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19/01/10 – Accueil royal pour Nicolas Sarkozy

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

19.000 personnes se sont déplacées pour venir écouter le discours du président. Du jamais vu à Mayotte. Munis de leurs drapeaux, de leurs tee-shirts à l'effigie du président, l'île entière s'est mise sur son trente et un pour accueillir, "le père de la départementalisation". Depuis 9 heures, les chants des bouénis retentissent en continue sur le parvis du CDTM. Sur la route bondée de la jetée, plus aucun détritus ne traine, une foule compacte a remplacé le flot de voitures. Un blocus total qui a paralysé toute la ville, obligeant de nombreux commerçants à fermer boutique. Et pourtant les gens continuent à arriver par centaines des quatre coins de l'île. "Nous demandons à ceux qui sont derrière d'arrêter de pousser. Il y a des enfants devant, vous risquez de les blesser", annonce une voix au micro, mais rien n'y fait. Chacun veut se frayer une place de choix d'où il pourra entrapercevoir le président. "C'est important de venir, ça fait très longtemps qu'on l'attend. On a voté pour lui et il a dit qu'il viendrait nous voir, et le voilà qui vient. Achaque fois qu'il dit quelque chose, il le fait", explique cette vieille dame avant de finir en criant "on est avec lui jusqu'au bout !" Une gratitude qu'on retrouve chez de nombreuses personnes interrogées. "Nous voulons lui offrir un accueil digne de ce qu'il a fait pour nous" explique cette boueni.

Au final, c'est une foule monstrueuse qui se lève pour acclamer l'arrivée du président. Peu au courant des traditions locales, ce dernier est arrivé avec près d'une heure d'avance. "Heureusement", nous confie un responsable de la sécurité, "parce que les conditions d'attente sont de plus en plus difficile pour le public". En effet, les services de l'ordre sont sur le qui vive, devant les barrières de sécurité, la quarantaine de gendarme a le plus grand mal à contenir les poussées de la foule. Difficile dans ces conditions de résister aux mouvements de foule et à la chaleur. Suite à des malaises, une vingtaine de personnes sont évacuées par les secours, la moitié finira la journée à l'hôpital. Quant à Nicolas Sarkozy, il ne sera même pas resté quatre heures, le temps de faire son petit tour, pour repartir aussitôt direction La Réunion.

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