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Crise de l’eau : « Il faut que les choses se mettent en place »

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Gilles Cantal a échangé avec les militaires assurant la distribution de l’eau avant que cette dernière ne commence.

La distribution d’eau généralisée à l’ensemble de la population de Mayotte a commencé ce lundi. Afin d’observer le fonctionnement des points de distribution et noter les éléments à améliorer, les préfets Thierry Suquet et Gilles Cantal se sont rendus, ce mardi matin, à la MJC de M’gombani.

Ce mardi, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, ainsi que le préfet chargé de mission Eau, Gilles Cantal, ont tenu à se rendre à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de M’gombani, à Mamoudzou, où des bouteilles d’eau potable étaient distribuées à la population. « Nous sommes là car c’est un travail d’équipe », tient à souligner Gilles Cantal, avant de rappeler que plusieurs associations, comme Mlezi Maore ou la Croix Rouge sont venues prêter main forte. Ce jour-là, à la MJC, on peut voir que les Parents relais sont présents pour donner les bouteilles aux habitants. À 8h30, ce mardi, ils étaient à peu près soixante-dix à attendre pour recevoir leur pack d’eau.

« Tirer les premiers enseignements »

« Être là nous permet de visualiser les difficultés et voir comment les améliorer », explique Gilles Cantal. En effet, si lundi, la première journée de distribution généralisée à l’ensemble de la population s’est bien passée, les gens ont dû patienter parfois plusieurs heures pour recevoir leur eau. Un temps d’attente que la préfecture compte améliorer. « Il faut que les choses se mettent en place », indique le préfet de l’eau, rappelant que cette opération vient tout juste de commencer.

« C’est important que nous nous rendions à ces distributions », insiste le préfet Thierry Suquet. Il indique que durant la journée d’ouverture de cette distribution généralisée, 400.000 litres d’eau ont été distribués à travers les vingt-six points prévus à cet effet. « Nous allons tourner sur les différents points de distribution pour en tirer les premiers enseignements », déclare-t-il.

« On commence un peu à remonter dans les réserves »

Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, s’est exprimé sur la première journée de distribution au micro de nos confrères de franceinfo, ce lundi. Ce dernier parle d’opération réussie, qui a été « compliquée à monter ». Il tient à souligner la « chaîne de solidarité formidable qui fait que nous sommes en capacité maintenant de distribuer de l’eau à l’ensemble de la population, qui n’en a pas ».

Le ministre a rappelé que les plus de 300.000 habitants de Mayotte devaient actuellement endurer des coupures d’eau de 54 heures d’affilée et a indiqué qu’il espérait que la situation pourra revenir à la normale pour la mi-février. « On commence à remonter un peu dans les réserves, on a gagné 30 cm avec les pluies qui sont intervenues en début de semaine dernière, mais, pour autant, la situation est très difficile », constate-t-il.

Crise de l’eau : « Ce n’est pas la peine de forcer, il y a assez d’eau disponible pour tous »

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Les nombreuses mères de famille venues récupérer leurs stocks d'eau minérale en bouteille ont fait preuve d'une certaine impatience.

Dans les communes mahoraises, c’était la première journée de distribution générale d’eau en bouteille, ce lundi. Dans celle de Dzaoudzi-Labattoir, le rappel des troupes a permis de conjuguer une forte affluence de demandeurs dans la matinée, tandis que l‘après-midi s’est plutôt passé dans le calme. Reportage.

« Hé madame ! Retournez là-bas avec les autres, c’est nous qui allons vous appeler », pouvait-on entendre ce lundi, tout comme : « Ce n’est pas la peine de chercher à forcer le passage, il y a assez d’eau disponible pour tout ». Un peu de chahut, beaucoup d’impatience, mais une maîtrise remarquable des foules a pu se mettre en place grâce à une plus grande mobilisation de différents services municipaux, du soutien des militaires et des sapeurs-pompiers. C’était un soulagement pour cette première journée de distribution d’eau minérale en bouteille, une promesse que le gouvernement devrait faire durer au moins deux mois, car il y avait une forte affluence ce lundi matin aux abords des locaux de la mairie. « Visiblement, l’information relative aux conditions requises pour cette distribution n’est pas passée auprès du public, d’où un certain cafouillage en début de matinée, plutôt assez bien maîtrisé par des agents de la police municipale », remarque une dame assise.

