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09/04/09 – Mayotte à l’heure des énergies renouvelables

L'entreprise Recto Verso Océan Indien a annoncé vendredi la création en son sein d'un département "énergie renouvelable". La nouvelle filiale de la société va se consacrer à la commercialisation de chauffe-eau solaire au niveau individuel et collectif. Rappelant que la consommation totale d'électricité en 2008 à Mayotte était de 188 401 MW/h, soit une augmentation de 12.9% par rapport à 2007, l'entreprise Recto Verso   déclaré vouloir inscrire sa démarche commerciale dans une logique environnemental "d'amélioration des conditions des conditions de vie en réduisant la consommation électrique". En ce qui concerne les produits, un partenariat commercial et technique a été établi avec la société australienne Solahart, et Recto Verso propose deux types de garanties applicables aux équipements qu'elles distribuent. La 10/5/5 (10 ans sur le réservoir et les collecteurs, 5 ans sur les accessoires et 5 ans sur l'installation avec un contrat de maintenance sur la même période), et la 5/5/5 pour les individuels (5 ans sur le réservoir et les collecteurs, 5 ans sur les accessoires et 5 ans sur l'installation avec un contrat de maintenance de 2 ans).

Avec le partenariat de l'ADEME, EDM et du Conseil Général, des subventions permettent des tarifs compétitifs par rapport aux chauffe-eau électriques pour le client : Pour les logements neufs bénéficiant d'un régime défiscalisant : 4% supplémentaires de défiscalisation accordés par le conseil général qui se substitue a l'état en terme de collecte d'imports à Mayotte. Pour les professionnels; les aides sont limités à 2000 €, soit 500 € d'EDM, plus 0.64€ /KW/h thermique accordé par l'ADEME, plus les aides du conseil général en fonction de la destination de la profession et du volume du chauffe-eau. Les particuliers peuvent disposer de 500 € d'EDM, de 50% du montant de la facture hors pose accordés par le conseil général sous la forme de crédit d'impôts. Et pour les propriétaires de cartes bleues, il est possible de payer en trois fois sans frais. Enfin une remise exceptionnelle de 20% sur le prix de vente hors pose sera accordée aux professionnels sous réserve de quantitatifs.

09/04/09 – Le bridge en compétition

Comme chaque année, le Mayotte bridge club affrontera les Réunionnais lors de la rencontre inter districts qui a lieu ce week-end à Saint-Denis de la Réunion. Trois équipes de quatre joueurs de Mayotte s'y rendront pour tenter de gagner le trophée… pour la quatrième année de suite.

Côté jeunesse, deux équipes de deux joueurs de bridge scolaire ont été qualifiées pour la finale nationale qui aura lieu à Paris les 6 et 7 juin. Il s'agit d'élèves de quatrième et cinquième du collège de Koungou, seul établissement à proposer le bridge scolaire cette année pour cause de manque d'enseignants volontaires. L'an dernier, les équipes mahoraises étaient arrivées 4ee lors de la finale nationale ! Pour tout renseignement sur le Mayotte bridge Club : http:/jymif.free.fr/Bridge/index.htm

09/04/09 – Les lecteurs d’une marque presse sont 33 % à ne la lire que sur Internet

Selon les résultats d'une étude Audipress sur l'audience des marques de presse magazine, basée sur la technologie Cross Rating de JFC, il apparaît que le contact du lecteur avec le site Internet de la marque magazine renforce le lien. Il permet aussi d'élargir le nombre de personnes en relation avec la marque magazine. Ainsi, 33 % des personnes ayant eu au moins un contact avec la marque, l'ont eu exclusivement sous forme électronique.

Parmi les internautes en contact avec une marque magazine, on trouve en moyenne 10 % d'entre eux qui lisent aussi la version papier du magazine. Toutefois les variations selon les magazines sont importantes. Ce chiffre peut monter jusqu'à près de 30 % de déduplication entre les deux formes de supports.

09/04/2009 – Evènement danse

 

 

 

{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}maginé par le duo de chorégraphes Héla Fattoumi et Eric Lamoureux, cette pièce veut envisager la notion "d’homosensualité". Ce terme, pioché dans les réflexions de l’anthropologue Malek Chebel, désigne "une attitude des Orientaux en général et des Arabes en particulier, qui consiste en l’absence de partenaire de l’autre sexe, à reporter sur leurs pairs l’excédent de sensualité qu’ils n’arrivent pas à écouler autrement".

Selon le danseur Hafiz Dahou, "les hommes arabes sont plus tactiles que les occidentaux, sans que cela soit perçu comme de l'homosexualité". Deux hommes seront sur scène : Hafiz Dahou et Moustapha Ziane. Pour Hafiz Dahou, "ces deux hommes peuvent être frères ou amis". Il ajoute que ce spectacle "ludique et plein d'humour" a trouvé son public lors de toutes les représentations données, depuis 5 ans.

