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Barges : le trafic était perturbé ce lundi matin

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Le quai Issoufali n’a pu accueillir de barge, avant 8h30, ce lundi 23 janvier, en raison des conditions météorologiques.

File d’attente jusqu’à l’entrée de Labattoir, déploiement des forces de l’ordre pour rediriger les usagers… Le service des barges était fortement perturbé ce lundi en début de matinée, côté Petite-Terre. Les conditions météorologiques ne permettaient pas à la flotte du Service des transports maritimes (STM), affaiblie pas diverses avaries, d’accoster sur le quai Issoufali en toute sécurité.

« Avec les vents soutenus du nord, les barges ne peuvent pas tenir sur le quai Issoufali », explique Rémi Chatagnon, le directeur d’exploitation du Services des transports maritimes (STM), sur place pour gérer au mieux la situation. En effet, les deux amphidromes « Polé et Karihani, partis en maintenance majeure à l’île Maurice en 2022, sont revenus avec de gros problèmes techniques », renseigne-t-il. « Sur chacune des deux barges, un des quatre moteurs est hors service. »

En conséquence, tout le service du début du matinée a été redirigé sur le quai Ballou, « mieux protégé du vent ». Jusqu’à 8h du matin, les forces de l’ordre, positionnées au niveau du rond-point du Four à chaux, renvoyaient les usagers chez eux. Vers 9h, les files d’attente désengorgées, il était de nouveau possible de tenter la traversée.

Une exploitation « en bout de course »

« Aujourd’hui, le STM est en bout de course sur l’exploitation », affirme Rémi Chatagnon. En plus des deux bacs Polé et Karihani qui marchent sur trois pattes, le Georges Nahouda « a de gros soucis depuis sa dernière révision », et le Maore Mawa « est en fin de vie ». Outre l’état des bateaux, pour lequel il concède « des lacunes au niveau de la maintenance préventive », l’ancien commandant invoque une importante augmentation du nombre de passagers. « En 2019, année de référence pré-Covid, le STM avait transporté 4,5 millions de passagers, et 300 000 deux-roues. En 2022, nous avons compté 5,2 millions de passagers, et 780 000 deux roues ! », renseigne-t-il. « On attend impatiemment les nouvelles barges : Chatouilleuses en mars, et Imane en juin. »

Un avant-goût pour 2023

Les perturbations observées ce matin ne pourraient être que les prémices de ce qui attend les passagers Petit-Terriens plus tard dans l’année. « Les usagers doivent savoir que les quais vont être complètement refaits, chacun à leur tour », prévient le directeur. Prévue pour le mois d’avril, la réfection des quais Ballou et Issoufali prendra au minimum six mois.

Agriculture : le pacte de la concertation locale lancé en outre-mer

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Le 9 septembre 2022, le président de la République Emmanuel Macron annonçait le lancement d’une concertation nationale pour construire un pacte et une loi d’orientation agricoles. Ce projet a pour priorité trois thèmes : l’orientation et la formation, l’installation et transmission des exploitations, ainsi que l’adaptation et la transmission face au changement climatique. Le processus de concentration a donc été lancé le 7 décembre 2022 dernier par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. En collaboration avec les régions, il comprendra plusieurs modalités comme celle des concentrations dans les départements et régions d’outre-mer assurées par les services de l’État en lien avec les Chambres d’agriculture et les collectivités locales. Pour accompagner cette coopération régionale chaque direction de l’alimentation, de l’agriculture, et de la forêt (DAAF) disposera d’éléments tels que la note de problématique nationale. Elle présente les quatre grandes tendances qui impacteront la souveraineté nationale à l’horizon de 20 à 25 ans.

Un comité de pilotage réunissant le préfet, le président de la collectivité en charge, le cas échéant de la gestion du Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural), le président de la chambre de l’agriculture, garantira le suivi de mise en place et du déroulement de la consultation régionale. La liste des participants sera conçue par la DAAF en relation avec les administrations locales et la chambre d’agriculture sur la base de la formation plénière du Cosda (Comité d’orientation stratégique et de développement agricole). Ce registre pourra être élargi par le comité de pilotage en fonction des caractéristiques territoriales. Notamment pour les acteurs de l’orientation de la formation, de l’innovation du champ sanitaire et aux parlementaires et élus locaux. Pour ce faire, un calendrier avec les différentes étapes a été établi : les 20, 25 et 26 janvier, se tiendront les premières réunions des groupes nationaux. Début février, il y aura le démarrage des travaux régionaux qui se termineront en fin avril. La remontée des synthèses régionales sera en mai, avant les réunions de clôtures des groupes travail régionaux.

La Cadéma organise sa cérémonie des vœux ce vendredi

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La cérémonie des vœux de la communauté d’agglomération Dembéni–Mamoudzou (Cadéma) se déroulera le vendredi 27 janvier. L’événement célébrant le lancement de la nouvelle année aura lieu dès 15h. L’ouverture de la cérémonie se fera par un chigoma, sera suivi par l’allocution du président, Rachadi Saindou. A la suite de son discours, aura lieu la signature du contrat de relance de transition écologique et la présentation des brigades « agent de surveillance de la voie publique » et « écogestes ».

Un premier forum de l’alimentation, le 26 janvier à Coconi

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Le premier forum de l’alimentation, organisé par la communauté de communes du Centre-ouest (3CO) aura lieu le jeudi 26 janvier de 8h à 12h30, au pôle d’excellence rural de Coconi, à Ouangani. Ce forum est organisé avec pour objectif d’initier une dynamique de concertation et de réflexion autour des enjeux alimentaires du territoires de l’intercommunalité.

L’événement, ouvert à tous les citoyens et acteurs de l’alimentation de l’intercommunalité, a également lieu dans le cadre du projet alimentaire territorial de la 3CO, s’intitulant « Mobilisation des citoyens et des acteurs de l’agriculture et de l’alimentation pour le PAT de la 3CO ». Ce dernier a été labellisé en 2022 par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire pour une durée de trois ans. L’objectif de ce projet est d’accompagner l’émergence d’une dynamique alimentaire de territoire, menée par les acteurs de l’alimentation (production agricole, santé, environnement, culture, etc.) La méthodologie de ce projet est basée sur la concertation des acteurs afin de coconstruire une stratégie alimentaire locale.

Le nouveau directeur du CUFR présidera la cérémonie des vœux, ce mercredi

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Il l’avait laissé entendre lors d’une interview réalisée en plein conflit social chez Électricité de Mayotte, Salim Nahouda a confirmé à nos confrères de Mayotte La 1ère qu’il sera candidat aux sénatoriales de septembre. « Oui je l’ai pensé… Si j’ai des soutiens, je m’engagerais sérieusement », a-t-il déclaré, ce vendredi matin.

Le secrétaire de la CGT Mayotte, salarié d’EDM, était présent récemment dans les médias avec la grève au sein du fournisseur d’énergie qui a pris fin le 12 janvier. Il l’est également avec les manifestations contre la réforme des retraites dont la première a eu lieu, ce jeudi. Sa candidature est pour l’instant la seule à gauche.

Sénatoriales : le syndicaliste Salim Nahouda dans la course

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Il l’avait laissé entendre lors d’une interview réalisée en plein conflit social chez Électricité de Mayotte, Salim Nahouda a confirmé à nos confrères de Mayotte La 1ère qu’il sera candidat aux sénatoriales de septembre. « Oui je l’ai pensé… Si j’ai des soutiens, je m’engagerais sérieusement », a-t-il déclaré, ce vendredi matin.

Le secrétaire de la CGT Mayotte, salarié d’EDM, était présent récemment dans les médias avec la grève au sein du fournisseur d’énergie qui a pris fin le 12 janvier. Il l’est également avec les manifestations contre la réforme des retraites dont la première a eu lieu, ce jeudi. Sa candidature est pour l’instant la seule à gauche.

Une partie de Mayotte en vigilance orange submersion marine

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Météo-France a placé Mayotte en vigilance orange « Vagues submersions marines », ce dimanche. « Le flux de mousson (Kashi-kazi) est fort sur la région, il génère une mer agitée à forte avec des vagues entre  m et 2m50 sur l’Ouest et le Nord de l’île. Une élévation du niveau d’eau peut être observée dans le lagon, particulièrement lors de la marée haute de 5h10 », indiquent les météorologues

Les maisons et tout littoral de l’Ouest et du Nord-Ouest de Mayotte sont directement concernés. Cela peut se traduire par exemple par des inondations marines et de l’érosion côtière dans les zones exposées. La préfecture préconise de « circuler avec précaution en bord de mer, limiter la vitesse sur les routes exposées à la houle, de pas prendre la mer, de ne pas se baigner, de ne pas s’approcher du bord de l’eau, de surveiller attentivement les enfants et de mettre ses biens à l’abri pour ceux habitant en bord de mer ».

Deux blessés dans un accident de scooter à Labattoir

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En percutant une voiture, deux hommes sur un scooter ont été blessés, ce samedi, à Labattoir. Les deux hommes ont été emmenés à l’hôpital, l’un d’eux a une jambe cassée.

Un homme meurt noyé à N’gouja ce vendredi

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Un jeune homme de 32 ans est décédé, vendredi matin, au niveau de la plage de N’Gouja. Celui-ci s’est noyé. Si les circonstances ne sont pas connues, la gendarmerie est en charge de l’enquête.

Faits divers : un appel à la mobilisation ce lundi matin à Passamaïnty

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Après l’incendie de plusieurs véhicules à Passamaïnty, dans la nuit du 18 au 19 janvier, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, « appelle à la mobilisation de l’ensemble de la population et des élus du territoire. Ce lundi, à 7h30, un rassemblement est prévu devant la permanence de Mansour Karmardine, député de la seconde circonscription de Mayotte. Celle-ci a été dégradé par le feu dégagé par l’une des voitures. L’acte a eu lieu alors que le décasage de Doujani 3, un quartier informel où vivaient presque 500 personnes, était en cours.

« Ce nouvel acte de barbarie, dirigé à l’encontre de la population de Mayotte et des symboles de la République, ne sera pas laissé sans suite », promet la municipalité. Ce lundi, après l’accueil à 7h30, une minute de silence et des prises de parole sont prévues à 8h.

L’Agence régionale de santé espère « un choc d’attractivité »

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Jeudi soir, Olivier Brahic a présenté les projets pour l’année à venir de l’Agence régionale de santé.

Dans le secteur médico-social, d’autant plus à Mayotte, les attentes sont grandes et les défis sont nombreux. L’offre de soins proposée dans 101e département « est très largement en dessous des attentes et des besoins de la population et ce territoire souffre d’une inégalité territoriale criante », constate Olivier Brahic, directeur général de l’agence régionale de santé de Mayotte. Lors de la cérémonie des vœux, ce jeudi soir, le directeur a évoqué les nombreux défis et projets qui attendent l’institution pour l’année à venir.

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Professionnels de santé et élus étaient réunis ce jeudi soir pour l’annonce des projets de 2023 de l’ARS.

Pour cette nouvelle année, la feuille de route de l’Agence régionale de santé (ARS) portera, entre autres, sur le développement d’un système de santé, avec notamment la création de « dispositifs innovants et uniques au niveau national », prévient le directeur, Olivier Brahic. A cela peut s’ajouter des filières de soins, qui « doivent pouvoir être propulsés au niveau de l’excellence et devoir rapidement engager un virage universitaire », continue-t-il. Selon lui, un « choc d’attractivité » serait le bienvenu et permettrait un développement drastique de l’offre de soins, tant hospitalière que libérale.

Un premier plan régional de santé

Dès le premier semestre 2023, le territoire de Mayotte disposera de son premier projet régional de santé. Ce document « sera le fil conducteur de la politique de santé dans les cinq années à venir », affirme Olivier Brahic. La mise en œuvre de ce plan doit permettre de proposer une offre de soins le mieux adaptée à la population mahoraise. A Mayotte, 45 % de la population a renoncé à des soins médicaux, « ce n’est pas acceptable », lance le directeur. Densifier le nombre de professionnels de santé, mailler le territoire d’un dispositif de premier recours ou encore diversifier les spécificités, telles sont les trois priorités portées par l’agence.

En parallèle à la création du plan, l’ARS souhaite mettre en place cinq bassins de santé à Mayotte. Concrètement, dans chaque bassin, « il s’agira de définir un panier de santé prioritaire pour la population, […] cette offre de proximité doit permettre d’améliorer sensiblement la santé des Mahorais », explique le directeur général.

Développement du médico-social

Différents enjeux majeurs animeront l’année, dont ceux du secteur médico-social. Avec comme objectif le développement de cette filière sur le territoire, une démarche a été lancé auprès du ministère de l’Autonomie, en collaboration avec les autres agences régionales de santé de l’outre-mer, pour disposer de l’ouverture de nouvelles places dans les structures médico-sociales.

La mise en place de ces dispositifs « doit s’accompagner d’une professionnalisation des structures de prises en charge », concède Olivier Brahic. En parallèle, d’autres structures à destination des personnes âgées doivent également être pensées et créées. « Un premier Ehpad doit naître à Mayotte », lance-t-il également. D’autres projets structurants sont d’ores et déjà prévus, à l’instar du second site hospitalier à Combani, dont les travaux doivent commencer en 2025.

Les lycéens de Dembéni mettent à l’honneur les femmes mahoraises

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Charifati Soumaïla, auteure du livre « La voix des jasmins - chemins de femmes », est intervenue auprès des élèves du lycée de Dembéni pour les aider à rédiger des lettres en hommage aux femmes qui suscitent leur admiration.

La terminale science et technologies de la santé et du social, au lycée situé à Tsararano participe à un projet éducatif d’action culturel intitulé « Femme illustre, tu m’inspires ». Après avoir rédigé des lettres en hommage aux femmes qui suscitent leur admiration, les 28 élèves ont reçu quelques-unes des personnalités féminines mahoraises au sein de leur lycée, ce vendredi.

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Ce vendredi 20 janvier, Roukia Lihadji, l’ancienne maire de Chirongui, racontait son parcours aux élèves du lycée de Dembéni, aux côtés de onze autres femmes mahoraises.

« A 19 ans, j’ai voulu retourner à l’école. A ce moment-là, je vivais à Marseille, j’étais mariée et j’avais un enfant. Après avoir fait dix collèges pour réintégrer une classe de quatrième, je suis arrivée devant le directeur d’un établissement, déterminée. Il a hésité pendant de longues minutes, puis il m’a demandé de revenir le lundi suivant. » Un soulagement pour Roukia Lahadji, qui avait quitté l’école lorsqu’elle est tombée enceinte. Ce vendredi 20 janvier, l’ancienne maire de Chirongui, racontait son parcours aux élèves du lycée de Dembéni. A ses côtés, onze autres personnalités féminines mahoraises étaient présentes. Parmi elles : Martine Eutrope, médecin et présidente de l’association Ensemble pour votre santé, Jacqueline Guez, gérante de l’entreprise Clap Productions, Aminat Hariti, vice-présidente du syndicat des Eaux de Mayotte et suppléante du sénateur Thani Mohamed Soilihi, ou encore la chanteuse Amy Boura.

« Des modèles positifs d’identification »

Ces femmes étaient invitées dans le cadre du projet « Femme illustre, tu m’inspires », porté par deux professeurs et une écrivaine pour les élèves de la terminale science et technologies de la santé et du social. « L’objectif est de leur présenter des modèles positifs d’identification. De leur montrer qu’avec de la volonté, on peut faire beaucoup de choses », estime Brigitte Populus, professeur principale de la classe, spécialisée en sciences médico-sociales. D’autant que, dans cette filière, seulement cinq élèves sur 28 sont des garçons. Et, alors qu’elles sont en majorité, « les filles ont tendance à s’autocensurer, soit par manque de confiance en elles ou faute de stimulation familiale suffisante », assure la professeure.

Pour favoriser leur émancipation, Brigitte Populus leur a d’abord demandé d’effectuer des recherches sur les femmes – mahoraises ou non – qui suscitent leur admiration. Puis les élèves ont rédigé des lettres en hommage à ces personnalités. Charifati Soumaïla, auteure du livre « La voix des jasmins – chemins de femmes », qui raconte le parcours semé d’embuches de plusieurs figures mahoraises, est intervenue auprès d’eux pour les aider à rédiger leurs textes. « L’une des élèves, qui écrivait une lettre en hommage à Zéna M’Déré, a notamment confié qu’elle s’était rendu compte qu’une femme mahoraise pouvait accomplir de grandes choses », se réjouit Charifati Soumaïla.

Affiner leur projet d’orientation

La troisième étape de ce projet, avec la rencontre de ces femmes « illustres », a également permis à des lycéennes d’affiner leur projet d’orientation. « L’une d’elle m’a confié, après avoir écouté les discours des intervenantes, qu’elle souhaitait s’orienter dans le social pour défendre les droits des femmes et l’égalité », poursuit l’écrivaine. A l’occasion de cette matinée, plusieurs élèves ont également lu leur texte aux femmes présentes. « L’idée de ce projet est aussi de préparer les élèves à l’épreuve orale qu’ils auront lorsqu’ils passeront le bac », indique la professeure principale. Avant cela, la classe de terminale a rendez-vous à la préfecture le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, pour rencontrer à nouveau certaines des personnalités à qui ils ont adressé leurs lettres. Et discuter de manière plus intime avec elles.

Une première déchetterie mobile dans le nord de Mayotte

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L'inauguration de la première déchetterie mobile du grand nord a lieu ce samedi matin à Acoua.

La première déchetterie mobile, portée par la communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte (CAGNM), a été inaugurée, ce samedi matin, à Acoua par Hanaffi Marib, maire de Acoua et vice-président de la communauté d’agglomération en charge de l’environnement, aux côtés d’Abdoul Kamardine, conseiller départemental, et Selemani Hamissi, vice-président du Sidevam. L’événement a permis de célébrer la mise en place de ce très attendu dispositif, mais aussi le lancement des activités mises en place pour la protection de l’environnement de l’intercommunalité.

Tous les troisièmes samedis du mois, avec un roulement établi au préalable, les usagers pourront y déposer les encombrants, la ferraille, les déchets électronique et les déchets verts. A moyen terme, seront également collectés les déchets du bâtiment. Cet équipement est l’un des projets réalisés dans le cadre de l’amélioration de la gestion des déchets et de la salubrité publique, qui sont des enjeux prioritaires du contrat de relance et de transition écologique de la communauté d’agglomération. Au cours de l’année, d’autres projets verront le jour comme l’installation de filets à déchets, de corbeilles de rues et le reboisement des rivières.

La protection de l’environnement concerne tous les habitants, petits et grands. En plus de mettre en péril les plages, rivières et mangroves, les dépôts sauvages impactent inévitablement les ressources de pêche et d’agriculture. Ce sont 23 % des déchets produits qui pourraient être recyclés et 31 % compostés.

Comores : Un match de football impliquant des homosexuels crée un tollé

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L’organisateur de la rencontre qui a eu lieu à Anjouan a expliqué aux autorités que l’objectif était de récolter un peu d’argent pour financer l’équipe féminine de Mirontsy. Mais ces explications n’ont pas suffi pour éteindre la controverse. Désignée comme celle qui a parrainé ce projet vu comme contraire aux mœurs, l’ambassade de France nie toute implication et accuse les réseaux pro-russes d’alimenter une campagne diffamatoire.  

Alors que l’opinion commençait déjà à passer à autre chose, malgré le débat qu’elle avait suscité, l’histoire du match de football opposant des femmes et une sélection d’homosexuels refait à nouveau surface. La cause ? La publication par le ministère comorien des Affaires étrangères et de la coopération internationale d’un communiqué, ce 19 janvier, pour prendre la défense de l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier. Le diplomate est accusé dans une pétition lancée en ligne depuis mardi dernier, d’avoir encouragé et financé l’organisation de cette rencontre où l’une des équipes était composée d’homosexuels. Les auteurs de la pétition [ce jeudi, elle n’avait récolté que trente signatures] publiée par une page dénommée « Gouvernement de transition en exil des Comores », appelle au départ de l’ambassadeur. « Il est inconcevable que la France, ancienne puissance coloniale et qui contrôle une partie de notre territoire revienne imposer ses lois et ses règles chez nous en violation de notre intégrité territoriale et la spécificité de nos mœurs et religion », dénoncent-ils.  Des accusations gratuites et mensongères condamnées par le gouvernement comorien. « Attachées au respect dû aux diplomate en général, et ceux accrédités en Union des Comores en particulier, les autorités comoriennes ne ménageront aucun effort pour préserver l’honneur et la sécurité des chancelleries et des personnels diplomatiques sur le territoire comorien », lit-on dans le communiqué, du ministère comorien des Affaires étrangères, mis en ligne jeudi.

Réseaux pro-russes

 L’ambassade de France a également sorti un communiqué en deux langues (français et shikomori), quelques heures après celui de la diplomatie comorienne qui a promis d’ouvrir une enquête judiciaire pour identifier les auteurs de la pétition. « Des contenus accusatoires et haineux ont été diffusés récemment sur les réseaux sociaux. L’ambassade n’a pas organisé ou financé le match dont elle a appris l’existence par la presse », a démenti, la chancellerie pointant du doigt une puissance étrangère, notamment les réseaux hostiles pro-russes, qui seraient derrière ces procédés. Cette polémique est née après la publication d’une photo montrant des jeunes hommes présentés par les internautes comme des travestis prenant part à un match, à Mirontsy, une ville d’Anjouan, le 11 janvier 2023. Très vite, la toile s’est emparée du sujet, accusant les organisateurs d’inciter la population aux dépravations. Une réunion d’urgence a même été convoquée à la mairie de la ville, en présence du ministre comorien des Sports, Djaanfar Salim Allaoui, le vendredi 14 janvier. Étaient présents également le maire ainsi que les habitants de la localité. Le manageur de club, qui a planifié la rencontre, a expliqué avoir agi de la sorte dans l’unique but de récolter des fonds au profit de son équipe, le FC Mirontsy, confrontée selon lui à des problèmes de matériels.

 Des excuses demandées par les religieux

 Des témoignages confirment que le match avait mobilisé de nombreux spectateurs. Après avoir reconnu ses torts, le club, par la voix de son secrétaire général, a présenté ses excuses. « Nous avons parfaitement conscience d’avoir mal agi et vous m’envoyez sincèrement désolés. Nous sommes déterminés à prouver que nous sommes responsables et nous pourrons vous assurez que ce genre d’incident ne se reproduira plus », a écrit Moussa Mohamed, du Femme club de Mirontsy. Le ministère de la Jeunesse et des Sports s’est réservé de prendre de sanctions à l’encontre de l’équipe féminine. Mais cela n’a pas empêché les religieux de réagir. Dans une déclaration écrite, datée du 17 janvier, les prédicateurs et prêcheurs comoriens ont fait part de leur indignation. « Nous condamnons cet acte odieux, qui est considéré comme un défi flagrant à la religion islamique authentique et un reflet aux principes d’autrui dans la propagation des abominations et des vices dans une société islamique telle que la nôtre. Les prédicateurs et prêcheurs comoriens demandent aux notables et chefs des villes aux citoyens épris de paix de la nécessité de coopérer, dans la lutte contre les pratiques déviantes dans la société comorienne », ont-ils ajouté.

A majorité musulmane, la société de l’archipel, très conservatrice pratiquant un islam sunnite de rite chaféite, se montre toujours prompte à réagir dès lors qu’un acte jugé contraire aux mœurs fait son apparition, surtout si ça concerne l’homosexualité.

Le maire de Mamoudzou s’en prend « aux associations droits-de-l’hommistes »

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Plusieurs élus du territoires se sont retrouvés devant la permanence de Mansour Kamardine, à Passamaïnty.

L’incendie d’une voiture devant la permanence du député Mansour Kamardine, dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 janvier, a provoqué la colère des élus locaux et du principal concerné. Ceux-ci ont vite fait le lien avec le décasage du quartier Doujani 3, une zone d’habitat informel limitrophe de Passamaïnty.

Ce lundi matin, ils ont donc fait un appel à la mobilisation devant le local à la devanture calcinée. Des élus départementaux, Abdoul Kamardine, Zamimou Ahamadi et Zouhourya Mouayad Ben, étaient présents, comme les conseillers municipaux de Mamoudzou et le maire de Sada, Houssamoudine Abdallah.

Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, a tenu un discours très offensif à l’attention des « associations droits-de-l’hommistes », les tenant responsables de la création des bidonvilles sur le territoire. « Elles disent être les défenseurs de la dignité humaine. Quelle dignité il y a quand vous demandez à des hommes, des femmes et des enfants de vivre dans des bidonvilles dans des conditions d’insécurité et d’indignité ? »,  martèle-t-il avant de répéter à plusieurs reprises : « Vous êtes les ennemis du territoire ». « Vous êtes les ennemis du territoire de Mayotte car vous voulez voir notre île, nos villages, nos quartiers entourés de bidonvilles et ainsi vous permettre de prospérer dans la misère des autres », argue le maire, oubliant un peu vite qu’un élu de sa majorité venait justement d’être condamné pour avoir créé un bidonville sur un terrain qu’il occupait illégalement.

« Non, karivendzé ! Nous n’en voulons pas de votre réforme à la merde, à la con ! »

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Entre 500 et 600 personnes étaient présentes, selon les estimations des forces de l’ordre présentes pour encadrer la manifestation.

Au moins 500 personnes se sont réunies à Mamoudzou ce jeudi matin, pour prendre part à la mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement français. Le cortège a défilé dans les rues du chef-lieu, jusqu’à la préfecture, où les représentants de l’intersyndicale ont remis en mains propres leurs revendications.

« Arrêtons cette mentalité de fatalité, tafadhali* !! ». Debout dans la benne d’un pick-up recouvert de drapeaux de divers syndicats, micro en main, Anli Rigotard, responsable organisation de la CFDT Santé-sociaux Mayotte, harangue la foule attroupée sur le parvis du comité de tourisme ce jeudi matin. Il exhorte les plus jeunes à la mobilisation : « ce pourquoi nous nous battons aujourd’hui, des gens bienveillants se sont battus pour auparavant ! Ce n’est plus aux vieux de se mobiliser pour nous ! » Devant lui, 500 à 600 personnes – selon les estimations des forces de l’ordre présentes sur place – ont répondu à l’appel à la grève de l’intersyndicale de Mayotte pour protester contre le projet de réforme Macron-Borne, et son report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.

« Pas une année, pas un mois, pas un jour de plus travaillé pour les salariés ! », scande Laurence Pollozec, secrétaire académique de l’AI-UNSA, syndicat dont la présence – habituellement rare en manifestation – traduit la forte mobilisation du jour. Tous* ont en effet répondu à l’appel de l’intersyndicale : une unité inédite depuis plusieurs années. « Sur le reste on peut négocier, mais 64 ans, c’est non ! », proclame la gréviste au nom de son syndicat.

« Le combat que je mène, il est pour les jeunes ! »

64 ans, c’est justement l’âge de Jean Berthier, présent ce matin. Déjà retraité et enseignant contractuel, il n’est pas directement concerné par la potentielle réforme. « Le combat que je mène, à titre personnel, il est pour les jeunes ! ». Au lycée d’enseignement adapté l’Espérance de Kawéni,  Jean enseigne les matières professionnelles du CAP Accompagnant éducatif petite enfance ; il forme les futures Atsem et assistantes maternelles. « Ce sont des métiers qui sont physiquement engageants, et on peut se demander dans quel état elles vont finir ! Les troubles musculo-squelettiques, les maladies, la surcharge mentale… les métiers du service à la personne sont usants. Travailler jusqu’à 64 ans dans ce cas, c’est juste trop pénible… »

Ali Madi Saindou, trésorier adjoint de la CGT Pénitentiaire Mayotte, abonde : « Cette réforme est inadaptée ! Imaginez travailler jusqu’à 64 ans en milieu carcéral, avec des prisonniers à surveiller ! Au travail, on en rigole, on se dit qu’on a plus qu’à préparer nos déambulateurs et nos défibrillateurs ! », ironise-t-il. Il soutient que les agressions au travail et le stress sont autant de facteurs qui réduisent l’espérance de vie des matons. « C’est rare qu’on dépasse les 70 ans ! », déplore-t-il. Une étude de la mortalité des agents pénitentiaires, réalisée entre 1990 et 2008 par l’Institut de veille sanitaire sur plus de 40.000 agents ne démontrait pas de sur-mortalité, mais rapportait en revanche le « taux de suicide le plus élevé de la fonction publique ».

 

 

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La question de l’espérance de vie est toutefois pertinente sur notre territoire. L’Agence régionale de santé (ARS) rapporte ainsi une espérance de vie inférieure à la moyenne nationale de près de sept ans pour les hommes (72,5 ans à Mayotte contre 79,3 ans en Métropole) et de onze ans et demi pour les femmes (73,9 ans à Mayotte, contre 85,5 ans en Métropole). Mathématiquement, la retraite des Mahorais dure donc moins longtemps !

« On passe les mêmes concours, on fait le même boulot ! »

 Vers 10 heures, après quelques prises de paroles de représentants syndicaux, le cortège se met en branle. Les grévistes, drapeaux en main, traversent la zone des taxis à proximité de la barge, bloquent un moment le rond-point Passot, et remontent la rue de l’hôpital en passant devant le conseil départemental.

« Les contractuels du CHM !!! Sachez que l’Ircantec* n’existe pas pour vous ! », braille-t-on au micro en s’approchant du centre hospitalier. Les grévistes abordent alors la question de l’alignement des pensions mahoraises sur celles observées en métropole. « Imaginez les gens qui ne peuvent déjà pas vivre avec 1.200 euros… Ici, certains ne prétendent pas à plus de 200 euros par mois de retraite ! », scande un représentant de la CFDT en tête de file. Ainsi, sur l’île, « la retraite moyenne mensuelle ne s’élève qu’à 282,35 euros », indique un rapport de la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale, daté de 2020. « 617 euros pour un assuré ayant une durée d’assurance complète », précise le document. « On passe les mêmes concours, on fait le même boulot ! Quand il s’agit des sanctions, on est logés à la même enseigne. Mais en ce qui concerne les récompenses, là c’est différent ! », argue Maholyde Mohamed Toybou, surveillant pénitentiaire et trésorier général de la CGT Pénitentiaire de Mayotte.

 

 

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Dernier arrêt devant la préfecture, où l’intersyndicale ira déposer en mains propres ses doléances. « Non, karivendzé ! On n’en veut pas de cette réforme à la merde, à la con ! », scande au micro  Balahachi Ousseni, secrétaire général de la CFDT Mayotte, reprenant le slogan emblématique de Zéna Mdéré. Applaudissements de la foule, qui se dispersera quelques minutes plus tard.

 

* s’il vous plaît !

* CGT-Ma, UI-CFDT, UD-FO, CFE-CGC, FSU, CGT Educ’Action, SNUIPP, SNES-FSU, UNSA Éducation, SUD PTT, Sgen-Cfdt.

* Ircantec : Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques.

« On a 350 millions d’euros à consommer, c’est un travail énorme »

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Les services préfectoraux mené par Thierry Suquet (au micro), le Département de Mayotte, le GIP L’Europe à Mayotte et deux représentants de la Commission européenne ont fait un point d’étape au sujet du Feder et du FSE, ce jeudi matin, à la MJC de M’gombani.

L’année 2023 est synonyme de carrefour en ce qui concerne les fonds européens. Le programme 2014-2020 touche à sa fin, tandis que celui de 2021-2027 commence. Un immense chantier attend donc Mayotte alors que suspension des paiements décidée par la Commission européenne en 2022 n’est pas encore levée.

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Mario Gerhartl, DG Régio de la Commission européenne, et Gaëtane Meddens, DG Emploi de la même instance, ont relevé les efforts faits par Mayotte.

Où en est Mayotte sur la question des fonds européens ?

Le comité de suivi du Feder (Fonds européen de développement régional) et du FSE (Fonds social européen), ce jeudi matin à la MJC de M’gombani, a permis de faire le point, notamment sur le programme 2014-2020 qui touche à sa fin. Et les chiffres ne sont pas bons. Sur les 254 millions de l’euros de l’enveloppe allouée à Mayotte, 251 millions ont bien été programmés, mais 74 millions seulement ont été certifiés. C’est-à-dire que moins de 30% de l’enveloppe a pu être consommée. Pour le FSE, c’est pareil. La moitié (50,5%) des 78 millions prévus a été certifiée. Rentrant dans sa dernière année, le programme paraît plus que compliquer à clôturer. « On a 350 millions à consommer, c’est un travail énorme », admet le préfet de Mayotte, Thierry Suquet.

Pourquoi les projets n’arrivent pas au bout ?

Il y a divers facteurs. Cela peut être aussi bien des projets présentés qui ne respectent finalement pas les conditions du programme ou des dossiers mal montés par les porteurs. Mais la Commission a surtout « demandé [au comité de suivi] de réinvestir l’autorité de gestion ». Le préfet de Mayotte a tenu à défendre ses services en rappelant que le Sgar (Secrétariat général aux affaires régionales) et qu’un encore jeune GIP L’Europe à Mayotte ont dû se doter de nouveaux outils de gestion pour assurer une meilleure prise en charge des dossiers. En tout cas, la situation générale et l’audit réalisé l’an dernier a poussé la Commission européenne à prendre une décision radicale en juin 2022, celle de suspendre des paiements.

Est-ce que la suspension pourrait être levée ?

C’est en tout le cas le souhait de tous les acteurs, ce jeudi. Les représentants de la Commission européenne ont loué les efforts réalisés. Évidemment, ces derniers doivent continuer si le comité de suivi souhaite que la suspension soit annulée « à la fin de l’année », espère le préfet. « D’ici quelques mois, si tout va bien, les paiements pourront reprendre », note avec optimisme Mario Gerhartl, DG Régio de la Commission européenne. « Ça nécessitera surtout de rentrer dans ce qui nous est demandé pour les fonds européens. C’est-à-dire de projets de qualité, rigoureux, du contrôle financier », prévient toutefois Thierry Suquet.

Les projets sont-ils bloqués en attendant ?

Pas du tout, au contraire. Les porteurs de projet qui répondent aux conditions fixées par le programme sont toujours invités à se faire connaître. Attention en revanche à la date limite. L’étude des dossiers demandant un délai pour l’examiner, le préfet indique qu’il faut les déposer « avant juin ». Sur la question des financements, l’État va « avancer les fonds » en attendant un retour des paiements européens. En juin justement, un nouveau rapport sera sur la table de la Commission européenne.

Qu’en est-il du futur programme ?

C’est son paradoxe. Le nouveau programme Feder est déjà acté, alors que l’autre n’est pas encore clôturé. La Commission européenne a donné jusqu’au 15 décembre 2022 pour que le programme 2021-2027 soit présenté. Et le dossier n’est pas léger puisque les crédits seront encore plus nombreux. Côté FSE, le nouveau programme sera en priorité sur des actions liées à l’insertion et la lutte contre l’exclusion (49%) ou l’insertion des jeunes et l’éducation (27%).

Sur quoi portent les nouveaux axes du Feder ?

Sept priorités ont été dégagées, la septième étant d’ores et déjà le projet de piste longue. Il faudra des dossiers liés au développement innovant (des alternatives aux embouteillages, des nouveaux dispositifs de santé,…), au numérique (déploiement de la fibre,…), à l’environnement (l’eau, l’assainissement,…), des modes de transports avec une faible émission de carbone, de nouvelles mobilités (port de Longoni, quais de Dzaoudzi,…), des infrastructures et de l’inclusion (logements, formation professionnelle, la santé,…). Zamimou Ahamadi et Soihirat El Hadad, conseillères départementales des cantons respectifs de Dembéni et Pamandzi, ont fustigé selon elles un manque de concertation avec les élus du territoire dans la conception dudit programme. « J’aurais bien aimé voir les infrastructures sportives. On en a besoin si on veut accueillir les Jeux des Iles en 2027 », clame la première. A quelques mètres, à la même table, le préfet de Mayotte se défend : « On a créé une conférence du sport pour évaluer les besoins. On a eu les résultats après avoir fait le programme ». Il indique que les axes doivent rentrer aussi dans un cadre fixé par la Commission et que « le premier vice-président (N.D.L.R. Salime Mdéré) était présent à chaque réunion ». Mario Gerhartl abonde dans le même sens et confirme qu’il y a « forcément des déçus », mais que des dispositifs nationaux peuvent convenir pour ce type de projets.

L’agenda culturel de Mamoudzou dévoilé ce lundi

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Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, avait prévenu lors de la cérémonie des vœux que la municipalité allait donner prochainement sa liste d’événements pour l’année 2023. Ça sera chose faite ce lundi 23 janvier, à 10h à l’hôtel de ville de Mamoudzou, lors d’une conférence de presse.

« Les grands événements sportifs, culturels, patrimoniaux, etc, de la Ville qui rythmeront l’année 2023 vous seront présentés à cette occasion », confirme la mairie. Nouveauté de 2022, le festival Sanaa devrait être reconduit. Hormis les débordements du 3 septembre, celui-ci avait en effet trouvé son public.

Insee : un nouveau recensement à partir du 2 février

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Comme chaque année, avec sa nouvelle méthode, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) procède à un recensement d’une partie du territoire pour compléter ses données. Cela suppose pour lui et les communes de faire une campagne de terrain avec des agents recenseurs. Ainsi, dans les municipalités de plus de 10.000 habitants (Mamoudzou, Koungou, Pamandzi, Bandraboua, Tsingoni,…), « ces petites mains » arpenteront des quartiers (pas tous) qu’ils soient formels ou non à la rencontre des habitants, du 2 février au 11 mars. Presque dans le même temps, du 2 février au 4 mars, la commune de M’tsamboro (qui a moins de 10.000 habitants) sera, elle, intégralement quadrillée.

Ce procédé remplace le recensement complet qui ne pouvait être réalisé que tous les cinq ans, le dernier remontant à 2017. Dorénavant, en cumulant toutes les données sur cinq années (2021-2025), l’Insee estime pouvoir recenser 40% des logements en dur et 100% de ceux en tôle. Chaque nouveau recensement permettra ensuite de renouveler annuellement le nombre d’habitants à Mayotte.

La tempête tropicale Cheneseo s’abat sur Madagascar

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Ce jeudi 19 janvier, la tempête Cheneseo s’est renforcée pour devenir une forte tempête tropicale, elle est actuellement en train de s’abattre sur Madagascar. L’alerte cyclonique a donc été déclenchée sur certaines régions du Nord-est de l’île. Le service météorologique « Météo France » prévient que le « temps aux environs de la zone d’impact, se dégradera plus rapidement le matin avec des pluies intenses pouvant provoquer des crues éclairs, des vents forts ainsi qu’un état de mer dangereux ». Des vents destructeurs auront lieu sur les zones situées près du centre. Par ailleurs, les fortes pluies devraient se prolonger sur toute la seconde partie de la semaine le long de la côte centre Est d’une part sur toute la région Nord-ouest d’autres part. Les forts cumuls attendus seront susceptibles de causer des inondations étendues et des glissements de terrains. Du côté de la circulation dépressionnaire, un temps humide et localement perturbé concerne maintenant le secteur La Réunion-Maurice. En parallèle à l’ouest de Cheneseo, Météo France indiquait que « Mayotte pourrait aussi être touchée par des bandes pluvio-orageuses, ce jeudi ». A La Réunion, le Nord, l’Est et le Sud-est sont en vigilance fortes pluies et orages.

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Mardi 10 juin 2025

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