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23/09/09 – Colmar: le dilemme du CDTM

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Pour l'heure, ni le conseil général, ni le comité du tourisme de Mayotte (CDTM), financé par ce premier, ne sont en mesure de mettre sur la table les 300.000€ nécessaires à l'organisation de l'événement. Pourtant, à Colmar, on a besoin d'une réponse urgente. Et là encore, le bat blesse : En effet, l'audit réalisé actuellement par la chambre régionale des comptes confisque, temporairement, tout pouvoir décisionnel au conseil général, dont celui d'engager des dépenses. Si le bureau du CDTM a fait montre de lucidité et de courtoisie envers les organisateurs en leur annonçant, jeudi dernier, leur désengagement, faute d'un financement effectivement perçu, M. Douchina, président du conseil général, a quant à lui évoqué lundi soir sur RFO son souhait de voir la manifestation se concrétiser, sans toutefois dépasser le stade formel des déclarations d'intentions. "On nous encourage fortement à maintenir l'organisation. Les pressions politiques sont fortes. Cependant, c'est maintenant qu'il faut payer les billets d'avion, les artisans, les fournisseurs, le transitaire … On ne pourra nous rembourser qu'à minima en octobre, si toutefois la tutelle n'est pas déclarée, et si la collectivité juge que c'est -c'était une dépense prioritaire. Sans garanties solides et sincères, nous ne pouvons pas engager 300.000€ sans mettre en péril le comité", explique Attoumani Harouna, vice président du comité du tourisme.

Le CDTM, qui a vu son budget passer de 3M€ à 1,5M€ en 2009, n'a jamais réussi à faire voter par les conseillers généraux la demande de subvention extraordinaire de 300.000€ destinée à financer la manifestation. Deux fois inscrite à l'ordre du jour des sessions plénières de juin et juillet du CG, la délibération en a été retirée avant les débats. Le président du conseil général aurait expressément demandé au responsable du comité de réduire les coûts d'organisation pour que le CDTM puisse le prendre en charge, mais les membres du bureau, qui ont déjà accepté d'assurer l'élection de Miss Mayotte (100.000€) sur les fonds propre du comité, ont unanimement déclaré "ne pas pouvoir supporter une nouvelle dépense importante sans verser dans l'illégalité, après que la procédure d'alerte vient d'être décrétée par le Commissaire aux comptes".

"La présence de Mayotte au salon de Colmar est désormais une question politique. Il revient aux élus de trancher rapidement dans ce dossier. Nous devons ce minimum de courtoisie aux organisateurs du SITV, à qui nous avons maintes fois confirmé notre présence sans jamais avoir réglé au préalable la question du financement", a déclaré hier une source du CDTM qui a tenu à garder l'anonymat.

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