Ils ont été nombreux à s’agglutiner sur les escaliers du CCAS (centre communal d’action sociale) pour obtenir le sésame permettant d’accéder au lieu de distribution des fameuses bouteilles d’eau, alors que des simplifications avaient été imposées par l’administration préfectorale. Point besoin de se faire enregistrer au préalable pour obtenir une carte lisible via un logiciel partagé par les services du CCAS. Pour ce lundi, la population avait à attendre sous des tentes de bâche installées sur le parking de la salle des fêtes en face de l’entrée principale des bâtiments municipaux. En file indienne, ils devaient se présenter, par groupe de trois ou quatre personnes, à d’autres agents installés devant le portail d’entrée de la mairie et retirer trois feuilles (une fiche explicative et deux documents à remplir au choix selon la situation de chacun, selon qu’on soit propriétaire ou personne hébergée). Très rapidement débordé, ce filtrage s’est trouvé contraint de demander l’assistance de la police municipale pour ramener le calme et la sérénité. Tant bien que mal, la situation a fini par se résorber au bout de trois heures, le système ayant retrouvé une fluidité certaine à la mi-journée. 

Des bouteilles vides à ramener ensuite

Bénéficier de cette première distribution n’est pas aussi problématique que certains auraient pu l’imaginer. Cependant, il est rappelé aux heureux bénéficiaires qu’ils devront revenir munis des bouteilles en plastique vides la prochaine fois qu’ils voudront renouveler leur stock. « C’est une condition imposée par la préfecture de Mayotte », explique un agent du CCAS, qui se félicite que la commune ait pris sur elle la charge de cette distribution à grande échelle. « Sans cela, il nous aurait été imposé d’assurer une mission de cette ampleur. » Depuis le démarrage de cette opération en septembre dernier, le CCAS a dû s’adapter pour répondre aux 280 demandes de fourniture d’eau à un public prioritaire très varié. Certaines de ses missions classiques sont reléguées au second rang ou tout simplement gelées en attendant la fin de cette crise de l’eau. « Heureusement que nous avons su capitaliser nos difficultés de démarrage dans cette prise en charge. Les hôpitaux et les cabinets d’infirmiers libéraux nous ont été d’un grand secours en nous signalant spontanément ceux de leurs patients nécessitant notre assistance », rajoute la même source. Il y a ceux et celles qui peuvent se déplacer pour renouveler leur stock d’eau sur place dans les bureaux du CCAS de Labattoir, mais il y également les autres qui sont physiquement dans l’incapacité de faire cette démarche et qu’il faut livrer à domicile. D’autres cas sont signalés, ceux de personnes situées dans des quartiers informels, et qui faute de voirie, se font approvisionner via des équipes de la sécurité civile.

« Sans cette mobilisation générale, nous serions allés droit vers la catastrophe », remarque un autre agent municipal. Une chose est sûre, la distribution d’eau minérale en bouteille se poursuit, les équipes d’accueil se relaient matin et après-midi pour répondre à une demande qui sera incontestablement croissante au fur et à mesure que le bouche à oreille aura accompli son œuvre.

Mort de Fayed : vaste opération de police à Nîmes, ce lundi

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Une vingtaine de personnes ont été interpellées, ce lundi matin, par les policiers dont ceux du Raid, dans le quartier Pissevin, à Nîmes. Selon Le Midi libre, elles sont suspectées d’avoir un lien avec le trafic de drogues qui s’opère dans cette cité marquée par la mort de Fayed, le soir du 21 août. Le jeune Mahorais de 10 ans est décédé après la fusillade dans laquelle son oncle, lui et son frère se sont retrouvés par hasard, en revenant d’un restaurant. La procureure de la République, Cécile Gensac, avait rapidement indiqué que les tirs de kalachnikov découlaient d’une guerre de territoires entre des gangs locaux et marseillais. Ce week-end, neuf hommes de 17 à 30 ans ont été mis en examen pour homicide en bande organisée. Seul le mineur échappe à la détention provisoire et a été placé sous contrôle judiciaire.

L’opération de ce lundi est la suite promise par les autorités de mettre en fin au trafic dans le quartier nîmois. « Initialement, entre les mois de juillet et de novembre 2023, plusieurs perquisitions menées par la Sûreté départementale du Gard dans le cadre d’opérations coordonnées ont permis de saisir huit kilogrammes d’herbe de cannabis, sept kilos de résine, 1,3 kg de cocaïne et 500 cachets d’ecstasy, plusieurs milliers d’euros, ainsi que des armes à feu », a rappelé la procureure.

Travail et handicap, une vingt-septième semaine dédiée

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La semaine européenne pour l’emploi des travailleurs handicapés en est à sa vingt-septième édition, qui a débuté lundi et prendra fin ce vendredi 24 novembre. À cette occasion, les institutions, entreprises et associations organisent des séquences de sensibilisation et de mobilisation autour de l’entrée dans la vie active, la transition entre l’éducation et l’emploi ; l’emploi et l’accès à la formation ; le maintien dans l’emploi, la prévention, la désinsertion et la reconversion professionnelle. La matinale de lancement a eu lieu ce lundi à la station Mayotte la Première, à Mamoudzou. Une table ronde est prévue ce mardi, de 8h à 15h30, également à la station Mayotte la Première, avec des actions de sensibilisation et d’information.

