, directrice régionale aux droits de la femme et à l’égalité homme-femme. En effet, l’île connait un fort taux de grossesses précoces – survenant avant l’âge de 20 ans. Parallèlement, les interruptions volontaires de grossesse (IVG) chez les mineures s’élèvent à 22,4 pour 1.000, contre 6,1 en métropole.
Le but du dispositif d’installation de distributeur est de diversifier les points d’accès aux préservatifs gratuits sur la commune, afin donc de réduire les risques de grossesses précoces et d’infections sexuellement transmissibles. « Notre objectif est de distribuer entre 300.000 et 400.000 préservatifs par an », ajoute Marion Carceles, directrice du pôle prévention santé à la Croix-Rouge française. Pour elle, il est important « de répondre à tous les besoins et chacun doit pouvoir avoir accès aux préservatifs » et « se protéger, c’est aussi protéger nos proches », ajoute la directrice régionale. En complément, Solenne Augier, chargée de mission santé sexuelle et reproductive à l’ARS de Mayotte ajoute que l’idée est « de renforcer l’accessibilité aux préservatifs en les rendant gratuits et aussi, diversifier les lieux d’accès ».
Cinq lauréats pour le concours « Selfise ton préservatif »
Lancé le 1e décembre 2022, la sixième édition du concours « Selfise ton préservatif », organisé par l’association des étudiants et des jeunes de Mayotte (AEJM), s’est achevé vendredi dernier. Ce mardi, a eu lieu la cérémonie de remise des prix dans les locaux de la MGEN, parrain de l’événement. « Sur cinq demandes de participation au concours, seulement 17 ont été retenues conformément au règlement », explique Saïd Mohamadi, directeur de l’AEJM. Parmi ces 17 photos, ce sont les dix les plus aimées sur les réseaux sociaux qui ont été retenues. « De ces dix, le jury a classé et récompensé les cinq meilleures », ajoute-t-il. Ce sont donc cinq lauréats qui ont été récompensés pour leur création : Mouhamadi Andhume, Ouangani (1e), Faika Ali et Mariane Elhabibmirghane, Mamoudzou (2e), Djoulia Nourdine, Dzaoudzi-Labattoir (3e), Samawia Maoulida, Ouangani (4e), Zalfa Abdou, Dembéni (5e).
En complément au concours, les équipes de l’association ont rencontré plus de 7.800 jeunes et distribués 31.000 préservatifs. « Au travers de nos actions, nous avons touché principalement les jeunes étudiants et ceux des quartiers prioritaires. L’année prochaine, nous souhaiterions ouvrir nos actions aux centres de formation », conclut le directeur. Ce sont également près de 11 personnes qui ont été touchées sur les réseaux sociaux par la campagne de promotion du concours.
Pour son intervention auprès d’une femme enceinte à Passamaïnty, en juillet 2021, Abdel-Aziz Sakhi a reçu la médaille de l’engagement, il y a un mois.
Policier à Mayotte depuis cinq ans, Abdel-Aziz Sakhi a aidé une femme à accoucher en pleine rue, à Passamaïnty, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 juillet 2021. Ce passionné de secourisme raconte cet événement qui lui a permis de recevoir la médaille de l’engagement décernée par la MGP (la mutuelle de sécurité), le 10 janvier 2023 (voir encadré).
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Abdel-Aziz Sakhi (au centre) était parmi les lauréats de la soirée organisée par la MGP, la mutuelle des forces de l’ordre, le 10 janvier.
L’enfant d’un an et demi vivrait maintenant à Tsararano avec sa mère, indique le policier, qui avait organisé une quête pour la famille.