Hafiz Dahou est à Mayotte depuis lundi 6 avril et travaille depuis mardi avec les quatre danseurs de la formation hip-hop Tropical B-boy Crew. Ces artistes participent à des ateliers de formation et de création au foyer des jeunes de Passamainty, dont le résultat fera l'objet de la première partie du spectacle. Hafiz Dahou envisage ces ateliers comme des "points de rendez-vous entre la personnalité de chacun". Pas de thèmes préparés à l'avance. Un travail qui doit émaner des envies de chacun.

Moustapha Ziane, Eric Lamoureux et le technicien lumière Xavier Lazarini arrivent normalement ce vendredi 10 avril.

 

Juliette Piolat

 

"La danse de Pièze", le mardi 14 avril, à 20h, à la MJC de M'gombani. Entrée 5€.

09/04/2009 – Explosart, la galerie à ciel ouvert

 

{xtypo_dropcap}"L'{/xtypo_dropcap}idée est née de l'envie de mettre à la lumière les différents arts et artistes dans un lieu agréable". Anaïs, présidente du collectif Kalyz – expression locale signifiant "celui qui croit avoir raison" – créé spécialement pour l'occasion, se démène depuis le mois de janvier pour monter ce projet qui a suscité l'enthousiasme des différents partenaires. "Les œuvres des artistes peintres sont inconnues ici, on ne les voit que dans les restos. Il n'y a jamais eu de véritable exposition dans ce genre de lieu à Mayotte, avec une concentration d'autant d'artistes. Moi-même, je ne soupçonnais pas le dixième de ces artistes".

Au cœur des plantations Guerlain, sur un terrain de 3.500 m² prêté par M. et Mme Sam, les artistes feront des performances et présenteront leurs œuvres au public dans un cadre idyllique, rendant les arts attractifs et vivants, pour toute la famille. "C'est un projet très fédérateur", souligne Anaïs, qui a réussi avec le collectif à tout organiser pour que l'événement se passe dans les meilleures conditions : électricité, sanitaires, eau, parking, buvette, restauration…. Un projet unique à Mayotte avec un budget de 10.000 € entièrement financé par les partenaires privés. "La mairie de Tsingoni a aussi été très réactive, en fournissant des chaises pour les enfants ou en proposant de refaire la route", tient à rappeler Anaïs.

Les enfants pourront participer à des ateliers de peinture et de dessin. Pour les moins jeunes, un rallye photo sera organisé dans la journée avec des thèmes amusants. Samedi à partir de 18h, un battle de break dance verra se rencontrer les danseurs les plus talentueux venus de tous les crew de Mayotte. Le soir, place aux DJs et au son avec un mur de 10 kW qui devrait faire vibrer les corps jusqu'au petit matin…

 

Julien Perrot

 

  • Tarif : 3 € la journée, 7 € la soirée.
  • Sécurité 24h/24 pendant deux jours.
  • Restauration sur place. Parking. Sanitaires.

 

Si vous voulez rejoindre le collectif Kalyz : kalyz.austral@gmail.com


Les différents artistes invités

 

  • Peinture

Marcel Séjour (à confirmer), François, Gil de l'Arabesque, Thim, Innocent, Baba M'baye, Audrey, Marie T, Josabel, Aminat Hariti, Papa Jan.

  • Sculpture

Conflit, Patrick Renaudin, Giovanni (à confirmer), Rico (à confirmer), Dominique Georges.

  • Photographie

Bernard Alcazard, Boubou.

  • Ferronnerie

Faraii, La Forge Occitane (à confirmer).

  • Encadrement artistique :

Véronique ("Les cadres en folie").

09/04/2009 – Littérature

 

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e vide n'est pas néant. Bertrand de la Peine tente de le démontrer dans ce roman fait de parcours différents. Au centre de l'intrigue : un tableau. Il représente l'expérience, menée par Otto Von Guericke, des "Hémisphères de Magdebourg". En 1640, ce passionné de physique enchaine une sphère de cuivre, dans laquelle il a préalablement fait le vide, à deux attelages de huit chevaux. Ces deux attelages, tirant dans des directions opposées, ne purent séparer les deux hémisphères soudées par l'absence de pression atmosphérique. Autour de ce tableau, deux personnages. Deux hémisphères, le vide entre eux.

Bline, dont le père, chercheur spécialiste de la période "seldjoukide", vient d'être assassiné, retourne sur les terres de son enfance, en Turquie. Et Benedikt Centaure-Wattelet dit Monsieur Ben, qui dévore des saucisses aux lentilles après minuit dans son village de Belgique.

Bline marche sur les traces de l'assassinat de son père lorsque Monsieur Ben vole vers un dernier pillage, au sommet du mont Nemrod. Truculent octogénaire, il fume des "chester", boit tout ce qui lui tombe sous la main, ne refuse jamais une petite virée dans les bordels et est bien connu des services d'Interpol en tant que trafiquant d'art. Bline, explosive et déroutante, va faire une découverte qui écornera l'image de son père. Des correspondances entretenues avec un certain Centaure-Wattelet, révélatrices et menaçantes.

