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26/01/10 – Le billet Karam étendu à Mayotte en 2011

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Jeudi dernier, un an jour pour jour après l'institution du billet Karam, le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outremer a fait un premier bilan des chartes d'engagements volontaires pour une réduction des tarifs aériens entre l'Hexagone et les Dom. Le dispositif est étendu à d'autres collectivités et pays d'Outremer dont Mayotte, rapporte Alain Dupuis sur le site Clicanoo. Autour de la table se sont retrouvés autour de Patrick Karam : Air France, Corsairfly, Air Caraïbes et deux nouveaux venus, Air Saint-Pierre et Air Calédonie International. Deux absents de marque : Air Austral et Air Tahiti Nui. Air Austral avait été la seule compagnie d'un département d'Outremer à ne pas avoir signé la charte en janvier 2009. Gérard Ethève, président du directoire et directeur général de la compagnie réunionnaise, rappelait alors que même s'il n'était pas signataire du document, il en adoptait l'esprit. Un an plus tard la compagnie réunionnaise n'a pas changé son fusil d'épaule. Dans un courrier adressé en novembre dernier à Patrick Karam elle soulignait que tout en souhaitant pas signer une charte, elle était déjà allée au-delà des 15% de sièges puisqu'elle proposait 22% de son offre du 15 juin au 15 septembre à des tarifs similaires à ceux des compagnies ayant signé une charte soit 28% de son trafic.

Patrick Karam a taclé Gérard Ethève : "Air Austral annonce avoir vendu 22% des sièges au prix des deux premières grilles. Seule compte la première !" Air Tahiti Nui a pour l'instant réservé sa réponse au mois de mars. Le 22 janvier 2009 en signant pour trois ans la charte, Air France, Corsairfly et Air Caraïbes s'engageaient à proposer 15% de places entre le 15 juin et le 15 septembre au prix le plus bas de la grille tarifaire soit pour Air France et Corsairfly 109.000 sièges. A cela s'ajoutaient des dispositions concernant l'assistance aux familles endeuillées, les bagages et les facilités de paiement. Seule la disposition prévoyant de réserver une réduction de 33% aux personnes défavorisées n'a pas été mise en oeuvre. "Le passage au RSA dans l'Hexagone et au RSTA dans les Dom a modifié les critères d'évaluation et rendu la chose plus compliquée", selon Patrick Karam. Celui-ci a demandé à François-Xavier Bieuville, directeur de l'ANT d'étudier la manière de définir le public prioritaire. Il reviendrait ensuite à l'ANT de distribuer un coupon de réduction aux personnes défavorisées se trouvant dans la nécessité de voyager.

Le dispositif ne s'appliquait jusqu'à présent qu'aux Antilles, à la Guyane et à la Réunion. Jeudi dernier, il a été étendu à Saint- Pierre et Miquelon, à la Nouvelle-Calédonie, à la Polynésie, à Wallis et Futuna et à Mayotte. A partir de 2011, Corsairfly offrira 15% de sa capacité sur la période du 15 juin au 15 septembre au prix le plus bas généralement accessible à cette période vers Pamandzi. "Pour 2010", indique la compagnie, "la commercialisation de la saison ayant débuté il y a plusieurs mois, des efforts seront faits pour atteindre l'objectif". Corsairfly s'engage également à offrir en basse saison une réduction de 33% aux personnes défavorisées et mettra en place le 15 février un tarif à 800 euros TTC pour les personnes endeuillées.

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