C’est une patrouille peu ordinaire qu’on vécut Abdel-Aziz Sakhi et ses collègues policiers, le 17 juillet 2021. Alors que celui-ci tourne dans le village de Kawéni, le secteur auquel il est affecté, il entend la voix de son chef d’équipe à la radio. « Il nous dit qu’il y a une femme enceinte dans la rue, à Passamaïnty, mais que les pompiers refusent de se déplacer. Je suis ça avec intérêt », se souvient ce membre du GSP (groupe de sécurité de proximité), une unité de la police de Mamoudzou. Ancien pompier lui-même, l’homme qui a 36 ans aujourd’hui a toujours gardé un pied dans le secourisme. Les secours justement n’arrivant toujours pas, il rejoint son chef avec ses collègues. « Sur place, j’ai donné des consignes de l’installer le plus confortablement possible. » Couchée au sol, celle-ci se plaint de contractions. Abdel-Aziz mesure et note qu’elles arrivent « entre cinq et sept minutes ». Mais au fil de la soirée, elles se rapprochent de plus en plus. Pour le policier, il était impossible qu’elle accouche dans la rue, à proximité du caniveau. Pourtant, « j’ai dit : elle va accoucher ici ». Il demande à sa seule collègue féminine de vérifier si le travail a commencé. « Elle voyait une touffe de cheveux qui dépassait. » Les policiers n’ont plus le choix, ils doivent eux-mêmes intervenir. Avec une veste, ils cachent la scène aux curieux, même s’ils sont peu nombreux à cette heure tardive. « Je commence alors le travail de libération », raconte celui qui a déjà procédé à des accouchements lorsqu’il était pompier volontaire.
« Le bébé ne respire pas, il est totalement pâle »
La sortie se fait très rapidement. Sauf que le bébé se retrouve « avec une double torsion du cordon ombilical » autour du cou. La procédure consiste alors à remonter le nourrisson pour dérouler le cordon. Si la manœuvre se fait rapidement, un autre problème apparaît. « Je me rends compte que le bébé ne respire pas, il est totalement pâle », se souvient le policier. Il essaye alors de faire cracher du liquide que le bébé aurait pu avaler, mais rien ne sort. Comprenant qu’il rencontre des difficultés respiratoires, il fait alors des compressions thoraciques. « J’en fais une dizaine », précise-t-il. « Il a poussé un cri et j’ai poussé un cri de surprise en même temps. » C’est encore incrédule qu’il remet l’enfant à sa mère.
Cet épisode a marqué le commissariat et le policier. Une quête auprès des collègues a permis de trouver des vêtements et des jouets pour ce bébé qui a maintenant un an et demi. D’après Abdel-Aziz, le nourrisson et sa mère habitent dorénavant à Tsararano. « Mes collègues m’ont dit que l’enfant portait mon prénom. Mais tant que je ne l’ai pas entendu de la bouche de sa mère, je n’en sais rien », tempère-t-il.
Une reconnaissance pour lui et ses collègues
Lors de la soirée du 10 janvier, à Paris, Abdel-Aziz Sakhi a reçu la médaille de l’engagement dans la catégorie « Secourir », de la part de la mutuelle de sécurité. « Une surprise » pour lui. « Je pensais même que c’était passé aux oubliettes », admet-il, avant de remercier la mutuelle pour cette reconnaissance pour lui et ses collègues. « Je me suis retrouvé sur la même scène que les créateurs de Super Héros Grand Cœur (N.D.L.R. une initiative où des anciens policiers rendent visite à des enfants malades habillés en super-héros). C’était improbable, c’est un grand honneur », fait observer le secrétaire du syndicat Alternative Police CFDT à Mayotte.
Toujours au GSP à Mamoudzou, ses mois sont dorénavant comptés sur l’île car son contrat prend fin. Il réintégrera le corps des CRS en métropole. « Je pourrais voir plus souvent mes enfants », indique le policier qui admet « avoir un coup de cœur pour Mayotte. Je pense que dans un an et demi ou deux ans, je demanderais à revenir ici ».
Les trois jeunes femmes auraient caressé la poitrine de la victime, ses fesses et parfois son sexe, quand elles le croisaient dans les couloirs.
Un jeune homme décrit comme vulnérable a été harcelé sexuellement à Combani en 2020. Les auteures des faits viennent d’être condamnés par le tribunal correctionnel de Mamoudzou à 1.500 euros d’amende et devront réaliser un stage de citoyenneté.
« Je n’ai jamais touché son pénis. » C’est en ces mots que l’une des prévenues s’est défendue à la barre du tribunal, ce mardi 14 février. La jeune femme et deux de ses anciennes collègues étaient jugées pour harcèlement sexuel sur personne vulnérable. Les faits se sont produits entre les mois de décembre et mars 2020, au sein du régiment du service militaire adapté de Mayotte (RSMA) à Combani. C’est là que les trois prévenues ont rencontré leur victime. Un jeune homme dyslexique « qui ne sait ni lire, ni écrire, ni compter, se comporte comme un enfant et est incapable de vivre seul », précise Chantal Combeau, présidente de tribunal correctionnel de Mamoudzou.
Humer sa culotte en étant filmé
Pendant de longues semaines, les jeunes femmes auraient caressé sa poitrine, ses fesses et parfois son sexe, en le croisant au sein de la structure. « Il y a eu des attouchements à plusieurs reprises et il se laissait faire », souligne la présidente. « On le décrit avec les bras ballants, à rire bêtement. Il ne savait pas se défendre, il était vulnérable. » Les trois prévenues ne se sont d’ailleurs pas arrêtées là. Alors que le jeune homme était « éperdument amoureux » d’une salariée, elles ont récupéré un sous-vêtement et demandé au jeune homme d’humer la culotte tout en étant filmé. Une vidéo montrée par la suite à la propriétaire du vêtement et à différents membres de la structure. « C’est un geste qui était destiné à l’humilier », estime la juge.
« On ne pensait pas qu’il poserait problème »
Les trois jeunes femmes, habitant Ouangani, ont reconnu les faits. Pour tenter d’expliquer leurs gestes, l’une d’elle a précisé que le jeune homme « était un peu envahissant », qu’il voulait sans cesse participer à leurs conversations. « On a fait ça pour rigoler, on ne pensait pas qu’il poserait problème », lance-t-elle. Après leur avoir rappelé la définition du harcèlement sexuel et moral, l’avocat de la victime a tenu a souligné la gravité de ce type d’actes et leurs conséquences sur les victimes. « Ce procès prouve que l’on peut comparaître devant un tribunal pour ce type d’agissements. » Un constat partagé par la substitute du procureur. « Vous avez abusé de sa faiblesse », lance-t-elle aux prévenues.
Les trois femmes ont finalement été reconnues coupables et condamnées à verser 1.500 euros d’amende et à réaliser un stage de citoyenneté de deux jours.
Tomasz Grysa effectue son premier déplacement dans les diocèses dont il a la responsabilité dans la région de l’océan Indien.
Un représentant du pape François 1er, Monseigneur Tomasz Grysa, a fait escale à Mayotte le temps de quelques jours. Ce voyage est le premier déplacement qu’il effectue dans les diocèses où il est le représentant du Saint-Père. Ce lundi soir, l’église Notre-Dame-de-Fatima, organisait une grande messe à Mamoudzou en son honneur, où de nombreux fidèles étaient présents.Après un séjour à Moroni, il reviendra sur l’île aux parfums jeudi où il officiera une messe en soirée, en Petite-Terre.
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Les fidèles de la communauté catholique de Mayotte avaient répondu présents à Mamoudzou.
Une messe a eu lieu en présence de Monseigneur Tomasz Grysa ce lundi soir à l’église Notre-Dame-de-Fatima.
Flash Infos : Pourriez-vous expliquer la raison de votre venue à Mayotte pendant ces quelques jours ?
Monseigneur Tomasz Grysa : La raison est très simple, je commence ma mission. Alors en début de mission, je voulais connaitre la communauté catholique de Mayotte et des Comores, donc toutes les communautés que le Saint-Père m’a confiées comme délégué apostolique.
F.I. : Mayotte est une île majoritairement de confession musulmane. Quel message adresseriez-vous à la communauté catholique ici présente ?
Monseigneur Tomasz Grysa : Surtout de ne pas avoir peur d’être une minorité, ce n’est pas l’unique cas au monde. Il faut écouter le message du Saint-Père qui parle beaucoup de fraternité, notamment universelle. Je pense que Mayotte est un bon exemple de comment vivre ensemble, travailler ensemble et faire beaucoup de bien ensemble.
F.I. : Au cours de votre programme, vous avez rencontré différents représentants des institutions mahoraises (préfecture, conseil départemental). Quel regard portez-vous sur ces échanges ?
Monseigneur Tomasz Grysa : C’étaient des rencontres très positives, dans lesquelles nous avons pu échanger nos opinions. Mais surtout, j’ai appris beaucoup de choses sur Mayotte, sur plusieurs domaines de l’activité du préfet, du président du Département, mais aussi du maire. Donc, en ce sens, ma mission est accomplie parce que je voulais connaitre ce qui est la réalité de Mayotte. Grâce à la présence de fidèles, de prêtres et de l’évêque, et aussi grâce à ces visites, mon regard est certainement plus complet.
F.I. : Quel sera le programme ensuite aux Comores ?
Monseigneur Tomasz Grysa : Le programme est le même qu’ici, je vais rencontrer les fidèles des Comores. S’il est possible, je vais aussi rencontrer des autorités. Et je vais également célébrer une messe pour la communauté catholique des Comores.
Le guichet du Crous au CUFR accueille les étudiants du lundi au jeudi toute la journée (8h-12h ; 13h-15h30), et le vendredi matin (8h-12h).
Depuis le 1er janvier 2023, le Crous de l’océan Indien est devenu « Crous de la Réunion et de Mayotte », officialisant l’implantation de l’institution sur notre île. Un guichet a été ouvert sur le campus de Dembéni, pour y soutenir les étudiants de l’académie, avec une volonté d’aligner rapidement l’offre de services sur le modèle hexagonal.
Enfin un centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) à Mayotte ! Le décret entré en vigueur ce 1er janvier officialise le nouveau « Crous de la Réunion et de Mayotte ». Un guichet récemment inauguré au Centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Dembéni accueille les étudiants pour leur venir en aide. Si dans l’Hexagone, les Crous gèrent – entre autres – l’octroi des bourses, le logement étudiant et la restauration universitaire, que peut-on attendre de son implantation à Mayotte ?
Premier effet, le déploiement du Crous à Mayotte permettra le traitement des bourses – actuellement instruites et validées par le rectorat – par l’ensemble des gestionnaires du dossier social étudiant (DSE) du Crous Réunion-Mayotte, dont une est affectée sur notre île. Ceci devrait permettre à davantage d’étudiants d’accéder à la bourse. « Nous avons constaté qu’un certain nombre d’étudiants censés en être bénéficiaires, pour des questions administratives, ne parviennent pas forcément à boucler leur dossier et passent à côté de la bourse. L’idée, c’est de capter un maximum d’entre eux », renseigne Amaury Millet, directeur-adjoint du Crous Réunion-Mayotte.
Renforcer l’offre de restauration universitaire
Le Crous prend également à son compte l’offre de restauration proposée par la société Panima sur le campus de Dembéni, au tarif social d’un euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité, et à 3,30 euros pour les autres étudiants. « Le paiement sans contact avec Izly sera mis en place dans la cafétéria qui a ouvert ses portes en janvier », renseigne par ailleurs le service de la communication du Crous Réunion-Mayotte. « Ce système de porte-monnaie électronique devrait permettre de fluidifier le passage à la restauration, et donc de maximiser le nombre d’étudiants pouvant en bénéficier », précise le directeur-adjoint. M’colo Bacar M’colo, responsable du site de Mayotte, abonde : « Jusqu’au mois de décembre, on servait environ 80 repas par jour. On est déjà passés à 300. Maintenant, l’objectif est de passer sur de la restauration à l’assiette, et plus en barquette ». De plus, « cela évite de devoir avoir des espèces sur soi, ce qui répond à une problématique de sécurité remontée par les associations étudiantes », informe également le directeur.
Une assistante sociale à temps plein
« Nous, ce qu’on espère, c’est un alignement de l’offre de services de l’antenne de Mayotte sur celle des Crous de métropole », nous indiquait il y a quelques semaines Saïd Mouhamadi, directeur de l’association des étudiants et jeunes de Mayotte (AEJM). Outre la bourse et le logement universitaire, dans l’Hexagone, les Crous chapeautent un certain nombre d’actions sociales dont peuvent bénéficier les étudiants : aides alimentaires ou psychologiques, par exemple. « L’antenne mahoraise devra répondre aux enjeux sociaux de notre territoire. On a des spécificités locales qui méritent une attention particulière : les caillassages et autres problèmes d’insécurité laissent des traumatismes qui devraient être pris en charge par des services sociaux universitaires », plaidait-il. « Une assistante sociale à temps plein est en cours de recrutement, pour une prise de poste en avril », répond Amaury Millet. « C’est un effort particulier qui a été fait, pour répondre aux problématiques du territoire. Une assistante sociale pour environ 2.500 étudiants mahorais, c’est bien mieux qu’en métropole où le ratio est plutôt d’une pour 7.000 étudiants ! »
Pas encore de projet de logement
En métropole, le Crous est également connu pour gérer la question du logement étudiant, via un réseau de résidences universitaires. A Mayotte, une telle offre pourrait répondre à la double problématique de la sécurité et des temps de trajet. « Beaucoup d’étudiants se lèvent à 4 heures du matin pour venir au CUFR, et en repartent seulement à 17 heures », nous rapportait ainsi le directeur de l’AEJM. Si le sujet « est discuté en réunion », aucun projet n’est pour l’heure dans les tuyaux. « Pour justifier l’ouverture d’une résidence étudiante, il faut qu’elle soit composée d’au minimum 80 logements. Y a-t-il une population estudiantine suffisante pour l’envisager ? A l’inverse, il ne faudrait pas se lancer trop vite dans un projet sous-dimensionné au regard de l’évolution du nombre d’étudiants à Mayotte… C’est quelque chose qui doit être étudié ! », assure le directeur-adjoint du Crous Réunion-Mayotte, qui mentionne également le problème du foncier aux abords du centre universitaire de Dembéni.
Enfin, le Crous collectera la CVEC (contribution de vie étudiante et de campus) pour favoriser les initiatives étudiants dans les domaines de la culture, de la santé, ou du sport. « Des échanges culturels sont déjà programmés avec la venue, en mai prochain, d’étudiants mahorais à La Réunion. »
Notons que le rattachement de notre site à un Crous régional Réunion-Mayotte a par ailleurs fait lever quelques sourcils. « En constatant la difficulté que nous avons eue à nous détacher de l’Agence régionale de santé de la Réunion, je ne voulais pas que nous entrions dans une démarche similaire pour le Crous », déplore par exemple Hélène Pollozec, conseillère départementale du canton de Mamoudzou 3. « En l’état actuel des choses, une structure complètement autonome ne serait pas viable au regard de la dimension du centre universitaire et du nombre d’étudiants sur l’île », estime Amaury Millet. « L’avantage d’être une nouvelle extension, c’est de pouvoir bénéficier de toutes les infrastructures et compétences existantes. […] Nous sommes heureux d’apporter notre expertise, avec, bien entendu, une prise en compte des spécificités particulières du territoire de Mayotte ».
L’académie de Mayotte se félicite de cette création
« Depuis quelques jours, une délégation du Crous national est à Mayotte pour accompagner le déploiement et l’installation de l’antenne mahoraise. Nous nous réjouissons de cette initiative qui permet l’installation physique dans les locaux que le CUFR met à disposition, de trois personnes : un responsable de site, un gestionnaire pour le suivi des bourses et une assistante sociale. Le ratio habituel d’encadrement d’un gestionnaire est d’un pour 3.300 dossiers. Le process est dématérialisé pour l’ensemble des étudiants ; les dossiers sont pris en charge par l’ensemble des agents du Crous qui traiteront les demandes de bourse, toutefois avec la possibilité pour la gestionnaire présente sur site, à Mayotte, de prendre la main sur le système en cas de difficultés de nos étudiants à effectuer l’ensemble de leurs démarches. De même, nous saluons le recrutement d’une assistante sociale, le ratio traditionnel étant lui de 1 pour 7.000 étudiants, nous avons souhaité sur Mayotte avoir plus de latitude pour encadrer nos 2.500 étudiants (en incluant les BTS). Cette étape renforce le CUFR dans l’amélioration de l’accompagnement de nos étudiants. Elle permet d’envisager avec plus de sérénité l’extension de l’activité de formation et de recherche du CUFR, de renforcer les perspectives d’évolutions de son statut en établissement pleinement autonome. Un nouveau pas est franchi pour renforcer la position de l’enseignement supérieur à Mayotte. Gageons que d’autres suivront pour répondre encore davantage aux besoins de notre territoire. »
Sébastien Synave, président du comité départemental d’athlétisme, a souhaité détailler les sommes reçues par le Racing club de Mamoudzou pour aider ses athlètes.
Interviewée à la suite de sa victoire sur 60 mètres aux championnats de France nationaux en salle, la sprinteuse Nasrane Bacar indiquait ne pas avoir reçu de dotations au titre de ses compétitions hivernales. Sébastien Synave, président du comité départemental d’athlétisme, revient sur ces propos, et détaille les dispositifs d’aides mis en place par le conseil départemental de Mayotte en prévision des Jeux des Îles 2023.
« Le Département, dans le cadre de la préparation des Jeux des Îles 2023 a décidé d’attribuer des aides financières pour les athlètes mahopolitains et créopolitains. Trois dispositifs ont été mis en place », informe Sébastien Synave, président du comité départemental d’athlétisme, en réaction aux propos tenus par Nasrane Bacar suite à sa victoire sur 60 mètres aux championnats de France nationaux de Miramas (Bouches-du-Rhône), selon lesquels elle n’aurait pas reçu de dotations pour ses compétitions hivernales.
D’abord, les athlètes de la sélection bénéficient d’une aide individuelle de 10.040 euros par an, sur deux ans (2022 et 2023), explique le président. Cette aide, sur décision du conseil départemental est versée sur le compte du club de l’athlète – en l’occurrence le Racing Club de Mamoudzou pour Nasrane Bacar – qui gère ensuite l’enveloppe, en réservant des billets d’avion, de train, ou en remboursant sur facture. « A ce jour, le CD a versé 85 % de la somme allouée pour 2022, soit 8 534 euros par athlète. Le reliquat et l’enveloppe 2023 seront versés après étude des bilans des dépenses individuelles, qui ont été transmis au service des sports du département », indique-t-il. « Effectivement les choses prennent un peu de temps, mais c’est acté… La convention est signée, il n’y a aucun souci. »
Deux stages réalisés en 2022
« En plus de cela, notre comité est subventionné par le CD à hauteur de 100.000 euros, également sur deux ans, pour financer les stages collectifs de préparation aux Jeux des Îles », complète Sébastien Synave. Deux stages de préparation se sont tenus, respectivement en avril et décembre 2022. Suivant le même principe que pour les aides individuelles, le département a versé 85 % de la subvention au titre de l’année 2022. Le reste, et la subvention 2023 seront versés une fois le bilan des deux premiers stages étudiés.
Enfin, le comité départemental d’athlétisme touche du conseil départemental une subvention « échanges sportifs », pour aider les athlètes des clubs mahorais à participer aux compétitions nationales, notamment. « Pour Nasrane Bacar, les frais relatifs aux championnats de Miramas, et aux championnats Élite de la semaine prochaine sont tirés de cette enveloppe, et non de son enveloppe individuelle », détaille le président, qui assure que « le Département a fait son boulot, et a mis les moyens pour les athlètes – individuellement comme collectivement ».
Les journées de l’orientation organisées par la CCI Mayotte auront lieu le mercredi 15 et jeudi 16 mars 2023 au pôle d’excellence rurale de Coconi. Pendant ces deux jours, de 9h à 17h, des professionnels seront présents pour répondre aux questions des visiteurs et mieux les aider à s’orienter.
La neuvième édition du festival Hip Hop Évolution aura lieu du lundi 20 février au samedi 4 mars 2023. Cette année, le festival proposera des spectacles alliant danse, musique, théâtre, acrobatie ou encore cirque. Hip Hop Évolution permet de réunir des jeunes talents mahorais, avec des danseurs et danseuses en provenance de Tanzanie, des Comores et de France métropolitaine.
Le spectacle d’ouverture aura lieu le vendredi 24 février à 18h30 en entrée libre, dans le hall du collège Zakia Madi à Iloni. Le samedi 25 février à 19h : soirée spectacles avec entracte dinatoire dans le hall du Collège Zakia Madi à Iloni (entrée payante). Pour acheter ses places, cliquez sur le lien : https://my.weezevent.com/festival-hip-hop-evolution-soiree-spectacles-entracte-dinatoire-offert. Le dimanche 26 février à 15h : soirée après-midi spectacles en famille dans le hall du Collège Zakia Madi à Iloni (entrée gratuite). Le jeudi 2 mars à 14h : ateliers découverte de danse, cirque et basket au plateau Baobab M’tsapéré et à 17h : spectacle Yatru Cirki (entrée gratuite). Le vendredi 3 mars à 18h : soirée Battle of the year Mayotte 1 vs 1 à la MJC de Kani-Kéli (entrée gratuite). Le samedi 4 mars à 19h : soirée Battle of the year Mayotte Crew vs Crew au gymnase de Cavani (entrée payante). Pour acheter ses places, cliquer sur le lien : https://my.weezevent.com/soiree-battle-of-the-year-mayotte Pour les visites du Centre de développement artistique et chorégraphique, Le Paradis des Makis (sur rendez-vous), à Iloni, veuillez appeler au 06 39 69 12 10.
Après la récente participation de quatre jeunes au championnat de France de kick-boxing light, où ils ont remporté quatre médailles : une d’or (champion de France), une d’argent (vice-championne de France) et deux de bronze, c’était au tour de l’équipe de kick-boxing low de rejoindre la région parisienne pour participer au championnat de France de cette discipline, ce week-end. A l’issue de deux jours de combats intenses, l’équipe revient avec une médaille d’argent et trois médailles de bronze. Mickael Roabinson en moins de 71 kg remporte le titre de vice-champion de France junior.
L’association « La p’tite scène qui bouge » est en tournée à Mayotte, son île d’origine, du 2 au 16 février avec son spectacle gourmand, « Landra titi ». Cette association, dotée d’une longue expérience à Mayotte, est désormais basée à La Réunion.
Durant son séjour, l’association présentera dans les écoles maternelles, son spectacle pluridisciplinaire et bilingue « Landra titi » qui incite à manger des fruits et des légumes locaux et à planter, ainsi qu’à cultiver chez soi. Le spectacle sera suivi d’une médiation dans les classes. Pour cette tournée, les comédiens joueront seize spectacles dans dix écoles. En juin 2022, « Landra titi » a déjà été joué 27 fois, dans 21 écoles de l’île. L’association présentera son spectacle « Landra titi », le mardi 14 février à l’école maternelle de Combani 1, le mercredi 15 février à l’école maternelle de Passamainty stade et le jeudi 16 février à l’école maternelle de Mangajou.
La saison 2 de la websérie « Anasheed Voice » a été tournée sur l’île de Mayotte et a permis de mettre en avant de jeunes talents locaux. Après le succès de la première saison de la série à la Réunion, Oumar Ali a voulu donner la possibilité aux talents mahorais de montrer leur talent dans l’art de l’anasheed, également connue sous le nom de kasuida.
Liam, Maria, Tirmidy, Mariza ou encore Roquayya sont les talents mis en avant dans cette deuxième saison, chacun d’entre eux apporte leur style unique et leur voix exceptionnelle à l’émission. L’objectif, au travers de ce projet est d’offrir à ces talents une reconnaissance par un public plus large et ainsi, de partager leur passion de la kasuida. La saison 2 sera diffusée au cours du mois de mars à Mayotte et permettra de mettre en avant l’art de l’anasheed et de la richesse de la culture mahoraise, mettant en valeur les talents locaux et permettant au monde entier de les apprécier.
Ce samedi 11 février, à 21h40, Zily a performé pendant plus de 45 minutes à l’occasion de la vingtième du festival Sauti Za Busara, l’un des rendez-vous les plus connus de l’Afrique de l’Est. De vendredi à dimanche, les artistes du monde entier étaient réunis à Zanzibar pour fêter cette édition placée sous le signe de la diversité.