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17/08/10 – EDM a lancé mercredi son point de vente Ankiba au marché de Mamoudzou.

Ce point de vente va permettre aux 245 commerçants disposant d’un compteur à carte Ankiba, ainsi qu’à leurs clients étant dans la même situation de disposer d’un point de vente en plein centre- ville de Mamoudzou.

16/08/10 – La grève se poursuit chez Total

La grève des salariés de Total entamée lundi dernier se poursuit, et les rues de l'île sont de plus en plus désertes. Revenu à Mayotte ce week-end, le directeur de Total Philippe Goron s'est exprimé de façon très laconique dans un communiqué adressé à la presse : "la direction de Total Mayotte poursuit les discussions entamées cette semaine avec les organisations syndicales. Elles ont, dans un premier temps, permis d'établir un service minimum destiné à l'alimentation en carburant d'une liste de véhicules prioritaires définie par la Préfecture. Total Mayotte reste engagé à poursuivre ces discussions, en vue d'un retour rapide à la normale du fonctionnement de son réseau de distribution et afin de soulager l'ensemble de la population Mahoraise." Rappelons que l'intersyndicale CGT-Ma, UTFO, Cisma CFDT réclame entre autres le versement du 13e mois, le paiement des heures supplémentaires, l'application de la convention collective et la participation aux bénéfices.

L'Agence de Santé de l'océan indien fait savoir à ce sujet que le Centre hospitalier de Mayotte va connaître, à compter de ce lundi "des difficultés de fonctionnement importantes, le personnel médical et paramédical risquant de ne pas pouvoir se rendre sur son lieu de travail". Ainsi, l'ARS informe que seules seront assurées les missions prioritaires, à savoir : les urgences et le fonctionnement des services d'hospitalisation à Mamoudzou, les consultations et le fonctionnement des maternités dans les sites de Kahani, Dzaoudzi, M'ramadoudou, Jacaranda, Koungou, M'tsamboro et Bandraboua. La consultation et les soins ne sont plus garantis dans les autres dispensaires. En cas de difficulté ou pour tout renseignement, appeler le 0639.69.14.29.

16/08/10 – Les premiers passagers bloqués aux Comores rapatriés lundi

Quelque 230 passagers sur les 800 bloqués aux Comores depuis le 2 août, suite à un litige entre leur voyagiste et Air Madagascar, seront rapatriés lundi, a annoncé la compagnie au lendemain d'un accord entre les autorités françaises, comoriennes et malgaches. "Environ 230 passagers seront rapatriés lundi. Notre représentant à Moroni, l'ambassade française et le ministère des Transports comoriens sont en train d'établir une liste de passagers prioritaires en fonction des situations d'urgence", a déclaré vendredi à l'AFP Fidy Rakotonirina, administrateur délégué d'Air Madagascar. La compagnie malgache avait saisi la justice avant de cesser d'affréter des vols pour le compte de l'agence France Comores Voyages, cette dernière n'ayant pas payé ses factures.

"Le rapatriement sera progressif via quatre vols. Un autre avion devrait être affrété le lundi suivant", a-t-il ajouté, rappelant que les parties sont convenues jeudi de rapatrier la totalité des passagers d'ici la fin du mois. M. Rakotonirina a assuré qu'Air Madagascar n'était "en aucun cas responsable du blocage de ces passagers". Il a souligné que sa compagnie avait signé un contrat avec le voyagiste pour la mise à disposition d'avions mais qu'elle n'avait pas vendu directement de billets aux passagers. Il a en outre ajouté que le coût des quatre vols affrétés en août est évalué à un million d'euros, qui s'ajoute aux 53.000 euros dus. La compagnie n'a pas souhaité détailler les compensations obtenues auprès des autorités.

L'accord trouvé jeudi "fait en sorte qu'Air Madagascar reprend le rôle qui a lui a été assigné, c'est-à-dire transporter les passagers. On lui facilite les choses", a toutefois indiqué une porte parole de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), sans autre précision. M. Rakotonirina a précisé de son côté qu'il s'agissait d'un accord de long terme. Les autorités françaises et comoriennes ont ainsi approuvé le programme de vols de six mois entre la France et les Comores que déposera la compagnie malgache à compter d'avril 2011. Le responsable d'Air Madagascar a souligné la nécessité d'améliorer les liaisons entre la France et les Comores avec des vols directs, même si ce marché est saisonnier.

22/07/2010 – Election de Miss Mayotte 2010

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}out d’abord, il y eut un passage en tenue traditionnelle (kichali, salouva), puis en tenue de ville, en maillot de bain et enfin en tenue de soirée. Les animateurs Karida Salim, Miss Mayotte 2006 et Khams ont posé les traditionnelles questions dévolues aux Miss tout en essayant de les rassurer, puisqu’elles étaient tendues par l’enjeu de la soirée. La soirée a permis de faire découvrir des groupes de jeunes danseurs et des artistes plus ou moins confirmés.

