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Pas de couvre-feu pour les mineurs à Mamoudzou

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C’est l’une des propositions mises sur la table par le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, jeudi 24 février. Les maires ont la possibilité de mettre en place un couvre-feu dans leurs communes respectives. À Mamoudzou, la décision a été prise de ne pas faire appel à une telle mesure. Une déception pour les habitants de M’Tsapéré qui ont porté cette proposition pendant leur semaine de manifestations.

Voilà dix jours que les habitants de M’Tsapéré le demande. Jeudi dernier, Thierry Suquet, préfet de Mayotte l’a expliqué aux premiers magistrats, ils peuvent demander un couvre-feu sur leur territoire s’il est “sectorisé” et soumis à l’aval des autorités. Une proposition qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le maire de Pamandzi, par ailleurs président de l’association des maires, s’était dit prêt à le mettre en place “dès que possible”. Une parole jointe au geste, dès ce lundi. De 20h à 5h, tous les mineurs non accompagnés d’un parent ou d’un tuteur légal n’ont plus le droit de circuler dehors dans la commune. Dans un communiqué daté de ce lundi, la mairie annonce que la mesure sera appliquée “six mois”. À Mamoudzou, sur les barrages de M’Tsapéré et Vahibé, l’idée d’un couvre-feu pour les plus jeunes était récurrent également au cours de la semaine dernière. Pourtant, après y avoir réfléchi, la commune n’a pas souhaité le mettre en place, l’estimant trop compliqué à faire appliquer.

Une revendication des habitants

À M’Tsapéré, ce couvre-feu, comme d’autres mesures annoncées par Thierry Suquet, trouvait pourtant un écho favorable. “On attend de voir. Mais ça va dans le bon sens”, estimait Taki, devenu l’un des visages du collectif. Omar se dit “dépité” en apprenant que sa commune avait choisi de ne pas appliquer un couvre-feu. “On avait pourtant parlé de quatre secteurs avec le préfet”, rappelle le M’Tsapérois de 48 ans. Ils se contenteront donc dans un premier temps des deux autres mesures “urgentes” annoncées par le délégué du gouvernement. Depuis vendredi soir, la vente à emporter d’alcool et sa consommation sur la voie publique est interdite à partir de 18 h. Et des renforts de gendarmerie et du Raid – pour Recherche, assistance, intervention, dissuasion – sont arrivés ce week-end sur l’île. Taki espère d’ailleurs voir cette unité d’élité “en action” dans son village ces prochains jours.

 

M’Tsapéré et Vahibé : les barrages levés le week-end dernier

Le village de M’Tsapéré, comme celui de Vahibé, ont retrouvé leur calme. Si les stigmates du mouvement de colère sont encore présents, les innombrables barrages de poubelles, d’arbres, de pneus ou de caillebotis ont été enlevés par la municipalité de Mamoudzou, ce week-end. Les habitants, qui estiment avoir été en partie entendus, ont décidé de rendre la rue à la circulation “pour l’instant”. “60% de nos demandes sont satisfaites”, estime un riverain de M’Tsapéré, ce dimanche. La veille, la délégation d’une dizaine de personnes du village a rencontré Thierry Suquet dans les locaux de la préfecture à Mamoudzou. Au cours de l’échange, parfois tendu, l’ensemble des participants s’est accordé sur plusieurs mesures (voir ci-dessus). Cependant, l’ouverture d’un poste de police à M’Tsapéré ou le transport en bus des élèves de Doujani n’ont pas été retenus.

Pour le reste, les habitants veulent donner une chance à l’État de répondre à leurs attentes, mais promettent “d’ouvrir l’œil”. Une nouvelle réunion avec les mêmes parties est prévue dans une semaine et demie.

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