Une lecture comme une ballade dans l'hiver anatolien, rythmée par les pérégrinations des personnages. Le suspens est entretenu. Les réponses à trouver par soi-même. La boucle bouclée.

Ce roman, Bertrand de la Peine a mis un an à l'écrire, vingt ans à le faire mûrir. Il ne croyait pas pouvoir trouver sa place dans le milieu de la littérature. "Je pensais n'avoir aucune chance", avoue-t-il. Il a fini par envoyer le script à un écrivain publié par les éditions Minuit, Jean Echenoz. Celui-ci l'a fait lire à Irène Lindon, directrice de cette maison d'édition, qui a aussitôt pris la décision de le publier.

Aujourd'hui, Bertrand de la Peine s'attelle à un autre projet, dont l'action se déroule en Irlande. "J'aime la distance que j'arrive à avoir avec ces lieux où j'ai vécu et que j'ai quitté. Le lieu est le personnage", confie-t-il. A Mayotte depuis trois ans, il n'écarte pas la possibilité d'un roman en terre mahoraise.

 

Juliette Piolat

09/04/09 – Consultation de la population sur l’eau

Le Comité de bassin de Mayotte lance une consultation de la population sur la gestion de l'eau, du 15 avril au 15 mai 2009. Cette phase de réflexion sur l'avenir de l'eau portera essentiellement sur le projet de Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux de Mayotte (Sdage).

Ce plan, qui devrait être approuvé en fin d'année, devra orienter la politique de l'eau à Mayotte jusqu'en 2015. Prendre conscience de l'importance de la sauvegarde de l'eau et tenter d'en préserver la qualité sont des tâches primordiales auxquelles Mayotte doit s'atteler rapidement.

09/04/09 – Conférence sur le thème de « La conception de la mort dans la société mahoraise »

La conférence des Naturalistes de Mayotte sur le thème de "La conception de la mort dans la société mahoraise" a eu un vif succès vendredi dernier, à tel point que l'association a décidé de la reprogrammer ce vendredi 10 avril, à 17h30, dans l'hémicycle Bamana au conseil général. Elle sera encore une fois présentée par Mouhoutar Salim, ingénieur sanitaire à la direction des affaires sanitaires et sociales.

"Chaque société crée ses propres rituels en fonction de ses convictions religieuses et de ses traditions. L'évolution rapide du mode de vie de la société provoque des bouleversements et entraîne des adaptations nécessaires. Par exemple, le décès hors du village crée des difficultés nouvelles qu'il faut chercher à concilier avec les rites funéraires traditionnels. Rituels de la mort, mais aussi de la naissance, c'est donc à une approche ethnologique de la société mahoraise à laquelle invite Mouhoutar Salim."

09/04/2009 – Tribune libre : L’île de Mayotte en devenir 2

 

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_drop^cap}n complément des questions politiques, économiques et sociales que nous avons évoquées précédemment, il s’agira de dégager l’hypothèse de l’homme mahorais actuel comme aboutissement d’un processus de trente années de transformation ayant considérablement modifié ses comportements, et de l’homme en devenir dans son projet de modernité sociale. L’intérêt de cette réflexion est de mesurer l’aptitude des individus à s’inscrire dans un projet de société et cela en s’attardant sur les aspects de la société mahoraise actuelle, ses opportunités et ses paradoxes. D’une manière claire, les aspects visibles de notre île dénotent d’une société en mutation profonde. Ils mettent l’individu face à une situation de dynamique des influences, des pensées, des mentalités multiples, hétérogènes, certains en mouvement, d’autres en perte de vitesse ou en stagnation.

Il s’agit d’interroger ces aspects pluriels, de voir la manière dont ils s’articulent, de les évaluer sous forme de catalyseurs en consensus ou en oppositions. La question serait celle-ci : en quoi les aspects culturels et cultuels de la société mahoraise actuelle constituent une structuration de l’individu ? Et en quoi ils sont favorables ou défavorables à l’épanouissement de l’homme dans la société nouvelle ? Les réponses à ces questions peuvent être les hypothèses d’une action politique locale au profit de l’individu.

Si on observe bien, on arrive au fait que trois niveaux d’influences de pensées, qui peuvent structurer l’individu, sont opérants dans la société mahoraise actuelle. Nous pouvons les catégoriser dans les trois termes qui les distinguent. Nous pouvons parler alors de néo-conservatisme, d’anticolonialisme fossilisé et de néo-modernisme. L’individu évolue sur cette brèche dans l’intervalle entre la tradition religieuse ou animiste, ce que j’appelle le néo-conservatisme, entre l’anticolonialisme fossilisé qui regrouperait les rejets de l’expérience coloniale du décolonisé et le néo-modernisme émergeant tourné vers l’avenir comme reconstruction opérante donc en devenir.

