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Transport scolaire à Mayotte : une rentrée des classes sans bus ?

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La situation est au point mort. Le conseil départemental et les chauffeurs de bus scolaire n’ont toujours pas trouvé de terrain d’entente. Coincés entre un cadre administratif flou et la peur de perdre leurs emplois, les 80 conducteurs de Matis ont annoncé ne pas rouler pour la rentrée.

Dimanche 23 août, la rentrée est demain. Mais les chauffeurs de bus, eux, ont prévu de ne pas répondre présents. À défaut d’un accord conclu à temps avec la collectivité, les 80 conducteurs de la société Matis, délégataire de service public, maintiennent leur mouvement de grève illimité annoncé le mois dernier. En d’autres termes, à l’heure où nous bouclons cette édition, les bus ne devraient pas rouler pour la rentrée. Mais à l’échelle du département, un élève sur deux utilise les transports dans le second degré.

Pourtant jeudi soir, élus et représentants syndicaux s’étaient rencontrés pour tenter de clarifier la situation. En vain. D’abord, les chauffeurs de bus réclament depuis plusieurs semaines que le Département s’engage à les transférer automatiquement à la nouvelle entreprise délégataire, et ce en maintenant leurs acquis antérieurs comme le treizième mois ou la prime d’ancienneté. Une clause en vigueur depuis 2010, mais effacé sans sommation du récent appel d’offre de marché public de transport scolaire. Une situation sur laquelle se prononcera le tribunal administratif mardi, après avoir été saisi en référé par la direction de Matis.

La même stratégie qu’en 2018 ?

Et si le conseil départemental cherche repreneur, c’est parce que son contrat passé avec l’entreprise réunionnaise a expiré… au 31 juillet dernier. Et aucun autre nouveau marché n’a été passé. Seule solution envisageable à ce stade : la signature d’une convention de gestion provisoire, qui permettrait d’apporter un cadre juridique en attendant qu’aboutisse l’appel d’offre en cours. Mais selon Anli Djoumoi Siaka, secrétaire général de FO Transport, le Département n’a, en l’état, « rien à proposer ». « Ils se foutent de notre gueule », tempêtait-il au sorti des négociations. « Nous, on ne roulera pas, et s’il faut que ça dure un, deux ou trois mois, ça durera un, deux ou trois mois ! » Autre problème de taille, si les chauffeurs prennent la route sans que ne soit conclu ladite convention, ils ne seront pas assurés en cas d’accident, à l’image des jets de pierre dont sont régulièrement victimes les chauffeurs de bus.

À ce stade, la paralysie de la situation n’est pas sans rappeler le conflit qui opposait le conseil départemental et les chauffeurs de Matis en 2018, suite à la réorganisation du marché du transport. Les bus avaient alors bloqué toutes les voies d’accès routier au Département. Une nouvelle opération escargot est-elle cette fois envisagée ? « Pas pour l’instant », rassure tout de même Siaka.

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