Le mercredi 22 novembre, de 7h à 14h, un déjeuner à l’aveugle est prévu au Pôle d’excellence rurale de Coconi (PER), dans la commune de Ouangani. Le DuoDay, qui consiste à se faire rencontrer personnes en situation de handicap et employeurs, aura lieu le jeudi de 8h à 17h. Enfin, pour la journée de clôture de cette semaine spéciale, les travailleurs handicapés pourront rencontrer les entreprises au gymnase et à la Maison des jeunes et de la cultu

Semaine de l’environnement : « On doit se poser la question du stockage de l’eau dans le sol »

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Michel Charpentier a animé la première partie de la table ronde, ce lundi matin, dans la salle de conférences de la Cadema, à Mamoudzou.

Ce lundi 20 novembre, a marqué le top départ de la semaine de l’environnement, organisée par la Somapresse (société éditrice de Mayotte Hebdo et Flash Infos). La matinée était consacrée au défi de la gestion de l’eau et a réuni différents acteurs autour d’une table ronde, dans les locaux de la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), à Mamoudzou.

La semaine de l’environnement ne pouvait pas commencer sans aborder un sujet majeur et au cœur de l’actualité de l’île, la crise de l’eau. Michel Charpentier, président de l’association Les Naturalistes, était présent pour cette première table ronde du cycle de conférences prévu cette semaine. « Nous sommes face à un paradoxe. C’est que de l’eau, à Mayotte, il y en a grâce à la pluie, nous avons accès à cette ressource. Seulement, elle ne tombe que six mois dans l’année. L’objectif doit donc être de faire en sorte que les eaux de pluie ne partent pas inutilisées dans le lagon », pose comme base le président d’association au début de son intervention.

Il regrette de voir que l’eau potable est encore utilisée pour des usages qui n’en nécessitent pas, comme l’arrosage des jardins, le lavage des voitures, les machines à laver, l’agriculture… « Il faudrait donner la priorité aux usages nécessaires. Dans les maisons, il faudrait avoir des systèmes de récupération d’eau de pluie. Bien qu’il ne pleuve pas toute l’année, ce sera déjà ça de moins pris dans les retenues collinaires », avance-t-il, préconisant également d’utiliser certaines eaux complètement perdues, comme celles sortant des stations d’épuration qui sont directement rejetées dans le lagon. « Elles pourraient être utilisées pour l’agriculture », propose-t-il.

Stocker l’eau en surface

Celui qui travaille sur les questions environnementales à Mayotte depuis plus de vingt ans a également abordé la question du stockage de l’eau de pluie. En effet, le stockage en surface permis par le système des retenues collinaires a ses limites. Il faut d’abord pouvoir occuper du foncier, au moins cinquante hectares de terres, qui pourraient servir à l’agriculture sur un territoire où les terrains disponibles sont compliqués à trouver. De plus, stocker l’eau à l’air libre engendre des pertes : ce sont 1.000 m3 d’eau qui s’évaporent par jour, soit à peu près la moitié d’une piscine olympique. Il y a de plus un gros travail de potabilisation à faire pour que cette eau stagnante soit consommable.

« On doit se poser la question du stockage dans le sol », insiste Michel Charpentier. En effet, les arbres permettent à l’eau de s’infiltrer dans la terre, en l’empêchant de ruisseler jusqu’au lagon. Cette eau va ensuite pouvoir alimenter les rivières. L’état des forêts joue donc un rôle primordial dans la gestion de la ressource en eau. Les préserver et planter des arbres se révèlent être une stratégie à mener pour constituer les stocks d’eau de Mayotte. « Seulement, actuellement, nous avons 150 hectares déforestés par an, et seulement 50 hectares de reforestation », regrette le président des Naturalistes.

« Mais avec la problématique du foncier, on doit abattre des arbres pour construire », fait remarquer Josiane Ropauld, directrice de cabinet à la Cadema. « Il va falloir faire des compromis, trouver un équilibre », répond Michel Charpentier. La mise en place de noues, des creux dans le sol qui permettent à l’eau de ne pas s’écouler directement et donc, de s’infiltrer dans le sol, pourrait également permettre de stocker la ressource.

L’air, une autre source d’eau

Et l’eau stockée dans l’air ? Grégory Tavitian, commercial chez Geobuilder, était là pour en parler. « Jusque-là, j’ai l’impression qu’il y a eu beaucoup d’argent dépensé, mais pas de réelle solution trouvée », avance-t-il. Geobuilder propose à la vente les générateurs d’eau atmosphérique de la marque Osoley, qui, pour faire simple, captent et filtrent l’humidité de l’air pour en faire de l’eau pure. Selon le modèle, un générateur peut produire entre dix litres et 5.000 litres d’eau par jour. Pour donner un ordre d’idée, le générateur qui produit 30 litres d’eau par jour coûte 2.900 euros.

