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18/08/09 – Fim 2009 : une édition encourageante

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La 11ème édition du Festival Intermisik de Mayotte (Fim) a pris fin dimanche soir, après neuf jours de concerts et de fêtes sur les stades de Passamainty et Chirongui. Si la direction de l'ingénierie culturelle du conseil général de Mayotte (Dilce), organisatrice de l'événement, n'a pas encore communiqué les chiffres de la fréquentation, il est permis de croire que cette édition a été plus suivie que la précédente, notamment grâce à une programmation éclectique, solidifiée par le partenariat initié cette année avec le prestigieux festival Sakifo, qui se déroule chaque année à la Réunion au mois d'août. En effet, après leur prestation sur l'île de la Réunion lors du Sakifo, sur les 70 artistes présents à la Réunion, plusieurs (Nneka, Olivia Ruiz, Grace, Tumi and the volume…) ont accepté de faire un crochet par Mayotte, sous l'impulsion de Jérôme Galabert, fondateur et directeur du festival réunionnais, et d'Alain Kamal Martial, directeur de la Dilce. Une vraie chance pour Mayotte et ses habitants, qui ont pu voir se produire sur scène des grands noms de la chanson internationale et française, à des prix abordables (entre 3€ et 10€). D'un autre côté, des artistes locaux (Bo Houss, Lathéral et Jimmy) se sont aguerris sur les planches des scènes de Saint-Pierre et ont ainsi bénéficié d'un vrai tremplin en se produisant lors du concert d'ouverture du Sakifo.

24h seulement après la clôture de cette première collaboration, il reste cependant difficile d'en tirer un bilan exhaustif. L'organisation, certes un peu chaotique en interne, était difficile à mettre en place sur deux sites différents, mais a finalement permis au public d'apprécier des concerts de qualité, dans de meilleures conditions techniques que l'an passé, et ce à Mamoudzou comme dans le sud de l'île. L'initiative sera-t-elle renouvelée ? "Nous allons d'abord en parler avec Alain Kamal Martial. Il y a bien sûr des choses à revoir. Nous ferons un bilan ensemble et puis un diagnostic, et nous aviserons en fonction", a déclaré samedi M. Galabert. Si l'homme n'a pas caché son énervement face à certains problèmes techniques et logistiques, il a également souligné "les difficultés surmontées par l'équipe de la Dilce, qui a, au final, réussi à offrir un beau spectacle durant plus d'une semaine aux Mahorais", avant d'égrainer une liste de suggestions, tels que des partenariats privé et public, ou encore des contrats de sponsoring qui pourraient être proposés afin de donner au Fim une dimension encore plus importante dans la zone océan Indien.

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