Considérer que ces influences constituent un cloisonnement, des frontières entre elles et qu’il n’y ait pas des interférences serait caricatural. Ces trois niveaux sont intéressants à observer parce qu’ils constituent les premiers enjeux identitaires, politiques, les sources de conflits ou de consensus entre les hommes, les lieux probables des débats de société, où ils s’entrecroisent et où s’épousent dans un rapport consensuel où ils sont en opposition. Ce qu’il faudrait mettre en avant, c’est que ces trois vecteurs constituent dans notre société des regroupements d’intérêt et des zones d’influence, voire des enjeux de pouvoir de telle sorte qu’il existe une volonté politique d’imposer une tendance au détriment des autres, tant il est vrai que ces influences régulent le comportement des individus et apparaissent comme décisives dans le devenir de l’homme. En cela elles peuvent constituer des espaces de censure ou d’encouragement, des problématiques liées à la liberté de l’individu.

Le néo-conservatisme définirait l’ensemble des croyances et des pratiques héritées de la tradition arabo-musulmane, swahili, avec ses codes et son mysticisme. C’est en réalité une société multiséculaire qui a survécu à la colonisation française. Fortement ancrée dans la religion musulmane et dans la cosmogonie bantu, ses sciences nombreuses sont héritées de la tradition arabe telle l’astrologie encore appliquée à Mayotte, l’exégète et la pratique du hadith comme rapport philosophique avec sa panoplie de notables, les cadi, les fundi, les cheikh, les hadj, les imam… gens influents et respectés, gens de pouvoir dépositaire d’un syncrétisme et d’une mystique de tradition mahoraise.

Cette fraction exerce une véritable autorité sur la population locale, c’est pourquoi la classe politique dirigeante collabore fortement avec elle. Aucun meeting, aucun évènement politique ne peut être envisagé sans la présence du Grand cadi et l’ensemble des notables. L’intérêt du pouvoir politique vis-à-vis des notables s’explique par la volonté de faire perdurer un concept d’identité mahoraise liée directement à l’islam et à sa tradition. C’est une volonté d’uniformisation, de contrôle de la population et des individus. Ainsi, lorsque la tradition et le religieux s’expriment, c’est souvent par intérêt politique et dans un souci de perpétuation de la notoriété des notables.

Je définirais l’anticolonialisme fossilisé comme un phénomène d’opposition systématique à l’Occident, ces comportements sont les conséquences de l’époque coloniale et des injustices entre les communautés, des inégalités entre les Métropolitains et les Locaux. Ces oppositions sont exacerbées par des lectures tardives des chantres de la Négritude et une découverte récente des exactions coloniales imposées à l’Afrique. Ceux-là auraient pu constituer un véritable mouvement de pensée s'ils avaient pu s’entendre entre eux. Malgré le peu d’organisation qu'il y a eu autour de ce cercle, les clichés occidentaux issus des théories de Gobinot, de Fronebius, R. Kipling, du R.P. Tempels… combattus déjà par Léopold Sédar Senghor, Alioune Diop qui font les éloges d’une Négrité des chantres de la Négritude consommées par les intellectuels, ceux-ci perpétuent une pensée qui revendique une tradition et une culture africaine uniformisante. Il n’est pas rare d’entendre dans l’ensemble des Dom-Tom se lever le chant élogieux de l’identité nègre liée à une tradition et un folklore négro-africains.

Sous couvert d’un engagement au profit de la préservation d’une identité musulmane ou africaine, ces deux attitudes sont en réalité la preuve de notre incapacité à proposer, notre impuissance à orienter, notre faiblesse face à une situation d’urgence qui demande à l’homme d’être inventif, de rénover, de renouveler, de réinterpréter, de recréer, d’être à la hauteur de son temps, de poser les yeux vers un futur (bien évidemment sans oublier le passé) mais ne pas faire du passé, de ce qui est acquis déjà puis dépassé, une priorité. Le passé ne se transforme pas, il est à connaître mais seul le futur modelé, assumé, maîtrisé peut apporter à l’homme-citoyen une maîtrise de son milieu, de son action. La cantate des traditions et des folklores renvoie en arrière, elle permet aux dirigeants politiques de disposer de leur peuple uniformisé, unifié dans une idée de la nation.