Si l’entreprise mahoraise vend ces dispositifs à des particuliers, elle cible aussi les institutions. Ainsi, elle a pu vendre plusieurs générateurs à la gendarmerie. Seulement, l’Agence régionale de Santé (ARS), n’a pas encore validé la conformité de l’eau produite par ces machines, bien que d’autre tests, effectués par exemple par le rectorat, ont conclu à la potabilité de cette eau.

« Individuellement, cela ne pose pas de soucis. Mais pour les infrastructures, tant qu’il n’y a pas d’autorisation, c’est dangereux pour tout le monde. Les gens doivent être sereins », fait remarquer Bacar Ali Boto, chargé de mission à la Cadema. Si la question du contrôle de la conformité de cette eau s’avère complexe à résoudre, le système de filtrage des générateurs semble néanmoins promettre une alternative au puisage de l’eau sur terre et a fait ses preuves dans d’autres pays.

La sobriété, une solution accessible à tous

Lors de la table ronde, Michel Charpentier a souhaité insister sur la nécessité de travailler sur la sobriété au niveau de la consommation. « Il faut habituer les gens à changer leurs habitudes. Au lieu de laisser le robinet ouvert pendant qu’on se brosse les dents et gaspiller quatre à cinq litres d’eau, on ne l’ouvre que quand c’est nécessaire », donne-t-il comme exemple. « Même si on pense que c’est un comportement minuscule, c’est l’addition de ces petits gestes qui peut mener à des résultats conséquents. »

Enfin, Michel Charpentier a fini son intervention en regrettant que les associations environnementales n’aient pas été consultées sur la crise de l’eau : « Une fois que la crise sera passée, il faudra organiser des Assises de l’eau pour que tous les acteurs puissent échanger. »

La mobilité douce était aussi à l’honneur

Ce lundi après-midi, la table ronde était consacrée à la mobilité douce à Mayotte. La Cadema et l’entreprise de location de vélos, Mob’hélios, ont présenté leurs projets et ont exposé toutes les solutions alternatives permettant de circuler tout en réduisant l’impact carbone. Caribus est le projet phare de la Cadema. Les travaux ont commencé il y a deux ans et une mise en service totale des lignes de bus est prévue en 2027. Mais l’intercommunalité se penche également sur d’autres alternatives, notamment les navettes maritimes qui joindront Iloni à Kaweni. L’objectif étant de limiter le nombre de véhicules qui entrent à Mamoudzou. Des parkings relais sont également prévus sur les lieux de ramassage.

Enfin, la Cadema prévoit aussi des pistes cyclables. Pour l’instant celle qui part de Passamainty jusqu’aux Hauts Vallons est la plus avancée, mais d’autres sont en cours de réflexion, notamment trois à Dembeni. Ce dernier point retient particulièrement l’attention de Mob’hélios, société spécialisée dans la location de bicyclettes. Les clients peuvent les louer à long terme ou seulement quelques jours. L’entreprise veut aller plus loin et va proposer des scooters électriques l’année prochaine.

22.000 personnes en situation de handicap à Mayotte en 2021

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L’Insee La Réunion-Mayotte a publié une nouvelle étude, ce lundi, sur le handicap à Mayotte. En 2021, 22.000 personnes, soit 13 % de la population des 15 ans ou plus, « sont en situation de handicap au sens où elles sont sévèrement limitées ou fortement restreintes dans leur vie quotidienne ». Cependant, seules 5.600 disent « se sentir handicapées » en 2021. Cet effectif est proche des 6.900 personnes de 15 ans ou plus connues de la Maison départementale des personnes handicapées de Mayotte (MDPH976) en 2023.

L’institut note une différence sensible de la reconnaissance du handicap entre ici et la métropole. « Seules 2.200 ont une reconnaissance administrative de leur handicap, qui leur permet d’avoir accès à un ensemble d’aides et de services. Cette reconnaissance du handicap est bien moins fréquente que dans l’Hexagone ou dans les autres Drom, tout comme le recours à de l’aide », fait remarquer l’étude. Ainsi, la part de personnes de 15 à 59 ans atteintes d’un handicap bénéficiant d’une aide n’est que de 15% à Mayotte, contre 43% dans l’Hexagone. L’écart se réduit pour ceux ayant 60 ans et plus (56% à Mayotte et 69% dans l’Hexagone).

« L’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap est difficile : seules un quart d’entre elles ont un emploi, dans un contexte général de rareté de l’emploi à Mayotte », précise aussi l’Insee. En termes de chiffres, cela est très visible dans le cadre de l’obligation légale d’employer des personnes en situation de handicap pour les entreprises de plus de vingt salariés (celle-ci étant fixée à 6%). Alors que sur le territoire hexagonal, la part est généralement de 3,5%, à Mayotte, elle n’atteint pas 1%.

