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Trophées de l’environnement : Les associations ouvrent le bal des votes ce lundi

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Événement de la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), les Trophées de l’environnement mettent en valeur les actions et les acteurs qui oeuvrent dans ce domaine si important sur l’île aux parfums. Jusqu’au dimanche 19 novembre, vous pouvez voter sur le site environnement.yt. Parmi les nommés, on vous présente déjà la catégorie associations.

Wenka Culture veut digitaliser la lutte contre les déchets sauvages

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Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.

L’association Wenka Culture a été créée en 2008 pour lutter contre l’insalubrité dans le quartier de Kaweni, à Mamoudzou. La protection de l’environnement a toujours été au cœur de ses projets.

Cette structure d’insertion économique protège l’environnement en allant chercher des personnes éloignées du monde du travail et en les insérant sur un de ses quatre chantiers. L’association travaille ainsi sur la propreté urbaine, avec des agents nettoyant le quartier plusieurs fois par semaine. Elle a également un chantier consacré aux espaces verts, un autre dédié aux métiers de la poterie et de la céramique, et un dernier centré sur le recyclage. « On recycle notamment le bois pour fabriquer du mobilier », explique Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture.

Depuis 2020, Wenka Culture travaille sur un projet qui a pour ambition d’éradiquer les décharges sauvages. Pour ce faire, elle a conceptualisé une application mobile, Wezo, qui devrait permettre aux utilisateurs de signaler les déchets qui sont en pleine rue ou dans la nature. Il suffit de prendre une photographie et d’ajouter un commentaire, et ces informations ainsi que des données de géolocalisation précises sont ensuite transmises à l’association, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et au service technique de la ville de Mamoudzou. Ces différents organismes pourraient alors intervenir pour nettoyer et emmener les déchets au recyclage. « Nous avons fini de concevoir l’application cette année, il ne reste plus qu’à faire appel à des développeurs pour qu’elle existe enfin », se réjouit Omar Saïd, qui attend désormais d’obtenir des financements pour rendre ce projet réel.

 

Les Naturalistes lancent une revue sur les enjeux écologiques dans l’océan Indien

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Solène Peillard, secrétaire de rédaction du magazine et salariée des Naturalistes de Mayotte, Michel Charpentier, le président des Naturalistes, et Anne-Gaëlle Chapuis, directrice adjointe de l’AFD à Mayotte, au moment de l’annonce de la sortie du premier numéro de Gecko, en octobre. Image d’archives.

L’association Les Naturalistes de Mayotte a été fondée en 1999. Depuis, elle mène de très nombreuses actions en faveur de la préservation de la biodiversité et pour le développement durable.

Suivi et protection des tortues, restauration des padzas, lutte contre l’érosion… Les Naturalistes sont sur tous les fronts de l’environnement. Cette année, l’association a mis en place les Villages nature nomade. Ce nouveau dispositif cible les scolaires et consiste en l’installation de plusieurs stands aux abords des établissements. Ainsi, les élèves peuvent en apprendre davantage sur la biodiversité, le développement durable, l’eau et la santé, l’érosion des sols ou encore l’étude du littoral. « L’idée, c’était de rassembler les élèves dans une culture commune autour des risques naturels, de la santé environnement et de la biodiversité », expliquait François Beudard, le directeur de l’association, dans nos colonnes en septembre.

Autre nouveauté pour l’association cette année : la revue Gecko. En partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), Les Naturalistes ont lancé en octobre ce semestriel d’une soixantaine de pages. Le but est de proposer des articles de vulgarisation scientifique sur la biodiversité de l’océan Indien et ses enjeux face au réchauffement climatique. Un magazine unique à l’échelle régionale. Dans le premier numéro, on retrouve ainsi un article sur l’association Gepomay et son travail pour préserver le crabier blanc. Des contenus qui peuvent être retrouvés sur le site internet www.revue-gecko.com. Le prochain numéro portera sur l’érosion côtière.

 

Gepomay veut offrir un refuge aux oiseaux

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Le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) a été créé en 2010 afin de garantir la protection des oiseaux et de leurs habitats. L’association étudie également les différentes espèces présentes sur l’île et sensibilise le public sur leur préservation.

En 2023, l’association Gepomay a entamé la dernière année du plan national d’actions (PNA) en faveur du crabier blanc, qu’elle anime depuis 2019. Mayotte abrite en effet 20 à 40 % de la population mondiale de ce petit héron en voie d’extinction. Dans le cadre de ce projet, le Gepomay recense les individus de cette espèce, protège son habitat et lutte contre les rats noirs des mangroves, qui se nourrissent avec les œufs du crabier blanc. Le travail de préservation d’habitats des différentes espèces d’oiseaux est d’autant plus primordial cette année avec la sécheresse. Au lac Karihani, entre Combani et Tsingoni, l’eau qui a pratiquement disparu a entraîné une désertion de cet habitat par les poules d’eau, les grèbes castagneux et les crabiers blancs.

En avril, l’association a également inauguré un refuge pour la biodiversité au parc de la pointe Mahabou, à Mamoudzou. Un site pilote, érigé dans le cadre de l’adaptation du programme « refuges LPO » (Ligue de protection des oiseaux) à Mayotte. Ce sont des terrains publics ou privés dont les propriétaires doivent suivre une charte de bonnes pratiques écologiques. Des nichoirs et hôtels à insectes ont également été installés. « C’est un projet pilote, donc on verra ce que ça donne, mais on espère voir oiseaux et insectes investir les lieux ! », confie Laurie Gaillard, chargée de mission biodiversité urbaine au Gepomay, dans nos colonnes en avril dernier.

 

La FMAE a pour mission de préserver les pollinisateurs

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La FMAE forme environ 80 apiculteurs amateurs pour structurer la filière apicole. Crédit photo : FMAE

La Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE) travaille à préserver l’environnement depuis sa création en 2003 et regroupe aujourd’hui 31 associations adhérentes. Cette année, elle a notamment travaillé sur la préservation des pollinisateurs.

Depuis cette année, la FMAE est animatrice du plan national d’action en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation. Dans ce cadre, elle a mené la mission consistant à structurer la filière apicole. Elle a ainsi formé environ 80 apiculteurs amateurs, notamment sur le rôle que jouent les insectes pollinisateurs dans la préservation de l’environnement et la sauvegarde des écosystèmes. En effet, c’est grâce aux papillons ou encore aux abeilles, qui transportent le pollen en butinant, que la plupart des plantes peuvent se reproduire.

Toujours pour mener à bien cette mission, la FMAE a installé en août dernier un rucher pédagogique composé d’une dizaine de ruches peuplées à Coconi, dans le parc forestier, en partenariat avec le conseil départemental. « Dans ce rucher, nous avons intégré un « parcours pollinisateurs », grâce auquel le public peut découvrir les différents insectes qui permettent la pollinisation sur le territoire mahorais », précise Latufa Msa, coordinatrice pour la FMAE. Il y a également des ruchespiège pour attraper d’autres essaims d’abeilles sauvages. À terme, l’objectif est de pouvoir installer des ruchers pédagogiques sur l’ensemble du territoire, notamment pour accompagner le public scolaire dans la connaissance des pollinisateurs.

 

L’École de la joie et de la liberté mobilise les enfants pour l’environnement

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Les collectes de déchets de l’École de la joie et de la liberté réunissent en général une centaine d’enfants. Crédit photo : École de la joie et de la liberté

L’association École de la joie et de la liberté, basée dans le village de Nyambadao, dans la commune de Bandrélé, a été créée en 2018. Elle propose différentes activités aux enfants, dont des collectes de déchets.

Dès sa création, l’École de la joie et de la liberté a commencé à proposer aux enfants qu’elle accompagnait de collecter les déchets du village de Nyambadao. Chaque dernier samedi du mois, ces collectes ont lieu dans le village et sur la plage. Un grand nombre de participants sont généralement au rendez-vous. « Il y a toujours au minimum une centaine d’enfants de 6 ans à 17 ans qui viennent », précise Amir Tayiha, le vice-président de l’association, qui ajoute qu’il s’agit essentiellement de jeunes bénéficiant du soutien scolaire dispensé par l’École de la joie et de la liberté. En effet, à côté de sa mission environnementale, la structure propose aussi du soutien scolaire ou encore du soutien à la parentalité.

Mobiliser la jeunesse autour de ces collectes est venu comme une évidence à l’association face à la problématique d’insalubrité que connaît le village. Les bénévoles, les enfants et parfois leurs parents aident aussi d’autres associations dans leurs ramassages de détritus. Chacune de ces opérations permettent en général de récolter entre 100 et 120 sacs poubelle remplis de déchets. L’École de la joie et de la liberté et ses jeunes participent également à des actions de plantation de fleurs et d’arbres. Prochainement, l’association compte également mener des opérations de sensibilisation sur les conséquences de la déforestation et sur la nécessité de préserver la faune et la flore.

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