Ainsi à l’applaudimètre, c’est incontestablement les Dangers de Bord, qui ont le plus emballé le public avec leur chorégraphie de coupé-décalé. Khams a pour sa part fait un sketch qui a provoqué bien des fous rires sur les relations hommes-femmes à Mayotte. Le vote du jury a fait la différence car il comptait pour 2/3 et a permis à Elisabeth Ongaretto de l’emporter. La 1ère dauphine Chamila Abdou Saïndou, venue de Sada et âgée de 20 ans a dominé le vote du public présent et a devancé Cheyenne Félix, 18 ans, venant de Labattoir, qui a fini finalement 2e dauphine de Miss Mayotte 2010. A l’issue de l’annonce des résultats contrôlés par l’huissier Me Belot, Elisabeth Ongaretto a été submergée d’émotion comme toutes les Miss et a reçu les félicitations de ses amis et de sa famille venue la soutenir pour cette élection. Les partenaires de l’événement organisé cette année sans le soutien du Conseil général (le CDTM organise sa propre élection le 6 août avec une aide de 50 000 € du CG alors que la vainqueur ne pourra participer à Miss France) ont remis leurs lots.

Les candidates ont reçu des bijoux, des cosmétiques, des téléphones portables, des cours de code et de conduite et même des voyages sur Air Madagascar pour Elisabeth et ses dauphines. Désormais, c’est une nouvelle vie qui va commencer pour Elisabeth qui pendant un an sera l’ambassadrice de charme de Mayotte. « J’ai un peu de mal à réaliser ce qui m’arrive. Il y a beaucoup de gens autour de moi avec des appareils de photos et des caméras. Mais c’est une très belle expérience. J’ai beaucoup apprécié cette ambiance d’amitié qui nous a liées pendant une semaine intensive de travail pour apprendre les chorégraphies » a déclaré Elisabeth Ongaretto au lendemain de son élection. Celle-ci tente d’obtenir son BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’ éducation populaire et du sport) en équitation afin de s’occuper de personnes à mobilité réduite. « Ils ont un contact privilégié avec les animaux et ces derniers les comprennent très bien » affirme la Miss Mayotte 2010 qui a pour très bonne amie Elodie Anridhoini. « C’est elle qui m’a proposé de faire l’élection. J’ai beaucoup hésité, mais je me suis finalement lancée et je ne regrette pas du tout » concède Elisabeth Ongaretto. Celle-ci va faire tout ce qu’elle peut pour faire connaître Mayotte à l’extérieur. « C’est un petit bout de paradis » souligne Elisabeth qui compte suivre le conseil de sa prédécesseur pour espérer l’imiter à Caen : rester tout simplement elle-même.

 

Faïd Souhaïli

22/07/2010 – Le projet de loi organique adopté par le CG

 

{xtypo_dropacp}C{/xtypo_dropcap}oncernant le projet de loi organique et le projet de loi relatifs au département, ceux-ci ont été adoptés cette fois-ci, sous deux réserves néanmoins. La première est que la fusion du Conseil économique et social et celle de Conseil de la culture, de l'éducation et de l'environnement se fassent en même temps que cela est envisagé dans l'Hexagone et pas avant (pour ne pas tombé dans un régime d'exception). La deuxième réserve n'est pas anodine puisqu'elle demande à ce que le fonds de développement économique et social soit effectif dès 2011 comme l'avait annoncé Marie-Luce Penchard lors de sa visite mahoraise. Il y a plus de 15 jours, les élus mahorais s'étaient opposés aux projets de loi du gouvernement, notamment parce qu'ils n'étaient pas clairs sur les moyens qdont disposerait le département-région et parce qu'il prévoyait deux renouvellements intégraux de l'assemblée départementale (1 en 2011 et 1 en 2014).

 

Pour ce qui est du transport scolaire, l'assemblée a autorisé le président Douchina à signer le marché remporté par le groupement Matis, provoquant l'hostilité des transporteurs du STIM (Syndicat des transporteurs interurbains de Mayotte) qui eux s'étaient groupés avec la CMTS (appartenant au groupe Véolia). Lors de la dernière session, le président Douchina avait appelé les transporteurs à cesser leurs pressions sur les conseillers généraux et leur avait signifié que sa majorité avait cédé à leurs doléances mais qu'il était impossible de réserver un appel d'offres à un groupement en particulier sans tomber sous le coup de la loi. Mohamed Houlame, président du STIM s'est dit déçu par l'attitude des conseillers généraux. "Ils se sont tous unis (le vote a été adopté avec deux voix contre et deux abstentions) contre les transporteurs mahorais. Le transport scolaire, c'est notre bébé, nous faisons ce métier depuis des années et si on nous le retire, nous n'allons pas nous laisser faire. On se battra jusqu'au bout et on attend les décisions du tribunal administratif concernant les recours en cours." Mohamed Houlame n'a pas précisé quelle serait la nature des actions qui seront entreprises par son syndicat, mais les barrages de route ne sont pas à exclure à la rentrée.

 

Faïd Souhaïli

16/07/2010 – Environnement

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}lle est la seule réserve naturelle nationale et c'était une décharge sauvage. L'îlot M'bouzi a été nettoyé de fond en comble samedi dernier, sous la conduite des 3 membres de l'équipe de la réserve naturelle, aidés de 12 élèves appartenant aux jeunes Naturalistes, de huit membres de l'Association pour le développement durable de Passamainty, partenaire de la réserve, du chef de la Brigade nature, Jean Mhen et de son second, ainsi que du service environnement de la mairie de Mamoudzou, qui a mis à disposition de la réserve naturelle deux personnes ainsi qu'un camion benne pour assurer le transport des déchets non recyclables vers la décharge de Majicavo.