Ivana remporte la finale mahoraise des Voix des Outre-mer

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La jeune Ivana qui rêve de devenir infirmière un jour remporte le concours régional des voix des outre-mer. Elle aura la lourde mission de défendre les couleurs de Mayotte à l'Opéra Bastille en février 2024.

Malgré une soirée plutôt chargée en événements culturels de toute sorte à travers le territoire, les Mahorais ont été très nombreux à se déplacer à Mamoudzou, au cinéma Alpajoe, pour assister samedi soir à la quatrième édition à Mayotte du concours lyrique des Voix des Outre-mer.

Les Voix des Outre-mer, l’événement qui a pour vocation de détecter chaque année de jeunes talents des territoires ultramarins à travers le chant lyrique, a vu le triomphe de la jeune métisse Ivana. « On les accompagne à travers des masterclass, chaque territoire organise un concours à la fin de l’opération dans le but de sélectionner deux voix qui vont concourir avec les autres lauréats des différents outre-mer », explique El-Kabir Bin Mohamed, le directeur de l’Office culturel départemental. Cette finale régionale a été retransmise en direct sur Mayotte La 1ère, la chaîne publique locale et également sur les réseaux sociaux. Elle a opposé six candidats et permis de retenir trois jeunes talentueux, Ivana, Samuel et Boune. Les 400 places prévues à cet effet ont toutes trouvé preneurs et une partie du public est même restée debout durant tout le spectacle. De ces trois lauréats, un seul aura malheureusement la charge de défendre les couleurs de notre île à Paris, à l’Opéra Bastille, le 23 février 2024. 

Un potentiel culturel énorme 

Dans le cadre de ce concours régional de Mayotte, chaque candidat avait à présenter un chant lyrique et un morceau de son choix. « Comme ça, Boune a pu présenter son chant en francais et kiboushi, Samuel est venu avec ses musiciens et Naïha était avec ses danseurs de shakasha. C’est une diversité culturelle qu’on projette, et donc, chaque artiste a la liberté de présenter ce dont il a envie et qui le passionne », précise le directeur de l’Office culturel départemental. En guise de récompense suprême, le finaliste qui ira à Paris bénéficiera lui d’un accompagnement musical à l’Opéra Bastille ou dans un conservatoire de son choix. Les moins chanceux du concours peuvent prétendre à des formations en masterclass offertes par le Département de Mayotte, en présentiel ou en visio. Cette offre permet aux jeunes talents mahorais de rehausser leur niveau pour se rapprocher de celui des artistes professionnels. Et, c’est là une volonté affichée du département lorsqu’il a choisi d’ouvrir à notre île ce concours en 2020, soit deux ans après son lancement national. « Nous allons continuer à avancer dans cette voie parce que nous mesurons le potentiel qu’il y a à Mayotte dans cette discipline. Nous ne nous sommes pas trompés lorsque nous avons fait le choix d’arrimer Mayotte à cette locomotive, nous étions certains que nos jeunes peuvent rivaliser avec leurs compatriotes des autres régions et territoires d’outre-mer ». Pour El-Kabir Bin Mohamed, la jeunesse mahoraise a démontré via l’ensemble des candidatures présentées au cours de ces quatre dernières années qu’elle représentait un potentiel énorme, que ce soit en 2020 avec Kamar et Waïla, en 2021 avec Eddy et Chaïma (auxquels le ministère des Outre-mer a décerné une médaille) qui ont remporté à cette occasion les deux prix destinés aux moins de 20 ans. En 2022, malgré leurs jeunes âges, Anton et Lelia, 7 et 9 ans, ont brillé à leur tour et ont invité aux ministères de la Culture et des Outre-mer.

Un résultat significatif qui encourage les équipes de l’Office culturel départemental à déployer davantage d’efforts pour les éditions à venir.

Fête de la Science : Les élèves invités à s’amuser tout en apprenant au CUFR

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Des élèves de différents niveaux ont participé à la fête de la Science, au CUFR de Dembéni, ce lundi.

Les élèves et les professeurs du CUFR de Dembéni ont préparé plusieurs ateliers en lien avec la fête de la Science, vendredi matin. Écoles primaires, collèges et lycées venus de toute l’île étaient ainsi invités à participer.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Journée des droits de l’enfant : une matinée d’activités à Bandrélé

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Quelques jours après la journée internationale des droits de l’enfant (ce lundi), la mairie de Bandrélé propose toute une matinée d’actions et d’information sur ce thème, ce jeudi 23 novembre. De 8h à 13h, sur le front de mer, le public pourra rencontrer les partenaires comme l’Acfav (Association pour la condition féminine et aide aux victimes), le centre d’information sur les droits des femmes et des familles ou l’association Fahamou Maécha. Il y aura également des spectacles préparés par les élèves des différentes écoles de la commune.

Début des inscriptions en maternelle pour les enfants de Bandrélé

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Depuis ce lundi, les parents des enfants nés du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 peuvent inscrire leurs progénitures en classe de maternelle pour la prochaine rentrée. Cette première phase se déroule jusqu’au 20 décembre, puis une autre suit du 15 janvier au 28 février 2024. Les inscriptions se dérouleront selon le calendrier suivant : lundi dans les villages de Bandrélé et Bambo-Est, mardi dans ceux de Mtsamoudou et Dapani (à la MJC de Mtsamoudou) et mercredi dans les villages de Nyambadao et Hamouro. Pour toute information complémentaire, notamment des pièces à fournir et les horaires d’ouvertures des services, la commune donne rendez-vous aux habitants sur la page Facebook de la mairie de Bandrélé.

Le marché Agricole et d’Artisanat du Sud a lieu ce samedi

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La communauté de communes du Sud (CCSud) et les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui et Kani-Kéli donnent rendez-vous à la population pour le prochain marché Agricole et d’Artisanat du Sud, ce samedi 25 novembre, de 8h à 13h à Majimeouni, place de la Passion, dans la commune de Bouéni. Ces marchés permettent de valoriser une trentaine d’exposants du territoire, leurs savoir-faire et leurs produits locaux, d’artisanat, et de restauration traditionnelle. Il y aura également des animations et des structures gonflables pour les enfants. Ce marché sera suivi de celui de Noël, les 15,16 et 17 décembre.

Loi Mayotte : une réponse du gouvernement en fin de semaine ?

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Lors du bilan du comité interministériel pour les outre-mer (Ciom), le 18 juillet, Élisabeth Borne avait annoncé qu’une loi spécifique à Mayotte verrait le jour dans « les six mois ». Les élus mahorais avaient accepté d’effectuer un travail de concertation avec la Première ministre. 120 propositions ont été ainsi transmises en septembre au ministre Philippe Vigier et au préfet Thierry Suquet par Ben Issa Ousseni (photo), le président du Département de Mayotte. Un retour est attendu, jeudi ou vendredi, avec des réunions au ministère des Outre-mer, rue Oudinot, à Paris. « Dans le cadre du suivi et de la mise en application des décisions issues du Ciom, deux journées entières seront consacrées aux réunions d’étape en présence de tous les acteurs ; présidents d’exécutifs locaux, parlementaires et présidents d’association des maires pour chacun des territoires ultramarins », indique le service presse du ministère dirigé par Gérald Darmanin et Philippe Vigier. Le second a prévu deux heures d’entretien pour chaque territoire.

La rencontre avec les élus mahorais est prévue à 11h, ce vendredi.

L’Adie et l’AFD confirment leur alliance en Outre-mer

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L’Agence française de développement (AFD) et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) se réjouissent de poursuivre leur partenariat en concluant un nouvel accord de collaboration à l’occasion de la semaine européenne de la microfinance. Depuis vingt ans, l’AFD et l’Adie s’engagent ensemble en faveur de l’entrepreneuriat comme vecteur d’insertion professionnelle pour les habitants les plus défavorisés des géographies ultramarines, grâce à la mobilisation du microcrédit et de l’accompagnement. Spécialisée dans le financement et l’accompagnement des créateurs d’entreprise n’ayant pas accès au crédit bancaire, l’Adie est l’une des seules institutions de microfinance d’envergure présente sur la majeure partie des territoires ultramarins.

Leur nouvel accord de collaboration prévoit la poursuite du refinancement par l’AFD du programme de microcrédits professionnels de l’Adie en Outre-mer, ainsi que le soutien au maillage territorial et au développement de l’expertise de l’Adie à l’international.

« Faire le maximum pour qu’il puisse y avoir des bracelets anti-rapprochement »

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Justine Benin, coordinatrice interministérielle de la lutte contre les violences faites aux femmes en Outre-mer, était en déplacement à Mayotte en fin de semaine dernière. Depuis septembre, elle va dans l’ensemble des territoires d’Outre-mer afin de rédiger un rapport sur les violences faites aux femmes dans ces territoires. Elle est venue rencontrer des institutions et a échangé tout l’après-midi de vendredi avec les différentes associations du territoire, dans l’hémicycle Bamana, à Mamoudzou.

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La coordinatrice interministérielle a échangé pendant près de trois heures avec les associations mahoraises travaillant sur la question des violences faites aux femmes, dans l’hémicycle Bamana, au conseil départemental, à Mamoudzou.

Flash Infos : Ce vendredi matin, vous avez rencontré plusieurs institutions pour parler de la lutte contre les violences faites aux femmes. Qu’avez-vous retenu de cette rencontre ?

Justine Benin : Ce que je retiens de mes échanges avec les institutions, c’est que le recteur d’académie (N.D.L.R. Jacques Mikulovic) est conscient des difficultés. Pour tout ce qui concerne la prévention, la sensibilisation dans les collèges, dans les lycées, dans les écoles, il souhaite, encourage et fait en sorte que l’ensemble des enseignants de Mayotte soit formé à ces questions. Il veut absolument former à tous les étages l’ensemble du corps enseignant de Mayotte et je pense que c’est important.

F.I. : Vous venez d’échanger pendant près de trois heures avec les associations, qu’est-il ressorti de vos échanges ?

J.B. : J’ai vu ce qui fonctionne et je sais aussi voir ce qui ne fonctionne pas. Donc à charge pour moi, premièrement, de dire qu’il n’y a pas de conséquences sans cause. Je crois sincèrement que, malgré la vivacité et le dynamisme des associations, partenaires, collectivités et institutionnels, il y a des choses à revoir. On sait que lorsqu’on parle de violence, c’est la résultante de la précarité, de la pauvreté, de l’impasse éducative, de tellement de choses qui font qu’il y a un basculement à un moment. Mais les associations sont là. Ça veut dire que, tout comme moi, elles ont foi et espoir que les choses vont s’améliorer, parce que chaque pas qu’elles font est décisif, et c’est une force.

FI. : Pourquoi était-il important pour vous de venir à Mayotte ?

J.B. : Je ne me voyais pas parler du sujet des violences faites aux femmes en Outre-mer sans aller dans les territoires. À l’époque, quand j’étais parlementaire, je disais souvent qu’on ne pouvait pas venir nous dire quoi faire sans venir dans les territoires. Donc je voulais aller au bout de ce que j’ai dit, aller dans les territoires, au cœur de ce qui se fait. De ce que je retiens, il y a une forte mobilisation des acteurs, qui mettent en place des initiatives et qui sont empreints de lucidité. Ce que je sais c’est qu’en venant dans les territoires, je ne viens pas à nu, j’essaye a minima de regarder ce qui se fait, ce qui existe. Je viens avec la modestie et l’humilité qui commande lorsqu’on arrive sur un territoire « qu’on ne connaît pas ».

F.I. : Quelle est la prochaine étape ? Qu’allez-vous faire de ce que vous avez appris ?

J.B. : Dans le cadre de la mission qui est la mienne, je dois remettre un rapport d’ici le 20 décembre. En termes de recommandations, je vais, entre autres, dire qu’il faut absolument que le Parquet Général puisse faire le maximum pour qu’à Mayotte il puisse y avoir des bracelets anti-rapprochement et des téléphones “grave danger” opérationnels, parce que c’est important. À Saint-Martin aussi, du jour au lendemain, il n’y a plus eu de téléphone “grave danger”, à cause d’un problème de protocole. Je dirais aussi qu’il faut revoir la salle Mélanie (N.D.L.R. salle permettant d’accueillir les auditions médico-judiciaires des mineures victimes de certaines infractions). Mais je dirais aussi qu’à Mayotte, il faudra une deuxième salle Mélanie. Ce n’est pas possible que cette salle se trouve au centre hospitalier de Mayotte et qu’au niveau des services de police et de gendarmerie, il n’y en ait pas. Tout ce que je vais dire c’est ce que j’ai entendu en une journée. Je dirais aussi qu’il y a des associations qui fonctionnent avec toute la détermination que nous connaissons, mais qu’il faut les aider. Il faudra qu’il y ait une proposition de loi sur le cadrage juridique de l’observatoire ultra marin des violences faites aux femmes, car sinon, ça ne se fera pas. La deuxième phase est un colloque que nous allons réaliser à La Réunion, avec des ateliers et des retours d’expérience.

F.I. : Dans le cadre de votre mission, vous êtes déjà allée aux Antilles et en Guyane. Vous allez prochainement sur les îles du Pacifique. Quelles sont les problématiques propres à Mayotte et quels points communs avez-vous pu constater avec les autres territoires d’Outre-mer ?

J.B. : Concernant Mayotte, je vais par exemple voir le Grand cadi pour parler de la polygamie. Je vais aussi faire état du problème de l’illettrisme qui est une cause de la violence et de la méconnaissance des droits. Il y a plusieurs points communs avec les autres Outre-mer, comme la forte mobilisation des associations. Mais en même temps il faut savoir qui fait quoi pour bien coordonner. Il faut mettre en place ici le réseau sur les violences intrafamiliales, les violences faites aux femmes, qui n’est pas non plus dans les autres territoires. Lorsqu’on parle de collecter des données, il n’y en a pas. Il n’y a pas d’observatoire des violences faites aux femmes sauf à La Réunion. Donc, oui, il y a des similitudes. C’est tout l’intérêt de ma mission.

