L’Union des Comores confirme avoir enregistré 98 cas de choléra et le décès de six personnes, fait savoir, ce mercredi, l’Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué. Avant cette confirmation, selon les informations de notre correspondant à Moroni, les Comores en avaient identifié 83. Mardi matin, lors d’une conférence de presse à laquelle nous avons assistée, le directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Olivier Brahic, avait annoncé que si la bactérie n’est pas présente sur l’île, une « veille sanitaire » est mise en place ainsi que des contrôles sanitaires pour les arrivées par bateau ou par avion qu’elles proviennent des Comores, de la Tanzanie ou du Kenya. Il avait alors prévenu « d’une hausse de la menace, soyons clairs ».

La maladie se transmet par les selles. Ainsi, depuis six mois, tout prélèvement de ce type pour des analyses fait l’objet d’une recherche du choléra, avait aussi indiqué l’ARS. Seuls 20 % des cas développent des symptômes : des diarrhées aigües, des vomissements ou de la fièvre. La première recommandation est de se laver les mains avec du savon impérativement car la maladie peut se transmettre également par l’eau. Alors qu’une campagne de vaccination a eu lieu en 2001, elle n’est pas envisagée en raison de « stocks limités », indique l’ARS qui s’engage à communiquer sur toute évolution sanitaire.