Le camion du réseau périnatal de Mayotte a élu domicile dans le village de Koungou ce jeudi 1er octobre. L’objectif était de sensibiliser les femmes sur la contraception et la santé sexuelle en gé-néral. L’antenne mobile du réseau est ouverte à tous, mais le public qui s’y rend est toujours le même.
Ce mercredi 30 septembre, les sapeurs pompiers de l’aéroport de Mayotte débutent une grève illimitée. Même si leur direction a entamé une discussion avec eux, leurs principales revendications n’ont pas été entendues. Les professionnels redoutent le non renouvellement de leur contrat avec l’aéroport.
Dimanche, plusieurs personnes se sont rassemblées dans le chef-lieu pour commémorer une date clé du chiisme, l'anniversaire de la mort de l'imam Hussein, petit-fils du prophète. Une scène qui a déclenché de vives réactions auprès de la population mahoraise, elle, à majorité sunnite.
Depuis le 20 juillet, un mouvement de grève paralyse l’activité de Bourbon Distribution Mayotte. Salariés en colère et direction se renvoient continuellement la balle. Et aujourd’hui, la situation semble au point mort, en raison de l’écart salarial trop important entre les deux parties. Saisie du dossier, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi confirme la complexité des négociations.
Alors qu’un torrent de violence s’abat sur l’îe, les secouristes sont dans l’incapacité de ve-nir en aide à la population par peur des hostilités. Témoin malheureux de l’attaque perpé-trée à Combani envers les agents du SMUR, les pompiers et la gendarmerie, Nourddine Mkadara, nous plonge au coeur de cette nuit cauchemardesque qui hante désormais le corps médical mahorais. Du haut de ces 7 années d’expériences au SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) du centre hospitalier de Mayotte, l’ambulancier polyvalent de 40 ans nous livre les détails de l’intervention qui a failli lui coûter la vie.
Mayotte compte actuellement 2.500 demandeurs d’asile. Un chiffre multiplié par 8 en l’espace de 6 ans. Cette augmentation complique considérablement leur prise en charge par l’État. Jérôme Millet, sous-préfet, directeur de cabinet du délégué du gouvernement de Mayotte, fait le point sur la politique de gestion qui est pointée du doigt par les demandeurs d’asile.
C’est un ras-le-bol qui a poussé les demandeurs d’asile africains à manifester ce lundi 20 juillet devant la mairie de Mamoudzou. Ils réclament de meilleures conditions de vie et une meilleure prise en charge de la part des associations et de l’État, mais les moyens mis à disposition à Mayotte ne sont pas suffisants.
Jeudi matin, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) et l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ont conjointement présenté trois scénarii concernant l’évolution de la population sur le territoire à l’horizon 2050. Selon ces hypothèses, l’île aux parfums pourrait compter entre 440.000 et 760.000 habitants d’ici 30 ans. Des chiffres qui n’ont pas manqué de faire réagir l’assemblée présente à l’hémicycle Younoussa Bamana.
Le chiffre est l’un des plus parlants pour décrire la situation de Mayotte. Régulièrement employé, il va désormais changer. La part de la population vivant sous le seuil de pauvreté national passe en effet de 84% à 77%. Une baisse qui ne doit pas masquer une autre réalité : les inégalités de vie se sont creusées.
Cela fait à peine deux mois qu’elle a pris ses fonctions et pourtant Taslima Soulaimana, la nouvelle directrice régionale aux droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes a de grandes ambitions pour la femme mahoraise. Elle est cependant consciente que la tâche ne sera pas si facile.
Connu pour ses coups de gueules, et son indignation dès lors que son île ne reçoit pas le traitement qu’elle mérite, Yazidou Maandhui, polémiste et observateur de la société mahoraise, fait un bilan de la gestion de la crise sanitaire qu’il juge catastro-phique.
Le viol est un mal invisible, et à Mayotte on profite de cette invisibilité pour ne pas en parler. Dans une société où le sexe est tabou, les victimes d’agressions sexuelles sont trop souvent réduites au silence. Cependant, les langues commencent à se délier, et les victimes veulent désormais se faire entendre malgré les nombreuses barrières qu’elles doivent franchir.
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