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Jan Van der Hoeven n’est plus

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Grand aventurier, Jan Van der Hoeven fut d’abord cinéaste, un métier qu’il a exercé avec professionnalisme, qui lui a d’ailleurs permis de remporter plusieurs prix en Europe. Il devient ensuite journaliste indépendant pour la presse internationale et se rend en Afrique pour couvrir la sanglante guerre en République Démocratique du Congo (RDC) et au Zimbabwe dirigé par le président à la réputation sulfureuse Robert Mougabé.
Aimant relever les défis, il décide avec sa compagne, la future maman de ses deux enfants Tawrai et Jan Van der Hoeven alias Papa Jan, de faire le tour d’Afrique avant de regagner l’Europe à bord de sa 2 CV.
Rongé par l’envie de “bouger”, il regagne l’Afrique en compagnie de ses deux jeunes enfants. Connaissant parfaitement le continent, Jan Van der Hoeven, décide alors de poser ses valises sur une île lointaine. C’est donc dans un bateau qui les menait aux Comores, qu’il fait la rencontre d’un passager qui lui dit connaître Mayotte, une île française car il a un excellent ami nommé… Jean-Claude Novou.

33 ans de présence à Mayotte

C’est ainsi qu’ils posent leurs valises à Mayotte au mois de juin 1981. Avec ses deux enfants, ils s’installent d’abord à M’tsapéré Balamanga, puis Mandzarsoua avant de construire leur maison à Cavani Massimoni. Militant écologique de première heure, il crée l’association EVE, (Eau, Vie, Environnement) qui milite pour la protection de l’environnement.
Il s’est battu avec acharnement pour préserver la rivière de Massimoni en empêchant aux riverains de laver leur linge.
Passionné par la protection de la nature, Jan Van der Hoeven s’est battu tout au long de son existence à protéger également la bambouseraie de Massimoni en plantant plusieurs arbres autour de la rivière.

Éreinté par l’âge, lassé par son combat solitaire, il finira par baisser les bras. Aujourd’hui, la rivière est complètement souillée. Certaines familles continuent pourtant à consommer l’eau sans que cela n’émeuve personne, avec tous les risques que cela peut engendrer.

Fidèle lecteur du journal Mayotte Hebdo, Jan Van der Hoeven n’hésitait pas à faire irruption dans les réunions de rédaction du vendredi pour pousser ses coups de gueule afin de dénoncer le peu d’intérêt que portent certaines collectivités locales sur la politique environnementale de l’île.

Jan Van der Hoeven a été inhumé hier dans l’après-midi au cimetière du Grand repos derrière la maternité de Mamoudzou en présence de ses petits enfants et de nombreux amis et anonymes venus lui rendre un dernier hommage.

Toute l’équipe de la Somapresse (société éditrice des journaux Mayotte Hebdo et Flash Infos) s’associe à la douleur de la famille et présente ses sincères condoléances.

Soldat

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