En réalité, la tradition et le religieux ont perdu depuis longtemps de leur force, les oppositions raciales, même si elles ne sont pas totalement dépassées, ne constituent plus des enjeux réels, même s'ils ont été relégués à leur juste intérêt spirituel et cultuel, même s'ils sont loin de représenter une préoccupation véritable de la société, même si ces héritages du passé ne contribuent plus vraiment à l’épanouissement de l’homme dans le milieu urbain, nous continuons à mélanger religion et politique, nous continuons à trouver à Mayotte, dans nos traditions religieuses, dans les croyances et les oppositions raciales, nos seuls actes de pensée et de sens…

On investit dans la religion, on voudrait croire qu’elle joue encore le premier rôle dans nos sociétés, qu’elle nous détermine encore, on catalogue, on étiquette les relations humaines dans une logique de couleur, on vend notre population comme population des croyances, des traditions et de moralité forte. Non pas que ces aspects soient à bannir, non pas qu’ils soient à anéantir, mais il faudrait reconnaître qu’ils ne constituent plus le socle sur lequel reposent les références réelles dans la nouvelle réalité qui pointe, celle de l’urbanité et des cultures nouvelles de l’informatique et de l’homo economicus.

La ville est bel et bien là et il s’avère que la première préoccupation de l’homme dans ces nouveaux espaces est la réalité de la culture de consommation. Elle est nécessairement liée au rapport d’achat et de vente comme seule alternative de vie et de survie dans son espace urbain, lieu des violences morales et physiques, d’hostilité, de transformation, de construction et de destruction, de conquête, d’exploitation, d’affirmation de soi. Toute l’activité de l’homme consiste à se faire une place dans ce milieu, c'est-à-dire à s’insérer dans le rapport économique de l’achat/vente sinon il est exclu. Ne parle-t-on pas du phénomène social des exclus qui commence à être une réalité chez nous où les enfants de la rue, les immigrés clandestins, les nécessiteux et les personnages âgés mendient sur le marché, où les classes pauvres mènent un perpétuel combat pour s’accrocher au rapport achat/vente, refusant l’exclusion.

Tout lieu possible se transforme aujourd’hui en lieu de vente/achat. Le marché se pose sur les trottoirs, les places publiques, les arrêts de taxi, les plages, les rebords des magasins, les sorties des hôtels. Le banditisme accéléré, vols, vente de drogue, prostitution galopante, rien que l’actualité de ces derniers jours fait état de plusieurs cas d’arrestations sur le marché de la drogue et du sexe … C’est une preuve que le rapport de l’homme à l’homme est désormais un rapport monétaire et non un rapport de race ou de foi. C’est une réalité et non une fatalité, car l’austérité des sociétés de consommation peut être dépassée et amortie par une politique complémentaire et non d’opposition, orientant une nouvelle éducation de l’homme dans la ville. Est-il judicieux de persister à défendre un monde de religion et de tradition obsolète, faut-il continuer à opposer le Blanc au Noir ou faudrait-il enfin prendre la ville par ses rues pour proposer une nouvelle culture de l’homme ?

C’est ce que les pays de libertés comme la France métropolitaine – la France parlons-en, la France et sa République – ont fait de la culture : une nécessite à côté de la nécessité économique. La politique culturelle est une politique d’accompagnement intellectuel de l’individu, l’ouverture à une autre consommation à côté de la consommation matérialiste, la consommation des humanités pensantes et émotives, je nomme ici les œuvres d’art, la culture en général, condition sine qua non la ville ne peut avoir une santé, car la pensée et les arts sont indispensables à la population pour que le conditionnement monétaire ne devienne pas une anarchie destructrice opérant dans le sens d’aliéner l’homme et de le réduire au conditionnement économique et au matérialisme austère, sans enjeu humain, sous les yeux passifs d’une politique conformiste du zélateur de la foi ou de la négrologie.

Face à cette réalité sociale nouvelle, la ville s’impose un accompagnement de l’homme que les Arts et la culture contemporaine peuvent prendre en charge. Nous prendrons l’exemple des révolutions sociopolitiques de 1968 en France pour illustrer le rôle que la culture contemporaine peut jouer dans nos sociétés. Les soulèvements de 1968 ont été couvés essentiellement dans les lieux de lecture. La société française s’inscrivait alors dans un véritable débat populaire proféré haut et fort, sans attendre que le pouvoir politique ou religieux mène la cadence. Les salles, les centres culturels ont été les lieux de débats et de rencontres de toutes les classes populaires, un débat largement influencé par les apports des artistes et des intellectuels (A. Camus, J.P. Sartre, Foucault, Genet…), qui incarnaient les idées nouvelles et qui les concrétisaient dans leurs œuvres pour provoquer le débat participatif des citoyens.

Ceci explique pourquoi les équipements voués à la culture sont nécessaires dans les sociétés modernes. Mais qu’est-ce que la France donne à Mayotte en matière de culture ? Qu’est ce que la politique locale donne à ses citoyens ? Les mosquées ? Les gymnases ? Les terrains de foot sans les infrastructures culturelles sont-ils à eux seuls capables de relever le défi de la société actuelle ? Et la tête de l’homme, on en fait quoi ?

