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22/06/10 – « Sur la mer, on ne faisait pas les malins »

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Les bivouaqueurs forcés de l'îlot M'tzamboro ont finalement été évacués lundi dans la matinée par la gendarmerie. Samedi, une trentaine d'enfants aveugles et malentendants de l'ADSM (association des déficients sensoriels de Mayotte) étaient partis sur l'îlot pour un bivouac, sur lequel se trouvaient aussi quelques agriculteurs. En début de soirée, un groupe de treize personnes s'est aussi fait amener sur l'îlot dans deux barques de pêcheurs. "Il y avait du vent et quelques vagues mais ça allait quand même", raconte Georges Henrion, un des membres du groupe qui se trouvait sur la première barque. "La deuxième barque s'est pris une grosse vague qui a coupé le moteur, puis une autre vague par l'arrière qui l'a quasiment remplie d'eau." Ironie du sort, c'est sur cette deuxième barque que se trouvent ceux du groupe d'amis qui ne savent pas nager.

Après avoir déposé une partie des passagers sur l'îlot M'tzamboro, le conducteur de la première barque est parti secourir son camarade, une opération pour laquelle il semblait assez inexpérimenté. Dimanche matin, la mer est trop forte pour s'y risquer, mais les pêcheurs sont déterminés. Une barque réussit à emmener la moitié du groupe d'amis sur la grande terre, et avec eux la quasi-totalité de la nourriture restante… "Quand la barque est arrivée sur M'tzamboro, la gendarmerie lui a interdit de repartir", raconte Georges. "Vers 17 heures, les pêcheurs qui étaient restés sur l'îlot ont quand même tenté une traversée avec les trois barques sur place. Les gendarmes étaient sur le chemin, ils nous ont ordonné de faire demi-tour et n'ont pas pu nous évacuer car ils ne voulaient pas prendre la responsabilité de transporter des passagers avec les creux de 3 à 4 mètres. J'avoue que sur la mer on ne faisait pas les malins", poursuit Georges, qui précise que tous les membres de ce bivouac forcé ont été solidaires.

Les huit amis restants sur l'îlot ont pu profiter de la générosité des membres de l'ADSM, qui leur ont donné de la nourriture, le soir et surtout le lendemain matin, et qu'ils remercient vivement. Tous ont pu être hébergés dans les bangas de la plage, un abri bienvenu lors de la grosse pluie qui a frappé l'île lundi matin. Les gendarmes ont effectué trois voyages lundi matin, de 8h à 11h, pour évacuer les 44 personnes encore présentes.

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