Économie : le PIB à Mayotte a connu un net rebond en 2021

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En 2021, l’activité économique rebondit à Mayotte : le produit intérieur brut (PIB) augmente de 11 % en valeur, après une année 2020 où la croissance avait été ralentie par l’épidémie de la Covid-19 (+4 %).
Avec la fin progressive des restrictions sanitaires, les entreprises mahoraises contribuent à ce rebond : elles dégagent 20 % de valeur ajoutée supplémentaire. La consommation des administrations publiques reste cependant le pilier de la croissance économique de l’île. La consommation des ménages augmente également sous l’effet de la hausse de leurs revenus, et malgré l’inflation qui affecte leur pouvoir d’achat.

Football : pas de miracle pour l’AS Rosador en Coupe de France

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Le club de Passamaïnty (photo archives) n’ira pas plus loin que le septième tour de Coupe de France de football. Ce samedi, le représentant mahorais avait une marche trop haute à gravir contre l’Olympique d’Alès, pensionnaire de National 2 (quatrième division française). La partie avait plutôt bien commencé pour Passamaïnty qui a ouvert le score à la septième minute. Bien aidé par son gardien « Bamou », le Rosador était même au coude à coude à la mi-temps (1-1). Mais en deuxième, les Gardois ont déroulé et n’ont laissé aucune chance aux Mahorais de voir le tour suivant (6-1).

Un couvre-feu à Ouangani suite aux violences

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La soirée de samedi a été marquée par de nombreux actes de violence dans la commune de Ouangani. Des affrontements ont eu lieu plus spécifiquement à Barakani et Ouangani, entre les bandes des deux villages. Plusieurs incendies de véhicules ont été constatés. Face à de nombreux faits de cette nature depuis une dizaine de jours, Youssouf Ambdi, le maire de la commune, a décidé d’instaurer un couvre-feu de 18h à 5h, depuis ce dimanche, pour les mineurs non-accompagnés d’un adulte. Les cinq villages de la commune (Ouanagni, Barakani, Hapandzo, Coconi et Kahani) sont concernés par cet arrêté de deux semaines, que le maire se dit prêt à renouveler si besoin.

Des rixes après un décasage à Passamaïnty, ce samedi

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Ce samedi, des troubles à l’ordre public ont eu lieu à Passamaïnty à la suite de démolition de cases en tôle en situation de flagrance. Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, condamne les faits de violence survenus ce jour et appelle à un retour au calme. Il remercie les parents qui ont récupéré leurs enfants afin de faire cesser ces violences urbaines. À l’inverse, il rappelle aux parents dont les enfants commettent ces actes que « le père et la mère, en tant qu’ils exercent l’autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux » (article 1242 du code civil).

Novembre vert : une semaine pour nettoyer Mayotte

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La Semaine Européenne de Réduction des Déchets, commence ce samedi. Pour l’occasion, les différentes associations adhérentes de Mayotte Nature Environnement ont préparé un programme chargé pour le public sur le thème des emballages et de la réduction des déchets avant même le recyclage. En effet, consommer de manière à produire moins de déchet est un des premiers fronts sur lesquels œuvrer pour réduire les 100.000 tonnes de déchets produits par an à Mayotte. L’association du quartier Bandrajou-Kawéni a fait de la sensibilisation dans les madrassas, ce samedi Surfriders 976 et Céta’Maoré organisaient eux un ramassage de déchets sur la plage des Badamiers à Dzaoudzi ce dimanche. L’association R2D2 (Recyclage et Ressourcerie pour le Développement Durable) collecte l’électroménager hors-service tous les jours de 6h30 à 15h dans ses locaux à Koungou et l’association Kaza, le matériel informatique hors d’usage du lundi au jeudi également dans ses locaux à Ouangani. Enfin, le week-end du 25 novembre sera riche également avec un ramassage de déchets sur la plage de Bouéni, un ramassage de déchets à Kawéni, une formation « Tri des déchets » et une conférence bilan de la semaine le samedi, et un dernier nettoyage de déchets à Majikavo-Lamir le dimanche à 8h.

Nouvelles technologies et sport en Petite-Terre avec le CHM

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L’équipe du SSR (Soin de suite et de réadaptation) de Petite-Terre organise une journée portes ouvertes dans le cadre de la Fête de la Science, le mercredi 22 novembre, de 8h30 à 13h. En partenariat avec le Rectorat de Mayotte et le Comité Régional Olympique et Sportif (Cros) de Mayotte, le Centre Hospitalier de Mayotte invite le public à découvrir les nouvelles technologies au service de l’activité physique. Le handicap moteur sera également une thématique abordée lors de cette journée.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes