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Un nouveau directeur à la prison de Majicavo-Koropa

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Devenu le plus surpeuplé de France, le centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa a un nouveau directeur depuis ce lundi. Nicolas Jauniaux prend la tête d’un établissement qui a affiché des records en cette fin d’année 2023. Son centre de détention était ainsi rempli à 315,8% de ses capacités au 1er décembre. Afin de pallier le manque de places, des transferts ont lieu chaque semaine vers les prisons de La Réunion ou de métropole. Mais les surveillants espèrent surtout l’arrivée du second établissement promis par Éric Dupond-Moretti, le garde des sceaux, en mars 2022 (deux sites sont privilégiés) et l’extension du site actuel.

Officiant ces dernières années comme directeur placé, Nicolas Jauniaux connaît déjà Mayotte pour y avoir fait quelques intérims. Une période de tuilage est en cours avec l’actuel directeur. Bientôt en retraite, celui-ci n’a finalement passé qu’un an sur l’île.

Cyclone Belal 2 : le Département affiche son soutien avec La Réunion

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« Face à la forte dégradation de l’état météorologique de La Réunion, liée au passage du cyclone Belal, le président du Conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousséni, adresse un message de solidarité et de soutien à Huguette Bello, présidente de la région Réunion, à Cyrille Melchior, président du Conseil départemental de La Réunion, ainsi qu’à l’ensemble de la population de ce département ultramarin », déclare le Département de Mayotte, dans un communiqué envoyé ce mardi. « Puisse ce dernier être épargné et trouver la force de se reconstruire ultérieurement », poursuit-il.

Tous les grands musées français dans les « Micro-Folies » à Pamandzi

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Le Centre Pompidou, le château de Versailles, le Louvre, l’Opéra national de Paris… Et huit établissements culturels nationaux seront désormais accessibles, sous version numérique, depuis la bibliothèque municipale de Pamandzi. Le dispositif nommé « Micro-Folies » sera inauguré ce mardi 30 janvier, à 9 heures. Il s’accompagne d’une dotation de nouveaux matériels numériques.

Pour ce faire, la ville de Pamandzi avait rempli un appel à projet lancé par le parc de la Villette et le ministère de la Culture.

La Vigie : l’appel à projets du contrat de ville jusqu’au 1er février

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Prolongé, le contrat de ville de la communauté de communes de Petite–Terre fixe les grands enjeux du quartier prioritaire de La Vigie, à cheval sur les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi, et constitue la feuille de route pour l’ensemble des acteurs. Un nouvel appel à projets a été lancé jusqu’au 1er février aux organismes à but non lucratif ou aux associations. « Les actions doivent répondre aux orientations et aux axes transversaux du contrat », rappelle la communauté de communes de Petite–Terre, en charge de ce contrat. « Elles doivent obligatoirement venir en complément du droit commun et répondre à un besoin clairement identifié. »

Celles-ci peuvent être « structurantes, construites en complémentarité voire mutualisées avec les autres projets menés sur le territoire par les différents acteurs sur une même thématique ou sur des champs complémentaires (faire apparaître les partenariats dans la demande) ; liées à l’accès aux droits des personnes en situation de fragilité et de précarité ; favorisant la réussite éducative et scolaire des enfants en âge d’aller à l’école ; contribuant à la mobilisation des habitants et à la participation citoyenne, à la dynamisation du conseil citoyen et du comité jeune ; de prévention santé et plus spécifiquement celles destinées à planifier les naissances, à limiter les grossesses précoces, à lutter contre les MST, à prévenir des addictions ; favorisant l’activité et l’insertion des jeunes de 15 à 25 ans en situation de fragilité ou visant à améliorer le cadre de vie et la préservation des milieux naturels ».

Les subventions de la politique de la ville ont vocation à financer des projets/actions, et ne peuvent pas servir à financer des dépenses de fonctionnement et/ou d’investissement d’un projet et/ ou d’une structure. Les demandes de subventions ANCT ne doivent pas être inférieures à 2.000 euros. Les porteurs sont ainsi incités à développer des actions structurantes, et le cas échéant à mutualiser leurs projets avec d’autres acteurs qui travail- lent sur la même thématique. Les projets doivent mobiliser diverses sources de financements. Procédure des dépôts des demandes de subventions Les demandes de subventions sont à effectuer jusqu’au 1er février 2024 directement sur la plateforme Dauphin réservée à cet effet : usager-dauphin.cget.gouv.fr

Afin de vous accompagner dans vos démarches, l’équipe de la direction politique de la ville et cohésion sociale de la communauté de communes de Petite–Terre se tient à votre disposition de 7h30 à 12h et de 13h à 17h, du lundi au vendredi. Pour toute demande de subventions, un rendez-vous est impérativement à prendre avec le service politique de la ville, avant le 15 janvier 2024. Pour prendre un rendez-vous, merci d’envoyer un email avec vos coordonnées et un bref descriptif du projet à pdv@cc-petiteterre.fr. La Maison France Services de Petite–Terre peut vous accompagner pour effectuer vos démarches en ligne.

Des vents forts balaieront Mayotte ce mercredi

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La vitesse du vent devrait augmenter ce mercredi. Des rafales jusqu’à 100km/h sont attendues.

Des vents forts et des précipitations s’abattent sur le territoire mahorais depuis le week-end dernier. Cela devrait durer encore plusieurs jours, annonce Floriane Ben Hassen, la cheffe de l’antenne mahoraise de Météo France. Les rafales prévues ce mercredi obligent les barges de la direction du transport maritime (DTM, ex-STM) à rester à quai entre 9h et 15h (voir encadré).

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

 

 

Boulevard urbain de Mamoudzou : Le débat public terminé, place au choix du tronçon

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Deux tracés sont pour l’instant sur la table. Dès lors que le groupe de concertation citoyenne sera constitué, il devra choisir lequel est retenu.

Le projet du Boulevard urbain de Mamoudzou (BUM), qui doit longer la commune de Mamoudzou par l’ouest, suit son cours. Les délais sont tenus pour le moment et le plan de financement sera bouclé dans le courant du mois de mars 2024 (voir encadré). Le conseil départemental de Mayotte, qui en est le maître d’œuvre, doit désormais mettre sur pied un groupe de concertation citoyenne chargé de déterminer le meilleur tracé.

Les travaux de la route de contournement de Mamoudzou par les Hauts, baptisé Boulevard urbain de Mamoudzou (BUM), démarreront bien en 2025 comme initialement programmés. La Commission nationale du débat public a rendu son rapport définitif au sujet de la démarche entamée en ce sens l’année dernière. Fait rare, elle a même distribué une note positive au conseil départemental de Mayotte sur la manière dont elle a mené le débat public sur ce projet en 2022, en présentiel et en mode dématérialisée. Elle constate que ce couplage a effectivement permis de toucher un maximum de citoyens et de recueillir leurs avis. Elle se satisfait aussi des dix-huit réunions de travail organisées en direction du public, des institutionnels, des services, des opérateurs économiques et des associations du territoire, notamment celles liées au secteur agricole impactées au premier plan par ce projet.

En un mot, la Commission nationale du débat public (CNDP) reconnait au Département de Mayotte d’avoir largement respecter ses recommandations quant à la communication grand public préalable aux futurs travaux. Un constat qui permet à l’équipe technique chargée de ce dossier d’enclencher la phase suivante : la mise en place d’un groupe de concertation citoyenne. Ce dispositif n’intégrera ni les élus, ni les autres membres du comité de pilotage. Il réunira l’équipe technique, les entreprises, les particuliers, les associations (notamment les groupements agricoles) et les usagers de la route. L’objectif recherché à travers leurs échanges, le tracé de la voie (27 mètres de large) de contournement à partir des deux fuseaux déjà définis. Il y a de fortes chances que le tronçon priorisé soit celui des crêtes de Koungou en direction de Kawéni. C’est celui qui comporte le plus de zones protégées. Selon Jean-Michel Lehay, qui dirige l’équipe technique du conseil départemental, « le Département prévoit de se concentrer autant que possible sur les parties où il possède le plus de foncier dans le but de limiter au mieux les dépenses ». Le comité de pilotage du BUM devrait être convoqué dans le courant du mois de mars pour valider la mise en place de ce groupe de concertation citoyenne.


Éviter le rapport de force avec les propriétaires

Le département de Mayotte prévoit de lancer dans la foulée onze procédures de déclaration d’utilité publique (DUP). Jean- Michel Lehay se veut rassurant quant au bien-fondé de cette démarche. « Il ne faut pas y entrevoir forcément une envie d’engager un rapport de force avec les propriétaires des fonciers traversés par ce projet de BUM. Le Département veut clairement privilégier une approche à l’amiable soit par l’achat de parcelles, soit en échangeant de foncier. » Il explique que l’enclenchement de ces déclarations vont permettre de lancer trois marchés publics, dont une étude de trafic destinée à estimer le report de population entre le BUM et la route nationale. Une étude de topographie et géométrie est également nécessaire pour découper et borner les tronçons de foncier, le CD envisageant de contacter individuellement chaque propriétaire afin d’échanger ces parcelles par d’autres. « L’intérêt d’une telle procédure est d’éviter une perte de temps à chacune des parties. L’échange de terrains à valeur équivalente permettra à tout le monde d’y retrouver son compte en évitant la lourdeur d’une DUP », estime le responsable du projet BUM.