Quand on sait que la politique culturelle de la France met l’accent sur l’aménagement des infrastructures dédiées à la culture et aux libertés de parole et d’expressions artistiques, on peut se demander pourquoi aujourd’hui Mayotte ne dispose pas d’un seul établissement moderne d’accueil des arts contemporains. Il convient alors de se demander si la politique locale désire l’épanouissement de l’individu dans sa société, son émancipation dans son monde ou la pérennisation d’une société conservatrice, arrêtée, non renouvelée, qui perpétue le pouvoir des notables religieux et des dignitaires du syncrétisme conservateurs.

 

Alain Kamal Martial

Auteur, dramaturge

09/04/2009 – Tribune libre : La départementalisation de Mayotte et la République

 

 

{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}accession à ce statut revêt une signification particulière, non seulement en termes d’organisation administrative, mais semble constituer la reconnaissance d’une pleine citoyenneté ou d’une pleine égalité (théorique car en réalité graduelle) aux yeux de l’opinion publique nationale.

Les focalisations sur la religion, assimilée à une culture pour justifier l’hostilité ou la peur de l’accession à ce statut administratif, témoignent donc ainsi que la revendication avait bien une signification ou une symbolique identitaire.

Nous donnons l’impression qu’alors même que nous étions déjà Français, de le redevenir, avec les mêmes droits et les mêmes obligations qu’un Métropolitain ou un Domien, au prix de règlement de questions sommes toutes techniques (l’état civil) ou de renoncement à des questions prétendues quasi existentielles (la polygamie ou la justice cadiale).

Cette façon de voir pose la question fondamentale de la République. Accueille-t-elle des membres ou des citoyens sans distinction de leurs origine, religion ou opinion politique ou du fait de son histoire et de son peuplement; il y aurait des limites à ce credo ? La réponse à cette question a des conséquences sur la situation des musulmans de la Métropole ou de la Réunion.

La nuance de la réponse, en fonction de la situation particulière de Mayotte où les musulmans sont majoritaires, devrait aussi susciter l’analyse de la situation inverse. Celle-ci est que dans des territoires où les citoyens sont majoritairement catholiques, aucune réaction n’a été enregistrée lors de l’accession de ceux-ci à un nouveau statut de collectivité d’Outremer par une partition du département de la Guadeloupe. En l’espèce, il s’agit de St Barthélemy et St Martin. Les objections sur le coût de ces nouveaux territoires administratifs n’ont pas non plus été émises. Les principes seraient là à géométrie variable !

Tout ce qui précède légitime, en quelque sorte, la foi dans cette lutte initiée par nos anciens, alors même que les évolutions non encore achevées de ce statut, en tout cas au niveau de l’Outremer (l’actualité récente l’atteste), auraient pu justifier que l’on choisisse une autre voie privilégiant la quête exclusive du développement économique et social au détriment de celle du statut. A une époque récente de l’histoire de Mayotte, si une politique nationale cohérente avait eu cours, cette option aurait pu s’imposer.

A nous et sans doute à ceux qui nous succèderont de saisir le flambeau (le passage obligé de Dom) pour que le combat de nos aînés triomphe et soit valorisé par la construction, au sein de la République, en lui redonnant ses lettres de noblesse, d’une société démocratique, juste et harmonieuse. Notre expérience pourrait avoir valeur d’exemple pas seulement dans l’Hexagone mais dans le monde. Mesurons donc nos responsabilités dans la capacité qui nous incombe à nous atteler, rapidement et sérieusement, tous ensemble à cette immense tâche.

La République serait la traduction concrète du slogan désormais célèbre du candidat Barack Obama : "Yes we can" et j’ajouterai "because we want and we need it !".

 

Jacques Toto

08/04/09 – La France défend aux Comores le référendum de Mayotte

La France a défendu ce week-end aux Comores le référendum ayant fait de Mayotte dans l'Océan indien un département français, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, après de vives critiques de Moroni. La France et les Comores ont "des points de vue qui ne peuvent pas se rapprocher sur la question de Mayotte", a dit le ministre, interrogé par l'AFP, en précisant que cette remarque figurait dans une lettre du président français Nicolas Sarkozy qu'il a remise au vice-président des Comores Idi Nadhoim. Alain Joyandet a participé samedi aux Comores à une réunion de la Commission de l'Océan Indien (COI), au cours de laquelle la présidence tournante est revenue à la France.

L'organisation régionale, basée sur l'île Maurice, regroupe, outre les Comores, la Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles. Dans sa lettre, le président français souligne aussi que "nous restons disponibles pour travailler avec les Comores au sein du Groupe de Très Haut Niveau" créé entre les deux pays sur les relations entre les Comores et le reste de la région, notamment Mayotte, a ajouté le ministre français. Au cours de la réunion, le ministre comorien des Affaires étrangères, Ahmed Ben Said Jaffar, s'en est vivement pris à la France. "Comme hier, aujourd'hui et demain encore, notre pays ne reconnaît et ne reconnaîtra jamais le fait accompli", a affirmé le ministre comorien. Le référendum "est vécu par notre peuple comme un acte inamical, émanant d'un pays si proche avec lequel nous partageons tant de liens", a-t-il ajouté.