Au terme d'une journée entière d'efforts, l'équipe a récolté 54 sacs poubelles de 100 litres pleins, ainsi que 2,5 mètres cubes de très gros déchets, soit un total impressionnant de 500 kg de déchets ramassés, correspondant à un volume de 8 m3. L'équipe de la réserve s'est livrée à une petite analyse de ces ordures, et constate que seulement 10% d'entre elles ont été déposées directement sur l'îlot par des bivouaqueurs, plaisanciers et autres "vouléyeurs", ce qui signifie que 90% sont venus en flottant sur le lagon, poussés par les vents et les courants depuis Grande Terre et Petite Terre…

Précisons que ce sont les rivages sud et sud-ouest de la réserve qui sont les plus touchés par ce fléau, or c'est cette partie-là qui concentre les enjeux écologiques sous-marins de la réserve. Dans le détail, 30% du volume est représenté par les très gros déchets électroménagers, carcasses de voitures… 60% est constitué d'emballages en tous genres et les 10% restants sont de nature diverse : polystyrène expansé, déchets médicaux (dont seringues avec aiguille), chaussures, matériaux de construction, piles électriques…

Les dix sacs poubelles sur les 54 remplis, qui contenaient des déchets recyclables, ont été pris en charge par la société Enzo recyclage. Les 44 autres et les encombrants sont allés grossir la décharge de Mamoudzou. Cette opération sera renouvelée chaque année pour suivre l'évolution des déchets sur la réserve naturelle.

 

HF

16/07/10 – Au Conseil des ministres : Mise en oeuvre du CIOM

Au Conseil des ministres de ce 13 juillet, la ministre de l’Outremer a présenté une communication relative à la mise en oeuvre des décisions du Conseil interministériel de l’Outremer (CIOM) du 6 novembre 2009.

A la suite des travaux des Etats généraux de l’Outremer, 137 mesures ont en effet été décidées pour agir en faveur du développement endogène des territoires ultramarins. L’Etat s’est donné les moyens humains, juridiques et budgétaires pour mettre en oeuvre rapidement ces décisions. A ce jour, les deux tiers d’entre elles sont réalisées ou en cours de mise en oeuvre conformément au calendrier prévu, précise la communication du Gouvernement.

En particulier, grâce à ces mesures, l’Etat et les acteurs locaux disposent d’une palette d’instruments opérationnels qui leur permettra d’agir en faveur d’une plus grande concurrence dans le fonctionnement de l’économie.

Par ailleurs, trois commissaires au développement endogène viennent d’être recrutés et vont pouvoir débuter à la rentrée leur mission de soutien aux initiatives locales des chefs d’entreprises. Pour animer la mise en oeuvre de plans de cohésion sociale, des sous-préfets à la cohésion sociale et à la jeunesse ont été nommés dans les départements d’Outremer et à Mayotte.

16/07/10 – Les prix plus élevés Outremer qu’en France

+13% en Guyane, +9,7% en Martinique, +8,3% en Guadeloupe et +6,2% à la Réunion. Telles sont les différences entre les prix à la consommation dans les départements d'Outremer et ceux de la Métropole, constatés par l'Insee dans son étude "Comparaison des prix entre les Dom et la métropole en 2010", publiée ce jeudi 8 juillet.

Les prix des produits alimentaires expliquent en grande partie cet écart, précise l'institut d'analyses. Pour les quatre départements d'Outremer, l'écart des prix à la consommation sont la conséquence d'une forte différence sur les produits alimentaires avec la Métropole, qui représentent une part importante des dépenses, et plus encore à Mayotte, d'où ce sentiment de "vie chère". L'Insee constate que pour la Guyane – souvent assez proche de Mayotte – ce type de produits est 49% plus cher dans le département, pour la Martinique de 44,6% pour la Guadeloupe de 33,8% et pour la Réunion de 36,6%.

Les "boissons alcoolisées et tabac", la santé et "Autres biens et services y compris l'enseignement" montrent eux-aussi des écarts de prix conséquents, avec des hausses à deux chiffres.

16/07/10 – Tombola du GSMA

Les deux gros lots de la tombola du GSMA, qui a eu lieu le dimanche 13 juin, se verront remettre leurs prix le 20 juillet. Benjamin Dague est l'heureux gagnant d'un Renault Kangoo, dont les clés lui seront remises à 9h30 dans les locaux de Somiva à Kawéni. Quant à Ouari Evrard, il recevra les clés de sa Citroën C3 dans les locaux de la SMCI à Kawéni, à 11 heures.

A noter que 13.000 tickets de tombola avaient été déposés et c'est la main innocente d'un enfant qui a tiré au sort MM. Dague et Evrard. Le GSMA tient également à remercier les deux concessionnaires, particulièrement généreux.

16/07/10 – 1er Salon de la maison début septembre

L’agence Angalia organise le 1er Salon de la maison du 2 au 4 septembre sur le parvis du comité de tourisme. Durant ces 3 jours, les visiteurs pourront rencontrer des professionnels exerçant dans les différents domaines relatifs à la construction, à la technologie, l’immobilier et à l’aménagement de la maison. Quelques stands sont encore disponibles. Pour les intéressés, contactez Ackeem au 0269 62 72 00.

16/07/10 – Un chef de projet pour l’université de Mayotte

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche a désigné Emmanuel Roux comme chef de projet pour la création d'un institut universitaire à Mayotte. Vice-président de l'université de Nîmes, l'homme est aussi directeur de l'UFR de Droit d'Aix-en-Provence. Il a publié de nombreux ouvrages, en particulier sur l'aménagement des territoires, avec une spécialisation sur le droit administratif des collectivités locales ou de la décentralisation, les institutions politiques, mais aussi le droit de l'Outremer et les problématiques diverses liées au statut des Dom-Com et à leur évolution

Fondateur et directeur de publication de la "Revue juridique nîmoise" depuis 2005, il a notamment travaillé sur "Le nouveau cadre juridique de Mayotte et les réformes induites par la loi organique du 27 février 2007 : une réelle avancée vers la départementalisation ?", à paraître dans la Revue de la recherche juridique – droit prospectif -, et sur "L'octroi des compétences à la collectivité départementale de Mayotte : alignement ou transfert ?" à l'occasion du colloque "Convergences juridiques et aménagement durable à Mayotte".

16/07/2010 – Education : Bac 2010

 

{xtypo_dropcap}74,62%{/xtypo_dropcap}. C'est le nouveau score des élèves mahorais pour le baccalauréat 2010. Un taux de réussite en légère baisse puisqu'en 2009 on avait atteint le score très élevé de 75,59%, soit une progression incroyable de près de 15% par rapport à l'année précédente. Comme toujours, on se demande si ce chiffre, seulement à 10 points de moins que le résultat national, reflète réellement le niveau des élèves…

Une chose est sure, la session de rattrapage est plus que bénéfique aux candidats mahorais, puisqu'entre le premier et le second tour, on grimpe de 51 à 74,6%, soit environ un tiers des bacheliers qui obtiennent leur diplôme grâce aux oraux de rattrapage, alors qu'au niveau national, le second tour fait monter le résultat de 74,6 à 85,4%.

Normal selon le vice-rectorat, où l'on explique que "les élèves mahorais sont plus à l'aise lors des épreuves orales qu'écrites", peut-être également parce que les jurys sont plus enclins à être compréhensifs, connaissant le niveau général. Quoi qu'il en soit, dans le détail, le baccalauréat général connait ce que le vice-recteur a appelé "une légère baisse", avec tout de même quasiment 10 points de moins qu'en 2009, à savoir 64,9% de réussite cette année.

A l'exception du bac littéraire, dont la réussite augmente légèrement, la série économique et sociale baisse de 74,3 à 62,7% et la série scientifique baisse de 78 à 64,36%. "Les élèves de terminale S ont beaucoup moins travaillé cette année, ils se sont reposés sur le score exceptionnel de leurs camarades de l'an dernier", a expliqué Mme Tricot, proviseure de la Cité du Nord, rejointe par ses collègues des autres lycées.

 

Redoublement pour tous les candidats malheureux

 

Le nombre de mention en série S a d'ailleurs baissé cette année. Mme Tricot a toutefois tenu à saluer "la forte implication des enseignants, qui ont organisé des préparations aux oraux pendant les vacances". Concernant la série ES, l'équipe du vice-recteur a reconnu qu'il fallait mieux travailler l'orientation vers cette filière.

Le bac technologique connait lui une hausse respectable avec 70,59% de réussite toutes séries confondues, contre 61,3% l'an dernier. Hausse surtout due à la série STG, la plus fournie de toutes les séries du bac (811 candidats), qui augmente de plus de 10 points après un échec retentissant l'an dernier, quelque peu sauvé par le rattrapage.

Déception en revanche pour la série ST2S (sciences et technologies de la santé et du social), dont le taux de réussite descend de 60,8 à 43,16%. Un échec en partie du à des problèmes d'orientation pour ce bac qui est récent et plus exigeant que son ancêtre la série SMS, selon le vice-rectorat. Le vice-recteur a précisé qu'il reprenait en terminale tous les élèves ayant échoué au bac pour la première fois, et qu'il avait donc décidé la création d'une classe supplémentaire de terminale ST2S au lycée de Kahani à la rentrée.

Côté bac pro, le résultat est en baisse mais reste très honorable avec 88,37% de réussite. A noter que les candidats issus du Greta, le centre de formation continue de l'Education nationale, ont tous obtenu leur bac. Les CAP atteignent également 88% de réussite et les BTS décollent enfin des profondeurs, avec cette année une réussite de 58,62%, alors qu'elle n'avait jamais dépassé 33%.

Bac pro, BTS, BEP et CAP regroupés, cela donne 1.551 élèves diplômés de l'enseignement professionnel, dont 1.060 insérables immédiatement dans la vie professionnelle.

Les bons résultats aux épreuves écrites du brevet des collèges (75,3% de réussite avec 111 mentions très bien), ainsi que l'augmentation du nombre de mentions au baccalauréat, font dire au vice-rectorat que le niveau de français à l'écrit est en nette amélioration. Une bonne nouvelle pour tous ces jeunes diplômés qui vont bientôt, pour la plupart, devoir faire leurs preuves sur les bancs de l'université métropolitaine.

 

 Hélène Ferkatadji

 


Résultats 2009

Bac général 73,3%

Bac technologique 61,3%

Bac pro 92%

Total baccalauréat 75,59%

39% d'une génération obtient le bac

 

Résultats nationaux 2010

Bac général 87,2%

Bac technologique 81,7%

Bac pro 85,4%

Total bac 85,4%

65,6% d'une génération obtient le bac

16/07/2010 – A la rencontre de… Kadafi Attoumani

 

Il a l’humilité des hommes d’influence qui refusent de s’attribuer personnellement la réussite de leurs projets. Kadafi Attoumani, trente-quatre ans, directeur d'Opcalia Mayotte assure d’emblée que la présence et la bonne installation de l’antenne mahoraise d’Opcalia est avant tout le résultat du travail d’une équipe présente et soucieuse de favoriser la formation des salariés mahorais.

Quand Kadafi parle de son travail pour Opcalia, c’est à travers les différentes actions et missions menées depuis le lancement de l’agence, en 2006. Il n’en parle pas de manière anodine, détachée. Il faut dire que depuis sa création, la structure a reçu plus de 1.200 salariés demandeurs de formations. Avant de s’attarder sur les chiffres, le directeur tient à rappeler les missions premières d’Opcalia. Pour cela, il présente fièrement le panneau qui trône dans l’entrée.

"Opcalia, 3ème collecteur national au titre de la formation professionnelle continue. Maîtres mots d’Opcalia nationale : service et proximité. Reste maintenant à le vérifier sur place ! Première précision de Kadafi : "Nous ne sommes pas un centre de formation ! Nous, notre métier, c’est d’accompagner la montée en compétences". Rapides explication, Opcalia sert d’intermédiaire et de débloqueur de fonds afin de répondre au plus près aux attentes de formations des salariés et des entreprises.

"Chaque entreprise est dans l’obligation de proposer des formations à ses salariés, et inversement, chaque salarié peut prétendre à une formation dans sa carrière". Attelé avec ses collègues à cette lourde tâche de "prestataire de services", Kadafi et son équipe ne comptent pas leurs heures pour mener à bien les objectifs qu’ils se sont fixés. Objectifs professionnels, mais humains aussi. "Les entreprises cotisent chaque mois, chacune à son niveau, pour participer aux formations des salariés. Par la suite, nous étudions chaque demande de salariés et nous mettons tout en œuvre pour débloquer des fonds qui payeront les formations", explique Kadafi Attoumani.

Est-ce le parcours atypique du jeune directeur aux multiples expériences professionnelles qui lui insuffle cette volonté de dépasser un certain fatalisme ambiant lié au travail ? "C’est très important de maintenir ce système de formations obligatoires, parce que si on laisse faire la nature, les choses vont trop doucement. Nous avons actuellement sur Mayotte trente-sept centres de formations qui sont en capacité d’accueillir des salariés désireux de se former d’avantage." Et Kadafi Attoumani sait de quoi il parle. Lui-même le dit : "j’ai un parcours un peu chaotique".

Aujourd’hui formé pour tenir des fonctions de directeur, il a, avant cela, connu de nombreux déplacements géographiques et professionnels qui lui font avoir une vue plus globale sur la situation du territoire. Né à Mayotte, il effectue ses classes primaires jusqu’au CM2 sur l’île et son collège à Bordeaux avant de s’installer à la Réunion pour faire ses années lycée. La faculté, c’est en Métropole qu’il décidera de l’effectuer, à Paris. Diplôme universitaire en finances, licence, maîtrise d’économie et DESS de gestion en main, il se fait embaucher par une grosse entreprise de minerai pendant trois ans.

Par la suite, il revient sur Mayotte pour être nommé chef du personnel à la Colas. Principal clerc pour un huissier de justice sera la profession étonnante qu’il choisira par la suite. Il découvrira durant ces années les plaisirs et les difficultés de la procédure. "Pour moi c’était un véritable challenge, je voulais engranger de la compétences, du savoir-faire, de nouvelles expériences. Travailler avec des gens qui comptaient sur nous, qui ont eu des problèmes. Concrètement, c’était de l’aide à la personne. A travers cette profession, j’ai réellement touché la réalité, été au contact d’un quart-monde qui existe vraiment à Mayotte. J’ai vraiment redécouvert mon territoire à ce moment là."

En 2005, il est appelé à prendre les rênes de l’Agefom : l’Association de gestion du fonds mahorais, l'ancêtre d’Opcalia. A son arrivée, tout est à repenser, à mettre en place. Pour cela, ils sont trois à s’atteler à la tâche. "Il y avait beaucoup de travail, cet organisme ne servait que de boîte à lettres." Il fallait donc à force de temps et de volonté relancer le processus d’aide à la formation et reconsidérer le travail de l’équipe.

Quelques temps après, Kadafi Attoumani lance l’aventure Opcalia avec la ferme intention de peu à peu aider les salariés à s'épanouir professionnellement au sein de l’entreprise par le biais de la formation. Avec plus de 600 salariés concernés aux débuts de la structure, elle en compte aujourd’hui 1.200 qui ont bénéficié du soutien financier d’Opcalia. "Nous travaillons en collaboration avec les différentes structures d’aide à l’emploi, notamment le Pôle emploi de Mayotte et la Mission locale, afin de pouvoir répondre au plus près à la demande". L’importance de l’éducation, du diplôme, du savoir-faire, Kadafi Attoumani y croit sincèrement.

En mettant en place il y a quelques mois, par le biais d’Opcalia, des contrats de qualification à des ouvriers mahorais, il leur permet de pouvoir acquérir un diplôme, "un pas de plus vers la dignité", tient à rappeler le jeune dirigeant. "Quand une personne est qualifiée, qu’elle a les moyens de se poser la question de la mobilité : "est-ce que je pars pour quelques temps enrichir mon savoir-faire, découvrir d’autres manières de travailler pour ensuite l’offrir au territoire ?", c’est déjà une belle avancée".

Avoir passé des années loin de son île natale semble donner à Kadafi Attoumani ce regard sévère, réaliste et tendre à la fois, critique et résolument positif. "Aujourd’hui, à Mayotte, le gros souci est de gérer les urgences : jeunesse, environnement, fragilité du système de santé… Il va falloir être vigilants et ne pas être trop longs à décider."

Comme s’il se posait la question à lui-même, il enchaîne : "que veulent vraiment les Mahorais ? Quelles sont leurs attentes, qui peut s’en occuper et y répondre ?  Mayotte officiellement département français ? Oui, mais dans un système, peut-être idéal, d’apports mutuels. Pour moi, Mayotte est depuis longtemps profondément française. Mais la question que je me pose aussi, c’est de savoir dans quelles mesures notre île peut-elle aussi apporter des choses à la France ? La culture mahoraise peut faire partie de la culture française, sans néanmoins perdre de vue ses racines. Par sa position géopolitique, Mayotte me semble un véritable atout pour la France. Cette île est un diamant brut, ce qu’il faut c’est le tailler", conclut, avec espoir Kadafi Attoumani.

 

Mathilde Fischer

16/07/10 – Fermeture annuelle

Pour cause de fermeture annuelle, toute l'équipe de Mayotte hebdo vous retrouvera dans un prochain numéro le vendredi 20 août.

Très bonnes vacances pour beaucoup, bon courage pour les autres, bonne lecture et à très bientôt !

16/07/2010 – Magazine : Tournage d’un documentaire

 

 

{xtypo_dropcap}“L{/xtypo_dropcap}es gens me connaissent grâce à ma carrière sportive, ils savent aussi que je suis le mari d’Adriana. Ce que l’on sait moins, c’est que je suis issu d’une famille de 18 enfants. Je suis né à Lifou, en Nouvelle-Calédonie. Je suis Kanak, fier de mes racines et de l’histoire de mon peuple.” Voilà comment Christian Karembeu commence sa présentation dans le dossier de presse “Des îles et des hommes”.

Cette série documentaire de 6 épisodes de 52 minutes va faire étape à chaque fois dans une île différente pour essayer de comprendre ce qu’elles ont en commun et de différent, mais aussi pour aller à la rencontre de ses habitants et les présenter au monde. “Mon but est de savoir comment le peuple vit dans son île, quelle est son approche par rapport à la modernité, comment les traditions se perpétuent ou pas, de discuter en profondeur pour aller à la recherche d’une authenticité et apprendre de tout ça”, souligne le Néo-Calédonien.

A son arrivée à Mayotte, l’ancien joueur du Real Madrid et du FC Nantes s’est rendu au marché de Mamoudzou pour y acheter des fruits. “Cela m’a rappelé ma jeunesse quand j’allais sur les marchés avec ma mère pour échanger des galettes contre du poisson ou d’autres produits, sauf qu’à l’époque la monnaie n’était pas présente. Ce sont de vraies rencontres”, explique-t-il avec enthousiasme. Les fruits et légumes de Mayotte lui ont aussi rappelé son “Caillou” natal. Christian Karembeu n’est pas venu seul à Mayotte. Une dizaine de personnes d’Oxala prod (qui produit “Des îles et des hommes”) a fait le déplacement également avec plus de 60 kilos de matériel.

 

Un creuset d’intégration de plusieurs civilisations

 

S’ils ont choisi Mayotte, c’est tout d’abord parce que l’île est dans l’actualité à l’approche de la départementalisation, mais surtout pour ses caractéristiques culturelles. “Mayotte est un creuset d’intégration des civilisations africaine, malgache, arabe, avec un islam tolérant, mais tend aussi à se rapprocher du modèle occidental”, argumente Olivier Archambeau, président de la Société des explorateurs français et directeur de l’UFR de géographie à l’Université Paris 8.

“A Mayotte, il y a une vraie culture, mais cette île n’est pas très connue en Métropole. La seule chose que l’on connaisse, c’est l’immigration clandestine”, rajoute Grégory Allain, directeur de production d’Oxala prod. Alors pour essayer d’avoir une image la plus représentative possible de Mayotte, l’équipe Oxala prod a prévu de passer au total près d’un mois sur l’île et a effectué une préparation de deux mois avant son arrivée chez nous.

Au total, près de 20 personnes en production, dont la moitié est basée à Mayotte, participent de près ou de loin à la réalisation de ce documentaire. C’est le cas notamment de First Prod et de RFO avec Saandati Omar. D’autres partenaires ont donné un coup de pouce, à l’image du comité départemental de tourisme ou d'Air Austral, alors que le conseil général et la préfecture n’ont pu le faire en raison de finances non disponibles, malgré l'intérêt indéniable pour Mayotte et son image.

 

Diffusion prévue en janvier prochain sur Planète et le réseau RFO

 

“Nous ne voulons pas tomber dans le carnet de voyages classique, mais faire un véritable documentaire”, justifie le producteur Nicolas Vincent. “Des îles et des hommes” n’est pas tourné avec une caméra, mais avec un appareil photo au même rendu qu’une caméra 35 mm permettant l’utilisation d’une gamme très élaborée d’objectifs photographiques à l’ouverture impensable en vidéo. Ce seront des images en HD et on veut sublimer les histoires et les images”, poursuit Grégory Allain en dévoilant que la logistique pour un tel tournage à Mayotte n’est pas simple à assurer. En trois semaines, ils rencontreront de nombreux Mahorais pour mieux en faire ressortir leurs caractéristiques.

“C’est aussi un moyen de donner une grandeur au pays et au peuple mahorais. Quand je suis arrivé en Métropole, on me demandait tout le temps si j’étais Africain ou Antillais. Avec ce documentaire, nous espérons faire connaître Mayotte et par la suite la Nouvelle-Calédonie et les Marquises, en Métropole et ailleurs, pour dire que l’on peut être Français et venir de ces îles”, affirme Christian Karembeu. Le documentaire sera diffusé sur Planète, Canal Overseas et RFO à partir de janvier 2011, puis la série sera proposée à d'autres chaines françaises ou internationales. Le projet semble prometteur et nous sommes impatients de voir le résultat final.

 

Faïd Souhaïli

 


 

 

Une notoriété qui facilite les rencontres

Christian Karembeu a réalisé une grande carrière de footballeur professionnel qui l’a mené un peu partout en Europe (France, Italie, Espagne, Angleterre, Grèce, Suisse) et lui a permis de remporter entre autres une Coupe du monde (1998) et l’Euro (2000) avec l’équipe de France, ainsi que deux ligues des champions avec le Real Madrid, deux titres de champions de Grèce avec l’Olympiakos (2002 et 2003) et un titre de champion de France avec le FC Nantes (1995). Il est également ambassadeur de la Fifa en Océanie et était à ce titre en Afrique du Sud pour la Coupe du monde. Autant dire que sa notoriété est grande, renforcée par celle de son épouse Adriana.

Pour “Des îles et des hommes”, cette notoriété est un plus car les personnes rencontrées le reconnaissent souvent et sont plus enclines à la discussion qu’avec un journaliste lambda et ne provoquent pas pour autant un attroupement démesuré autour de sa personne. Ainsi, lors de ce tournage, Christian Karembeu assistera à un daïra à M'tsangamouji, à des mariages, à un murengué, rencontrera Lathéral, un jeune producteur d’ylang-ylang à Ouangani, montera sur le bateau de la tortue d’Oulanga na nyamba, discutera avec des jeunes possédant leur banga, se baladera dans la mangrove et escaladera le Mont Choungui.

 

 

Le concept de “Des îles et des hommes”

“Pendant plusieurs jours, je vais vivre au côté de ces communautés qui se réunissent et se consultent depuis leurs fondations pour dessiner un avenir commun et les moyens d’y parvenir. Cette intelligence collective, dite “originelle”, est encore à l’oeuvre dans les populations des îles. Dans ces petites structures, chacun perçoit, en temps réel, ce que font les autres. Ils ont toujours conscience que leurs actions communes et leurs systèmes de valeurs culturelles sont liés à leur survie.

Je rencontre des hommes et des femmes qui, par leurs savoirs souvent transmis de génération en génération, donnent à ces lieux leur vie et leur authenticité. Pour moi, découvrir ces îles c’est déjà les protéger et c’est apprendre d’elles toutes les leçons qu’elles peuvent nous donner pour le respect de soi. Aujourd’hui, j’ai le désir de témoigner de la culture, des cultures minoritaires et d’en devenir, en quelque sorte, un des ambassadeurs”, affirme Christian Karembeu dans le dossier de presse de l’émission.

Mayotte est la première étape d’une série de 6 épisodes qui mèneront l’ancien footballeur chez lui en Nouvelle-Calédonie, puis aux Marquises (Polynésie française), ensuite ce sera au tour de Pemba (Zanzibar), Baffin (Groenland) et Sumba (Indonésie).

16/07/2010 – Inauguration de la station d’épuration

 

{xtypo_dropcap}"U{/xtypo_dropcap}ne étape très importante de mon déplacement." C'est ainsi que la ministre de l'Outremer a qualifié l'inauguration de la station d'épuration du Baobab, vendredi après-midi en présence du président du conseil général, du président du Sieam, du maire de Mamoudzou et des parlementaires. Financée à 60% par l'Etat, cette station, qui a couté un peu plus de 10 M€, permet d'augmenter la capacité de 10.000 à 40.000 habitants, avec une possibilité d'extension jusqu'à 60.000 habitants.

Dans son discours d'introduction, Maoulida Soula a vivement remercié l'effort de l'Etat. Il a rappelé que, suite aux premières Assises de l'assainissement qui se sont tenues les 10 et 11 juin et ont rassemblé plus de 150 personnes dans les différents ateliers, des pistes de réflexion ont été transmises à la ministre de l'Outremer, pistes qui aboutiront à l'élaboration d'un schéma directeur de l'assainissement de Mayotte, pour lequel la contribution de l'Etat doit s'élever à 73% des activités du Sieam.

Suivant le président du Sieam, le maire de Mamoudzou a estimé que cette station "est au cœur d’importantes questions de société, mais aussi de l’organisation administrative de nos territoires. Il s’agit avant tout de répondre à une exigence de respect, de santé publique, de protection de l’environnement, de la qualité de l’eau et du développement durable". Abdourahamane Soilihi a souhaité "que de tels équipements puissent se construire et fonctionner sur d’autres zones de Mayotte avec l’attribution des moyens adéquats aux partenaires et au Syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement, qui ne ménage pas ses efforts pour le bien-être de nos administrés."

 

18 macro-stations à réaliser sur le territoire à l'horizon 2030

 

Des administrés qui ne sont pour l'instant que 3.000 à être reliés au réseau d'évacuation des eaux usées sur 180.000, a rappelé Mme Penchard dans son discours. La ministre a estimé que "la politique d'assainissement se situe aujourd'hui à un moment charnière". Toutefois, "cette inauguration ne doit pas occulter qu'un travail considérable reste à faire d'ici à 2030 dans ce seul domaine de l'assainissement". Le schéma directeur prévoit en effet 18 macro-stations à réaliser sur le territoire à l'horizon 2030. Il privilégie l'assainissement collectif à l'échelle communale et intercommunale. Il autorise aussi, à court terme, le recours ponctuel à des mini-stations ou à des stations mobiles.

"Je peux déjà vous confirmer que l'Etat prendra toute sa part dans le plan de financement de ces opérations, notamment en mettant gratuitement à disposition le foncier dont il dispose", a rassuré la ministre, qui a donné la feuille de route pour les prochaines années : la réalisation de la station de Dembéni qui devrait passer à la phase opérationnelle début 2011, pour un bouclage du chantier courant 2013. Ensuite, la station provisoire de Tsoundzou, dont la concrétisation dès 2010 sera assurée avec l'appui du Fonds intercommunal de péréquation. Enfin, les stations d'épuration du centre et de Petite Terre, pour lesquelles les problèmes fonciers sont en passe d'être réglés.

Sur le sujet sensible du raccordement des particuliers au réseau d'évacuation des eaux usées, qui "est très élevé, parfois supérieur à 2.000 euros par usager, soit des montants bien supérieurs aux capacités contributives moyennes à Mayotte", a reconnu Mme Penchard, la ministre a annoncé que "sur le Contrat de projet, une enveloppe d'au moins 10 millions d'euros sera destinée au financement du raccordement des particuliers." Cette dernière déclaration a recueilli les applaudissements de la foule.

 

Hélène Ferkatadji

16/07/10 – Un chef de projet pour l’université de Mayotte

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche a désigné Emmanuel Roux comme chef de projet pour la création d'un institut universitaire à Mayotte. Vice-président de l'université de Nîmes, l'homme est aussi directeur de l'UFR de Droit d'Aix-en-Provence. Il a publié de nombreux ouvrages, en particulier sur l'aménagement des territoires, avec une spécialisation sur le droit administratif des collectivités locales ou de la décentralisation, les institutions politiques, mais aussi le droit de l'Outremer et les problématiques diverses liées au statut des Dom-Com et à leur évolution

Fondateur et directeur de publication de la "Revue juridique nîmoise" depuis 2005, il a notamment travaillé sur "Le nouveau cadre juridique de Mayotte et les réformes induites par la loi organique du 27 février 2007 : une réelle avancée vers la départementalisation ?", à paraître dans la Revue de la recherche juridique – droit prospectif -, et sur "L'octroi des compétences à la collectivité départementale de Mayotte : alignement ou transfert ?" à l'occasion du colloque "Convergences juridiques et aménagement durable à Mayotte".

16/07/10 – 1er Salon de la maison début septembre

L’agence Angalia organise le 1er Salon de la maison du 2 au 4 septembre sur le parvis du comité de tourisme. Durant ces 3 jours, les visiteurs pourront rencontrer des professionnels exerçant dans les différents domaines relatifs à la construction, à la technologie, l’immobilier et à l’aménagement de la maison. Quelques stands sont encore disponibles. Pour les intéressés, contactez Ackeem au 0269 62 72 00.

16/07/10 – Tombola du GSMA

Les deux gros lots de la tombola du GSMA, qui a eu lieu le dimanche 13 juin, se verront remettre leurs prix le 20 juillet. Benjamin Dague est l'heureux gagnant d'un Renault Kangoo, dont les clés lui seront remises à 9h30 dans les locaux de Somiva à Kawéni. Quant à Ouari Evrard, il recevra les clés de sa Citroën C3 dans les locaux de la SMCI à Kawéni, à 11 heures.

A noter que 13.000 tickets de tombola avaient été déposés et c'est la main innocente d'un enfant qui a tiré au sort MM. Dague et Evrard. Le GSMA tient également à remercier les deux concessionnaires, particulièrement généreux.

16/07/10 – Les prix plus élevés Outremer qu’en France

+13% en Guyane, +9,7% en Martinique, +8,3% en Guadeloupe et +6,2% à la Réunion. Telles sont les différences entre les prix à la consommation dans les départements d'Outremer et ceux de la Métropole, constatés par l'Insee dans son étude "Comparaison des prix entre les Dom et la métropole en 2010", publiée ce jeudi 8 juillet.

Les prix des produits alimentaires expliquent en grande partie cet écart, précise l'institut d'analyses. Pour les quatre départements d'Outremer, l'écart des prix à la consommation sont la conséquence d'une forte différence sur les produits alimentaires avec la Métropole, qui représentent une part importante des dépenses, et plus encore à Mayotte, d'où ce sentiment de "vie chère". L'Insee constate que pour la Guyane – souvent assez proche de Mayotte – ce type de produits est 49% plus cher dans le département, pour la Martinique de 44,6% pour la Guadeloupe de 33,8% et pour la Réunion de 36,6%.

Les "boissons alcoolisées et tabac", la santé et "Autres biens et services y compris l'enseignement" montrent eux-aussi des écarts de prix conséquents, avec des hausses à deux chiffres.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes