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11/02/2010 – Education : Danse

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}ubjugués par cette apparition, les jeunes ont spontanément formé un cercle autour des trois danseurs et de Jeff Ridjali, chorégraphe, qui officiait au n'goma pour l'occasion.

Après avoir sonné le rappel général au moment de la sortie des élèves, la chorégraphie menée par les trois danseurs du ballet, Soimnou Mohamed, Balthazar Saïd Mohamed et Abdillah Mohamadi a démarré au son du tambour. Vingt minutes de chorégraphie au milieu de la cour, sous le regard particulièrement attentif des élèves et des personnels du collège.

"Les enfants se sont mis spontanément en cercle comme pour un mouringue, ils étaient très attentifs et participatifs", relatent Jeff Ridjali et Isabelle Camatte, respectivement directeur et chorégraphe de la troupe, particulièrement ravis.

 

Susciter une réflexion chez les jeunes

 

Côté danseurs, ces derniers ont senti une réelle interaction avec leur jeune public. "Quand je dansais, j'entendais les jeunes parler de ce que je faisais, réagir…", indique Soimnou Mohamed, "cela prouve qu'ils ont déjà une certaine lecture chorégraphique", reprend Isabelle Camatte. La troupe semble avoir été à la fois séduite et touchée par la réaction des collégiens.

Les adolescents quant à eux ont fait part de leur ravissement à Marie-Paule Kpebe, professeur d'EPS spécialisée en danse, en charge des élèves en classe danse : "c'est rare qu'on nous offre ça !", lui ont-ils dit.

La récré-danse devrait donc se répéter dans l'année, sûrement une fois par trimestre. "C'est un devoir !", s'exclame Jeff Ridjali, convaincu par cette première expérience. "Nous voulons par ce biais susciter chez ces jeunes une réflexion sur la culture", ajoute-t-il. L'idéal serait que l'équipe pédagogique se fasse le relai de cette réflexion en consacrant ne serait-ce que quelques minutes de discussion avec les élèves au sujet de cette apparition impromptue dans leur cour de récré.

 

"Hors les murs"

 

Cette première expérience s'inscrit dans un cadre plus vaste, une série d'impromptus baptisée "Hors les murs" qui devrait démarrer sous peu. Cette action vise à sortir la danse du cadre de représentation traditionnel et aux danseurs d'aller eux-mêmes à la rencontre du public et "occuper l'espace", selon les danseurs. Des opérations de ce type seront menées un peu partout sur l'île dans des lieux inédits.

Concernant le collège de Tsingoni, il nourrit l'ambition de devenir un véritable "pôle danse" puisqu'il bénéficie d'une part de la présence du ballet de Mayotte en résidence dans ses locaux, et qu'il est le seul établissement à proposer une section sportive danse. Reste à savoir si le suivi au niveau lycéen puis universitaire sera assuré dans les années à venir. Nul doute en tout cas que la récré-danse aura suscité la curiosité des élèves quant à cet art, à en croire le petit attroupement autour des danseurs une fois la représentation achevée.

 

Marion Châteauneuf

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Mayotte Hebdo n°1087

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