08/04/09 – Mayotte / Longoni : la gestion des conteneurs ralentie

Suite à l'interpellation par les services de police et de gendarmerie d'une partie des douaniers du port de Longoni, le flux de libération de conteneur à fortement diminué ces derniers jours, provocant même une rupture d'approvisionnement chez certains commerçants et distributeurs. Le directeur des douanes, M. Vernet a déclaré "tout mettre en œuvre pour garantir la fluidité de la gestion des conteneurs, afin qu'il n'y ai pas de flottement". De nombreux transitaires ont cependant affirmé que la situation semble s'améliorer depuis ce mardi, même si le trafic reste fortement ralenti. Pour l'heure, l'effectif global des douaniers est restreint, et la rumeur d'arrivée de renfort en provenance de l'île de la Réunion a été démentie par les autorités concernées. 

Cependant, quelques agents du service des douanes, actuellement en congés, devraient être de retour aux alentours 20 avril pour prêter main forte à leurs collègues. Sur le volet juridique, le parquet n'a pas souhaité s'exprimer, précisant que l'affaire était en cours.

08/04/09 – Mouvement de grève au Crédit Agricole

Un mouvement de grève régional secoue les agences du Crédit Agricole de Mayotte et de l'île de la Réunion depuis hier. Les revendications semblent porter sur la revalorisation des salaires, et sont portés par un collectif syndical réunit sous la bannière CFDT. Dans un communiqué officiel, la direction de la banque basée à La réunion a fait savoir que "le fonctionnement des agences n'a été que très peu perturbé, 75% des points de vente ayant pu ouvrir leurs portes et assurer à [leurs] clients les services qu'ils sont en droit d'attendre de leur banque". La Direction a également proposé de recevoir l'organisation syndicale à l'origine du mouvement lorsque les conditions de respect de tous les acteurs seront réunies.

08/04/09 – Jade descend sur Madagascar

La tempête Jade a fait deux atterrissages sur le Nord-Est de Madagascar en deuxième partie de nuit lundi. Sa trajectoire s'est confirmée lundi soir au point de 22 heures, avec une direction sud-sud-ouest à 22km/h. Elle devrait maintenir cette trajectoire dans les jours à venir et ne ressortir en mer dans la région de Faranfangana sur la côte Est que dans l'après-midi de jeudi. Le risque de voir Jade se renforcer à cette échéance lorsqu'elle se retrouvera sur l'océan est estimé faible par le Centre des cyclones tropicaux de la Réunion.

07/04/09 – Le Codis des sapeurs pompiers prévu pour le 1er juin

Le centre de traitement de l'alerte du Codis (Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours), prévu depuis plusieurs années, devrait enfin être opérationnel à partir 1er juin. "Ce sera une grande avancée pour Mayotte car on sera comme un département métropolitain" se félicite le colonel Edmond Sorribas, directeur du SIS de Mayotte. Les bâtiments modulaires, pour l'instant provisoires, ont été montés au fond de la cour de la caserne de Kawéni. 15 personnes spécialisées dans la prise d'alerte seront affectées à plein temps pour traiter les appels. Ils seront formés au mois de mai par des sous-officiers professionnels. Pour l'instant, les sapeurs-pompiers se relayent deux heures par jour dans le petit local du centre d'appel. "Cela va permettre de rationaliser le fonctionnement, il y aura plus de suivi et on pourra faire passer les consignes beaucoup plus facilement" souligne le colonel Sorribas. 

L'autre grand chantier des sapeurs-pompiers est la construction de 5 à 6 postes avancés aux quatre coins de l'île, pour réduire les délais d'intervention aujourd'hui beaucoup trop longs quand il faut intervenir en Grande Terre, hors Mamoudzou. Le terrassement du poste de Chirongui est terminé et les modulaires sont en train d'être mis en place. Le poste avancé de Kahani, pour la zone du Centre, devrait être opérationnel avant la fin de l'année. Le colonel a également tenu à préciser que le récent voyage à la Réunion de Chemani Allaoui, président de l'Union des sapeurs-pompiers de Mayotte, ne préfigure pas un rapprochement régional du SIS de Mayotte avec le SDIS de la Réunion pour l'achat de matériel, comme a pu l'écrire l'un de nos confrères du JIR.

"Pour cela, il faut une volonté politique commune du président du conseil d'administration à la Réunion et du président du conseil d'exploitation ici. Mais cela me paraît relativement complexe car nous n'avons pas les mêmes règlements au niveau des importations". En tout état de cause, le SIS de Mayotte ne pourra pas devenir un SDIS avant 2014, car il devra alors être financé à 50 % par les communes qui pour l'instant n'ont pas de ressources propres.

07/04/09 – « Mohéli va prendre la place de Mayotte pour l’ylang-ylang »

Christian Oheix, grossiste local d'essence d'ylang- ylang installé sur l'île depuis 1984, est très pessimiste concernant l'avenir de la filière à Mayotte. Contrairement à ce qu'ont récemment affirmé les producteurs d'ylang dans nos colonnes, il dit acheter l'essence "troisième" à 40€ le kg et non 35€. Il la revend ensuite 50€ à Christian Brulé, un grossiste basé à Grasse qui travaille pour le compte de la société Bernardi, qui la négocie ensuite avec les grands parfumeurs. Il rappelle également qu'il paye les patentes de collecteur et d'exportateur, à hauteur de 600€ par an, et qu'il décante l'essence qui lui est fournie par les producteurs, pour en retirer l'eau. Pour lui, le projet de l'association des producteurs d'ylang de Mayotte (Apym) de court-circuiter les grossistes locaux en allant chercher directement les clients en Métropole n'est pas réaliste : "Ils croient que l'ylang se vend comme des tomates au bord de la route.

Ils vont donner le coup de grâce aux bacocos, comme cela a été le cas pour la coopérative Cama". M. Oheix ne peut que constater le déclin de la production depuis une dizaine d'années. En 1990, 27t d'essence d'ylang était exportée, contre 7t en 2008 (dont 4,4t par M. Oheix). En 1993, ils étaient 8 grossistes, contre 3 aujourd'hui. Pourtant, les cours mondiaux ont flambé depuis trois ans, passant de 1,15€ le degré à 2,60€ aujourd'hui. Selon M. Oheix, la principale cause du déclin des exportations tient au fait que "c'est une culture du Tiers Monde, comme pour la vanille. C'est Mohéli qui va prendre la place de Mayotte car ils ont la même qualité là bas, contrairement à Anjouan qui fournit une essence frelatée et coupée à l'huile de ricin ou au liquide de frein". 4 "C'est malheureux car c'était le fleuron de Mayotte. On livre un combat d'arrière-garde car il n'y a plus que les vieux qui travaillent. Si Mohéli se développe, ils auront des prix beaucoup plus attractifs à cause du faible coût de la main d'œuvre".

07/04/09 – Sport / Football : Les 14 ans préparent leur départ à Clairefontaine

Les jeunes footballeurs de Mayotte nés en 1994 sont sur la dernière ligne droite avant de s'envoler dans une semaine pour Clairefontaine. La sélection menée par le CTR Guillaume Brouste sera ce soir à M'liha pour effectuer un match de préparation contre l'équipe locale. La délégation s'envolera le mercredi 15 avril pour Paris et débutera la compétition le 20 avril.

06/04/09 – Tsimkoura pleure Teddy

Un tragique accident s'est produit samedi après-midi au carrefour de Caroni (commune de Chirongui). Descendant en vélo la route menant à Choungui, il ne se serait pas arrêté au stop, à l'issue de la pente, passant sous le camion de gendarme qui roulait en direction de Chirongui. Dans la soirée à Tsimkoura, la route nationale était couverte d'automobiles, des  centaines d'habitants étaient venus assister à l'enterrement, et soutenir la famille du jeune défunt. Teddy étudiait au lycée polyvalent de Chirongui.

06/04/09 – Sport / Football – Championnat DH de Mayotte : L’AS Sada, premier leader

Ce week-end sportif a été marqué par la reprise officielle de la saison de football. Les équipes de DHT et PH jouaient le premier tour de la coupe de France tandis que la DH ouvrait son championnat. En coupe, Les équipes de la commune de Bouéni n'ont pas brillé puisque l'ASJ Moinatrindri, le VSS Hagnoundrou et M'zouazia se sont inclinés respectivement contre le rélégué en DHT M'tzamboro (0-1), Pamandzi (1-2 ap) et à Poroani (2-1). L'AJ Kani-Kéli l'a emporté 6-2 sur son terrain contre l'Etoile Hapandzo de même que Mahabou face à Bandrélé (2-1). D'autres rencontres ont été jouées. En DH, le champion en titre FCM et le promus FCL n'ont pas pu se départager (0-0), tout comme Kawéni- Rosador (1-1) et Foudre 2000-UCS Sada (1-1). Grâce à sa victoire à M'tsangamouji (3-0), l'AS Sada prend d'entrée lescommandes du championnat, suivi du FCO Tsingoni, vainqueur à domicile de l'US Ouangani. Racine du nord- Miracle du sud, résultat non parvenu.

06/04/09 – Un nouveau stade à M’tsangamouji

Le concours pour la confection du grand stade territorial du nord qui sera situé à M'tsangamouji a été attribué. Ce stade comprendra un grand terrain de football, une piste d'athlétisme et un grand terrain entrainement, il comptera près de 1.500 places en tribune et possèdera bien sur un grand parking aménagé. L'architecte qui a obtenu le marché sera dans l'île aux environs du 20 avril.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes