L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

06/07/2010 – Musique : Sakifo Festival de la Réunion

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}epuis 8 ans le Bacar, anciennement nommé le Bacar acoustik band, écume les scènes locales pour faire connaître ses morceaux aux fortes influences punk. C'est l'année dernière, lors d'un passage au 211 à Saint-Leu que les quatre compères ont été remarqués par Jérôme Galabert, le père du Sakifo qui leur propose peu de temps après de participer au Sakifo. Nul temps de tergiverser, les membres du Bacar acceptent immédiatement l'invitation, conscients de l'opportunité qui s'offre à eux.

Les quatre musiciens travaillent depuis quelques semaines déjà d'arrache-pied pour peaufiner leur show sur la scène du Vince Corner – "le coin roots du Sakifo" décrit par les organisateurs du festival comme un lieu de proximité "où artistes et public sont en contact direct".

Le Bacar, composé de Marco le chanteur, Jean-Marc à la basse et au chœur, Philippe à la batterie et Olivier à la guitare, propose un style tout à fait à part, mélange de chanson française, punk-rock et dub reggae. "Pour l'instant on n'est pas trop stressés, plutôt impatients et excités à l'idée de se produire sur une scène du Sakifo", expliquent les membres du groupe.

La seule ombre au tableau est l'absence totale d'implication de la Dilce qui n'a même pas pris la peine de répondre à la sollicitation du groupe. "C'est dommage, mais on commence à être habitué… Pour une fois qu'un groupe de Mayotte est dans la programmation officielle, cela aurait mérité un petit coup de pouce", souligne Marco.

Qu'à cela ne tienne, si le budget est serré, les membres du Bacar ne comptent plus sur les aides extérieures depuis qu'ils ont créé leur association. "Les cachets sont réinvestis dans nos projets et du matériel, personne ne touche de sous et ce n'est pas tous les jours facile de joindre les deux bouts", expliquent-ils.

La formation actuelle du Bacar existe depuis 3 ans, a évolué musicalement et s'est orienté vers un répertoire différent du style un peu fanfare de la formation précédente.

 

Marion Châteauneuf

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

À la Une

Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil...

Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni ce vendredi

Ce vendredi matin, le cadavre d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il...

Migrants à Cavani : « Ça prendra du temps, il faut le reconnaître », estime François-Xavier Bieuville

Après l’opération de recensement de ce mercredi, une autre de nettoyage est intervenue, ce vendredi matin, devant le stade de Cavani, boulevard Marcel-Henry, à...

Trois cas autochtones de choléra confirmés à Koungou

Depuis lundi, trois cas de choléra dits « autochtones » ont été confirmés dans la commune de Koungou. Un homme, une femme et un bébé, qui...

Les migrants de Cavani chassés de la rue

Depuis les environs de 9 heures, ce vendredi 26 avril, un important dispositif de gendarmes et de policiers bloque l’accès au boulevard Marcel-Henry, devant...