Un autre marché public portera sur des études et des recherches. Il est dicté par l’importance de lacunes notées en matière d’approvisionnement de certains matériaux, très chers, parce que désormais en quantité limitée sur le territoire. La construction répondant aux standards métropolitains à Mayotte, il est envisagé de transformer directement sur place des matières premières disponibles sur place. Ce sera par exemple le cas pour des murs de soutènement de petite hauteur qui pourraient être réalisés avec des briques de terre compressée (en toute sécurité) à l’aide de moules spéciaux. Ce procédé est d’un intérêt non négligeable au regard des économies qu’il va générer sur le budget global alloué à la réalisation du BUM. Celui-ci peut, d’autant plus, être reproduit sur d’autres projets départementaux grâce à la détention de la propriété intellectuelle consécutive aux études à conduire sur l’adaptabilité de la latérite mahoraise à la conception de certains matériaux. En ce qui concerne la construction d’ouvrages d’art sur le tracé du BUM, des instructions formelles sont données pour qu’un pylône ne soit pas posé dans un cours d’eau.

Mais d’abord, il faudra déterminer le tracé.

Un plan de financement quasi bouclé

Les services du Département de Mayotte assurent pouvoir finaliser le plan de financement du BUM dans le courant du mois de mars 2024. Les négociations financières engagées avec l’État portent sur un accord global de 299 millions d’euros, soit le déblocage de 135 millions d’euros (hors CCT), auxquels se rajouteraient 164 millions d’euros (FCTVA).

Cet accord prévoit que le CD apporte une enveloppe de 100 millions d’euros (emprunt au titre de l’année 2026). De son côté, l’Union européenne s’engage (suite à une rencontre au Sénat en décembre dernier) à débloquer 700 millions d’euros via un mécanisme de financements spéciaux (hors Feder).  Ces sommes seront divisibles en sept tranches annuelles à partir de 2025.

Une grève au collège de Kwalé pour « ne pas lâcher la pression »

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Le 12 décembre, des violences aux abords du collège de Kwalé ont entraîné le confinement des élèves et du personnel. Ce dernier demande des mesures pour éviter que cela se reproduise.

À la suite des violences du mercredi 12 décembre qui se sont déroulées devant le collège de Kwalé, à Tsoundzou 1, le personnel de l’établissement s’est réuni, ce mardi. Estimant que les mesures attendues n’ont pas été prises, il sera en grève ce jeudi 18 janvier.

La décision a été prise ce mardi matin par l’intersyndicale du collège de Kwalé, CGT’Éducation, SNEP et SNES-FSU, de faire grève, sans en bloquer l’entrée, jeudi 18 janvier.  Le personnel de l’établissement de Tsoundzou 1 réclame des travaux pour sécuriser l’enceinte de l’établissement et d’autres au niveau du stade où des pierres et des barres de fer sont à portées de main afin d’éviter une récidive des évènements du mercredi 12 décembre matin. Caillassages, tentatives d’intrusion… Ce jour-là, le collège avait dû se confiner pour se mettre à l’abri et les forces de l’ordre étaient intervenues.

L’équipe du collège souhaite interpeller le rectorat de Mayotte mais aussi la mairie de Mamoudzou en réclamant plus de moyens, notamment une présence accrue des équipes de médiation et de sécurité (EMS). Autant de revendications qui ont été portées lors d’une précédente assemblée générale, au lendemain des faits. Un droit de retrait avait alors été déposé par 43 personnels enseignants et non-enseignants pour le dernier jour avant les vacances scolaires.

Un protocole de communication

« Je n’avais jamais vu les collègues aussi remontés », indique Julien Caillaud, représentant du personnel pour CGT Éduc’Action et professeur depuis 2015. Si des réparations de l’enceinte du collège seraient déjà prévues par le rectorat, l’objectif de cette journée est, dit-il, « de ne pas lâcher la pression ».

De son côté, la direction du collège se serait engagée à mettre en place un protocole de communication, comme souhaité par le personnel. Car ce fameux 12 décembre, « il n’y avait eu zéro communication officielle pendant quatre ou cinq heures », indique le représentant, alors que parents, élèves et personnels continuaient d’affluer au collège, non avertis du danger.

Le personnel se donne donc rendez-vous à 6 heures. La manifestation qui devrait aussi réunir des parents d’élèves devrait démarrer vers 8 heures. Le cortège partira du collège vers le pont de Tsoundzou 1 avant de retourner vers l’établissement.

Jeunes agriculteurs : « On s’est battu pour que l’état de calamité agricole soit décrété »

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Depuis novembre 2023, Djaouade Adam est le coordinateur de l’antenne mahoraise du syndicat des Jeunes agriculteurs.

Djaouade Adam est le nouveau coordinateur mahorais du syndicat des Jeunes agriculteurs. Titulaire d’un DUT puis d’un diplôme de comptabilité et de gestion, il a pris ses fonctions en novembre 2023 et succède à Martin Khuu. A tout juste un mois des élections du conseil d’administration du syndicat, il revient pour Flash Infos sur les principaux chantiers qui l’attendent en 2024.

Flash Infos : En quoi consiste votre activité de coordinateur ?

Djaouade Adam : Selon moi, ce poste consiste à gérer l’ensemble des affaires du syndicat et à faire le lien entre les élus et les instances en lien avec l’agriculture. Au-delà de l’administratif, je dois être en relation avec les adhérents. Je les oriente quand ils ont des questions. L’objectif est de faire vivre le syndicat au quotidien, sachant que les élus sont souvent des agriculteurs qui ont une activité personnelle et dégagent du temps pour le syndicat. En tant que coordinateur, c’est mon activité à plein temps. Je dois aussi faire des propositions aux élus. Par exemple, on a mené plusieurs actions qui ont permis de dédommager des agriculteurs. Très récemment, le syndicat s’est battu pour que l’état de calamité agricole soit décrété à Mayotte. De ce fait, on a pu solliciter une aide dite « fruits et légumes » de 240 euros par hectare et par agriculteur. Dans ce cadre, on a aidé les agriculteurs à faire les démarches nécessaires.

F.I. : Cette aide a été accordée à l’ensemble des agriculteurs ?

D.A. :  Elle était disponible pour tous les agriculteurs mahorais. On a fait les démarches pour tous les adhérents du syndicat des Jeunes Agriculteurs et aussi pour ceux qui souhaitaient y prétendre. Il y avait quand même un certain nombre de conditions à remplir. Il fallait notamment avoir un numéro de Siret et être affilié à la MSA [Mutualité sociale agricole]. La Daaf [direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt] s’est occupée des versements, qui ont eu lieu en décembre.

F.I. : Plus généralement, pour les agriculteurs, l’adhésion à un syndicat permet-elle réellement de rompre avec l’isolement, qu’il soit administratif ou personnel ?

D.A. :  Tout d’abord, il est important de rappeler que lorsqu’on adhère à un syndicat, c’est vraiment car le syndicat œuvre pour le secteur dans son ensemble. L’intérêt est de participer à tous les combats que le syndicat pourrait mener. L’enjeu est aussi de soutenir l’agriculture mahoraise et d’avoir une source d’information fiable. On fait de la veille, en essayant d’informer au maximum nos adhérents. On met aussi en place des rassemblements pour justement casser l’isolement. C’est pour cela qu’on a créé des groupes sur les réseaux sociaux au sein desquels les adhérents échangent. On propose aussi des services d’accompagnement dans la constitution de dossiers de demandes de subvention par exemple.

F.I. : Comment favoriser l’activité des agriculteurs et donner plus de place aux circuits-courts au sein de la société mahoraise ?

D.A. :  On a mis en place un marché virtuel qui s’appelle la « La Ruche qui dit Oui ». On met en vente les produits des agriculteurs sur internet. Chaque semaine, les commandes qui sont passées avant le mardi [les commandes sont ouvertes du vendredi au mardi] sont distribuées le jeudi au lycée agricole de Coconi. Les agriculteurs nous fournissent simplement les quantités de produits qu’ils souhaitent vendre.

F.I. : On a entendu les principales doléances du monde agricole lors de la rencontre organisée avec la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet en mairie de Bandrélé [le vendredi 12 janvier]. Demande a été faite de créer une cellule de gendarmerie consacrée aux agriculteurs, qui subissent des vols réguliers d’après la chambre d’agriculture. Quels seront vos chantiers prioritaires en 2024 ?

D.A. : Concrètement, sur Mayotte, il y a de grands axes qui méritent d’être approfondis. Il y a l’accès au foncier, très compliqué sur l’ile, mais aussi l’insécurité. En fait, généralement, tous les problèmes sont liés. Nous, ce qu’on souhaite, c’est de permettre aux agriculteurs de vivre sur leurs exploitations.

F.I. : Les syndicats agricoles parviennent à se faire entendre d’une seule et même voix ?

D.A. : Le syndicat des Jeunes agriculteurs et la FDSEA [La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles] sont partenaires sur plusieurs combats. Ce sont des problèmes qui touchent tous les agriculteurs. Nous, on défend principalement les agriculteurs qui ont moins de 40 ans, mais nos combats sont bénéfiques pour tous les agriculteurs. La FDSEA est un syndicat au même titre. On arrive très souvent à travailler ensemble. Les élections à venir pour la chambre d’agriculture le montrent.

F.I. : Le président de la chambre d’agriculture disait vendredi dernier qu’il faut « augmenter les prestations sociales » afin de permettre aux agriculteurs en âge de partir à la retraite de faire valoir leurs droits et laisser la place à « la relève ». Le marché de l’emploi dans le secteur agricole est verrouillé à ce point ?

D.A. : Actuellement, plus de deux tiers des agriculteurs ont plus de 60 ans. Dans dix ans, on considèrera qu’ils sont à la retraite ou alors peu actifs. Aujourd’hui, la plupart de ces personnes n’ont pas entamé de démarches pour transmettre leur terrain. Un des problèmes de l’agriculture mahoraise, c’est que les agriculteurs sont très attachés à leurs terres. Louer son terrain n’est pas dans la culture mahoraise, c’est plutôt une transmission familiale. Beaucoup de nos adhérents cherchent des terrains. Le deuxième point, c’est que beaucoup d’agriculteurs ne déclarent pas leurs activités et ne cotisent donc pas pour la retraite. S’ils arrêtent leurs activités, ils n’ont plus de revenus. Leur donner accès à la retraite, c’est leur permettre de relâcher la pression sur leur terrain.

Le sortant Azali Assoumani remporte l’élection présidentielle aux Comores

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Azali Assoumani à la sortie de son bureau de vote, dimanche, à Mitsoudjé (Grande-Comore).

Avec un score de 62,97%, l’ancien putschiste évite un second tour comme en 2019. Les trois gouverneurs de la mouvance présidentielle ont également été déclarés vainqueurs avec plus de 51% des voix. A Mohéli, les neuf candidats de l’opposition contestent les résultats.

C’est une victoire qui n’a pas surpris beaucoup de monde à Moroni. Le président sortant, Azali Assoumani, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle de ce dimanche 14 janvier. La commission électorale nationale indépendante (Ceni) a proclamé, mardi soir, les résultats provisoires. L’ex-putschiste a obtenu, selon la commission, 62,97%, des voix, occupant ainsi la première position loin devant ses cinq rivaux. Le docteur Salim Issa du parti Juwa de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi est arrivé en deuxième position avec 20,26%. Quant aux autres candidats, leurs scores ne dépassent pas les 19%, à l’instar d’Abdallah Mohamed « Kiki » Daoudou, ancien ministre de l’Intérieur sous Azali, de 2016 à 2021. Avant l’annonce de la victoire du président sortant, ce sont les noms des gouverneurs de l’alliance pour la mouvance présidentielle qui ont été délivrés. Le docteur Zaidou Youssouf, Chamina Ben Mohamed et Ibrahim Mohamed Mze sont désormais les nouveaux gouverneurs des trois îles de l’Union, à savoir Anjouan, Mohéli et Grande Comore. Mais ces résultats tout comme ceux de la présidentielle doivent être confirmés par la cour suprême qui dispose de 15 jours maximum. A Mohéli, les neuf candidats au gouvernorat ont déclaré dans une conférence de presse conjointe, ce mardi, qu’ils ne reconnaissent pas les résultats.

L’opposition dénonce des bourrages d’urnes

Ce 14 janvier, le président sortant affrontait cinq opposants. Dès l’après-midi, Mouigni Baraka, Salim Issa et Bourhane Hamidou ont dénoncé dans une déclaration commune des bourrages d’urnes sur l’ensemble du territoire. Des allégations contestées par le directeur de campagne du président Azali, Houmed Msaidie. Dans son discours prononcé mardi soir au Palais du peuple, le président de la Ceni, Idrissa Saïd a rappelé que la contestation des résultats est garantie dans l’article 255 de la loi organique. Cela se fait par la saisine du juge du contentieux électoral dans les dix jours suivant la proclamation de la commission. Selon les données de cette dernière, le double scrutin de dimanche a enregistré un taux de participation de 16.30% pour le nombre des votants. Arrivé au pouvoir pour la première fois en 1999 à l’issue d’un coup d’État, Azali Assoumani n’est revenu aux affaires qu’en 2016 après avoir fini son premier mandat démocratique de quatre ans en 2006. Mais en 2018, il a modifié la constitution et a changé le système de la présidence tournante. « C’est un moment fort pour notre pays, qui au fil des années fait tout ce qui est en son pouvoir pour consolider la démocratie et l’état de droit », a déclaré le président réélu, devant ses militants justes après la proclamation des résultats.

Les missions d’observation internationale présentes à Moroni le jour du vote, notamment l’organisation de la francophonie, ont relevé un acheminement tardif du matériel, une mobilisation contrastée des électeurs entre autres. Dans certaines localités, les électeurs ne se retrouvaient pas sur les listes.

Cyclone Belal à La Réunion : des renforts envoyés depuis Mayotte

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Selon la gendarmerie nationale, près de 500 gendarmes sont aussi mobilisés afin de déblayer les axes routiers et sécuriser les biens.

Désormais localisé au sud-est de La Réunion, le cyclone Belal a fait des dégâts dans l’ensemble de l’île. Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, a annoncé ce mardi la fin de l’alerte rouge qui avait donné suite à une alerte violette, synonyme de « danger exceptionnel », instaurée de 6h à 13h, ce lundi. Au lendemain, les secours ont « pu intervenir et évaluer les dégâts des cyclones », rapportent les services de l’Etat. Pour permettre un « retour à la normale », le gouvernement a décidé, par la voix du ministre de l’Intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, de déployer 150 personnels de la sécurité civile. Le contingent intègrera 35 militaires et sapeurs-pompiers en provenance de Mayotte, dont 25 membres des Formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC) engagés à Mayotte dans le cadre de la crise de l’eau et dix agents du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Mayotte.

Un loto ce samedi pour les œuvres du Rotary Club

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Le Rotary Club de Mamoudzou organise son grand loto ce samedi, à 14h, au restaurant la Croisette, à Mamoudzou. Pour espérer emporter un lot, il faut compter 10 euros pour un carton et 40 euros pour les cinq. Le profit issu de cet événement sera reversé aux œuvres du Rotary Club, qui visent les enjeux de développement économique local, d’environnement, de construction de la paix et prévention des conflits, de prévention et traitement des maladies, d’eau, assainissement et hygiène, de santé des mères et des enfants, et enfin, d’alphabétisation et éducation de base.

Les barges bloquées par le vent et la houle ce mardi soir ?

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La barge "Le Polé" a repris les traversées

La dépression qui touche actuellement le sud-ouest de l’océan Indien continue de faire des siennes. La direction du transport maritime (DTM, ex-STM) indique que des perturbations sont à prévoir à partir de ce mardi soir « en raison des prévisions d’une météo défavorable avec des vents violents ». 

Sur décision des autorités portuaires, ce mercredi, aucune barge ne circulera entre 11h et 15h, précise la DTM, ce mardi, à 13h. Le service qui assure les liaisons entre Petite-Terre et Grande-Terre demande aux usagers des barges de « prendre leurs précautions en cas d’interruption du trafic ».

Des navires en maintenance à partir du lundi 22 janvier

Ce ne sont pas les seules perturbations prévues. Le Département a prévu quatre arrêts de ses barges et amphidromes pour des opérations de maintenance. Ces dernières se feront de manière successive. Ainsi, « Chatouilleuse » sera à quai pendant sept jours, « Polé » et « Karihani », deux jours chacun, tandis que la durée d’indisponibilité d’« Imane » est « non définie ».

« Ces interruptions sont impératives afin de procéder à une maintenance préventive, contribuant ainsi à garantir la sécurité de nos usagers maritimes, à remédier à des non-conformités majeures identifiées par le DTM, et à respecter les normes de navigation », explique le Département.

Même si le « Georges Nahouda » sera sur le pont, des perturbations « seront à prévoir aux heures de pointe. Nous demandons donc à nos usagers d’effectuer leurs déplacements, autant que possible, sur des créneaux horaires moins chargés qu’à l’accoutumée ».

Festival de l’image sous-marine : les inscriptions au concours sont ouvertes

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Depuis ce lundi 15 janvier, le 29e Festival international de l’Image sous-marine de Mayotte propose aux amateurs de fonds marins de se rendre sur le site internet (www.fiismm.com) pour s’inscrire aux concours. Cette année, le festival se déroulera du 23 au 26 mai, place de la République, à Mamoudzou. « Lieu de rencontre, de partage et d’échange, son objectif principal est la sensibilisation du public le plus large possible à la beauté et la richesse de l’environnement marin, ainsi qu’à la nécessité de sa préservation », indique l’agence Angalia.

Comme chaque année, le concours est divisé en trois. Il y a d’abord le concours de dessin Jack Passe, réservé aux jeunes (avec deux catégories : moins de 12 ans et de 12 à 19 ans). Le thème de cette année sera « L’univers magique de la barrière de corail ». Ensuite, celui d’images fixes comporte quatre sous-catégories (portfolio, trio thématique, photo imprimée et concours spécial club de plongée de Mayotte), tout comme le concours de film (grand format 52’, petit format 26’, clip de moins de 3’ et film scolaire).

L’inscription aux différents concours est entièrement gratuite et possible jusqu’au 14 avril sur le site officiel du FIISMM : www.fiismm.com. Tout dossier déposé au-delà de cette date ne sera pas retenu. Pour consulter le règlement des concours, merci de vous rendre sur notre site internet ou sur notre page Facebook (@Festival de l’image SousMarine de Mayotte).

Des incidents sur les câbles sous-marins provoquent des lenteurs

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La connexion internet, notamment via le réseau SFR, connaît des difficultés depuis plusieurs jours. Cela est dû à des coupures de deux câbles sous-marins reliant les différents continents. Le premier, l’Europe India Gateway (EIG), relie le continent européen à l’Asie. Une coupure a été localisée au début du mois de janvier, en mer Rouge, à proximité de l’Arabie Saoudite. Celle-ci n’aurait pas d’incidence pour Mayotte si un autre câble n’était pas lui aussi en panne. Et c’est le cas de Safe (South Africa – Far East) qui longe en grande partie le continent africain et traverse l’océan Indien en passant par sa zone sud-ouest. Un incident au large du Congo est en attente de résolution dans les jours à venir.

Le maire de M’tsamboro présente ses vœux ce vendredi

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Ce vendredi 19 janvier, le maire de la commune de M’tsamboro, Laïthidine Ben Saïd, et l’ensemble de l’équipe municipale et agents de la commune invitent la population à la présentation de leurs vœux pour l’année 2024. La présentation de ces vœux aura lieu à la place Zaréfa, à M’tsamboro, à 15h30.

Une fouille contre les potentielles armes à l’école à Pamandzi

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La brigade de gendarmerie dédiée aux zones aéroportuaires, la BGTA, a mis en place une opération de fouille généralisée devant le lycée de Pamandzi, ce lundi matin. L’objectif de cette opération est de retirer tous les objets pouvant être utilisés comme une arme au sein de l’établissement. Cette opération sera renouvelée régulièrement.

Des appels à projets pour les contrats de ville de Chiconi et de Bandraboua

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La commune de Chiconi, tout comme celle de Bandraboua, ont lancé leurs appels à projets dans le cadre de leurs contrats de ville respectifs. Pour Chiconi, les demandes de subventions entrant dans le cadre du contrat de Ville doivent être effectuées avant le 9 février à 12h30. La date limite pour la commune de Bandraboua est le 16 février. Tout établissement public, association ou encore organisme à but non lucratif est invité à proposer des actions bénéficiant aux habitants des quartiers prioritaires. Les formulaires à remplir sont disponibles sur les pages Facebook respectives des deux communes.

La sixième édition de « Selfise ton préservatif » commence

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Le concours « Selfise ton préservatif » organisé par l’Association des Etudiants et des Jeunes de Mayotte (AEJM) revient pour une sixième édition. Ce concours a pour but de sensibiliser le jeune public de 17 à 25 ans à la santé sexuelle et à la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST). Pour participer, il faut proposer une photographie créative de soi avec un préservatif sous emballage, accompagné d’une phrase de prévention. Il faut ensuite transmettre la photo par voie électronique (via le mail secretaire@aejm ou bien via les réseaux sociaux de l’AEJM) afin de valider son inscription. Les participants sont ensuite invités à partager leur création sur les réseaux sociaux avec l’hashtag #selfisetonpréservatif. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 février 2024 et les dix photos les plus appréciées sur Facebook et Instagram seront présentées à un jury. Ce dernier déterminera les cinq lauréats du concours. Plusieurs lots sont à gagner, dont un aller-retour Mayotte-Réunion ou encore un téléphone portable. Chaque année depuis 2018, cette campagne permet des échanges avec les jeunes sur la santé sexuelle et l’importance de prévenir les IST. Pour de plus amples informations, il est possible de contacter l’association par téléphone au 02.69.66.68.16, au 06.39.66.68.16 ou bien par mail à l’adresse secretaire@aejm.fr.

Des étudiants mahorais retranchés pendant le passage de Belal à La Réunion

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Les arbres et les branches arrachées ont bloqué de nombreuses routes réunionnaises, ce lundi.

Dans la journée de lundi, La Réunion a été frappée par le cyclone tropical Belal. Contactés, des Mahorais installés sur l’île racontent cette journée particulière.

Mauvaise surprise pour les habitants dun immeuble situé dans les hauteurs de Saint-Denis. Après les fortes pluies accompagnées d’un vent violent, une partie du bâtiment est inondée. « Ce sont les couloirs qui sont le plus touchés, mais dans les appartements, globalement ça va. Il y a juste deux locataires du premier étage qui sont fortement impactés. Comme il n’y avait pas d’électricité, la porte coupe-feu s’est désactivée, donc l’eau est arrivée directement chez eux. Il y a eu une grande entrée d’eau, que ce soit par le plafond ou par les murs », explique Shainaz Marthadi, vers 11h, ce lundi, au cours d’une accalmie. Cette locataire mahoraise a vécu, comme les autres habitants de La Réunion, le passage du cyclone tropical Belal, synonyme de vents extrêmement violents allant jusqu’à 220 km/h, de pluie qui s’abat pendant des heures et de grandes vagues qui martèlent le littoral. En alerte rouge depuis dimanche soir, 20h, l’île a connu sa première alerte violette, ce lundi, à 6h. Outre les dégâts impressionnants, la préfecture de La Réunion a confirmé le décès, à Saint-Gilles, « d’une personne sans domicile fixe qui ne s’était pas mise à l’abri » et avait refusé l’hébergement d’urgence proposé.

Dans l’œil du cyclone

A Sainte-Marie, à l’est de Saint-Denis, le cyclone dont l’œil est passé sur l’île en fin de matinée a remué les éléments. « Il y a beaucoup de vent et de brouillard. On entend surtout les vagues, ça se voit que le courant est fort. Hier, la mer était bleue aujourd’hui, elle est marron. Ce matin, on avait l’impression que la terre tremble », témoigne Nayla Alhamide. La jeune étudiante originaire de Mayotte ajoute : « J’ai déjà vécu un cyclone en janvier 2022 et ce n’était pas aussi fort, j’étais restée seule chez-moi. Mais cette année, la situation est très différente surtout pendant la nuit de dimanche ».

Elle aussi accoutumée aux périodes cycloniques sur l’île Bourbon, Sandia Sitti Bacar s’est équipée pour plusieurs jours. « On a juste acheté les choses primordiales, l’eau, la nourriture et des bougies. On a déjà une trousse de secours à la maison. On fait également attention à toujours avoir de la batterie sur nos téléphones. Il peut y avoir une coupure d’électricité à tout moment. L’eau n’est déjà plus potable donc on s’attend à tout. »

L’alerte violette, qui implique un confinement de tous les habitants de l’île y compris les secours, est finalement passée au rouge sur ordre du préfet de l’île, Jérôme Fillippini, vers 13h. Cependant, cela n’a pas mis un terme au confinement démarré très tôt. « On était à la maison depuis vendredi, un jour avant l’annonce de l’alerte orange, samedi à 19 heures. Depuis, on n’est pas ressorti de la maison », dit Sandia Sitti Bacar.

Les voyageurs bloqués à La Réunion

Des rafales de vent à 220 km,h ont été constatées sur les hauteurs de l’île. Impossible d’entrer ou de sortir de l’île. L’aéroport Roland-Garros a fermé ses portes dimanche, à 16 heures. Tous les vols prévus dans la journée ont été modifiés et avancés. Pour la journée du 15 janvier, ils ont été tout simplement annulés. Olivier, professeur au lycée professionnel de Kawéni, regrette de ne pas pouvoir assurer ses cours en ce lundi de rentrée. « Je ne peux pas me rendre à mon travail, parce que je suis bloqué à La Réunion », reconnaît cet enseignant en mathématiques, qui n’est pas le seul dans cette situation. Romain Poydebat, actuellement à Madagascar, est également en attente. « Pour le moment, je sais seulement que j’ai un vol demain (mardi), de Madagascar à la Réunion. Mais pas de nouvelles pour La RéunionMayotte », constatait-il, ce lundi.

Trente pompiers de Mayotte envoyés en renfort

« Des renforts seront envoyés dans les prochaines heures à la Réunion », a annoncé sur X Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, après le passage du cyclone Belal sur l’île, ce lundi. Parmi les 150 personnels qui débarqueront à l’aéroport de la Réunion, trente sont des sapeurs-pompiers du service départemental d’incendie et de secours de Mayotte, nous explique la préfecture de La Réunion.

La tension monte autour du stade de Cavani

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Exaspérés par l’arrivée d’autres migrants, ce dimanche, les riverains du stade de Cavani ont décidé de bloquer la rue du Stade (voir encadré), à Mamoudzou. Alors que la situation s’enlise, les principales administrations de la capitale ont été bloquées, ce lundi, par les manifestants.

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes