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05/10/2007 – 1er Cross Caporal

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

C’est en 2001 que les deux Mahorais se sont connus, rien ne les a séparés depuis. Rien, hormis la mort. Tombé d’une hauteur de cinq mètres, le caporal Mouhamadi Attoumani a été victime d’un traumatisme crânien le 20 septembre 2005, lors d’une mission en Côte d’Ivoire et quinze jours avant leur retour en France. En relation constante avec la famille du défunt depuis ce jour, l’ancien caporal et chef d’équipe à l’armée prépare cette course voilà dix mois, un cross qui aurait été effectué la date du drame – le 20 septembre – sans le ramadan.

« Je suis revenu immédiatement après que mon contrat ait expiré. Nous étions bien partis pour réaliser encore quelques années à l’armée, tout se passait très bien, mais ceci a changé ma vie. Beaucoup de personnes meurent pour la patrie et sont très vite oubliées, ce n’est pas juste. Je veux, je dois graver sa mémoire à travers un évènement et cela ne pouvait se faire en dehors d’un sport. Celui qui reste pour moi mon frère à jamais était très costaud en la matière et le sport m’a permis de me défouler et ainsi surmonter cette horrible douleur enfouie tout au fond de moi. Pour la date, il me semblait correct de réaliser la course le jour le plus proche du drame, ce jour est juste après la fin du ramadan, le jour de l’Ide« , affirme le désormais animateur sportif à l’Omjs de Bandrélé.

Conscient de toutes les manifestations prévues ce jour là et donc de la difficulté de l’organisation, Kolo de son surnom compte énormément sur le soutien des jeunes de Vahibé. Au niveau de la course, un point de ravitaillement tous les trois kms et deux points de secours (dont un à l’arrivée) avec une équipe de pompiers à pied lors des six derniers kilomètres (piste) seront a priori mis en place. Kolo n’oublie pas et remercie l’Omjs de Bandrélé et sa présidente, ainsi que sa camarade Dassami, qui l’ont beaucoup soutenu et aidé pour la réalisation de cet événement. Trentenaire dans quelques jours, l’enfant de Dapani souhaite réussir cette première afin de pouvoir récidiver chaque année et ainsi inscrire le Cross caporal, au même titre que le Mahoraid ou la Course de l’ylang, dans les immanquables courses de Mayotte. A la mémoire d’un camarade, mort pour la France.

Ichirac Mahafidhou

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