« A des degrés divers, tous les établissements (écoles, collèges et lycées) sont atteints par des phénomènes de violence. Leur point commun : le sureffectif ! », dénonce la FSU Mayotte, évoquant les récentes échauffourées aux lycées de Kahani et Tsararano. Le syndicat énumère : absence de réponse satisfaisante du vice-rectorat face au droit de retrait des agents, évolution des effectifs scolaires sans comparaison avec les académies métropolitaines ou ultramarines, défaut de classement en éducation prioritaire de lycées professionnels, établissements surchargés et non sécurisés, manque d’attractivité du territoire d’où un nombre insuffisant de titulaires, carences d’enseignants de manière générale, de personnels de vie scolaire, d’assistants sociaux, d’infirmiers et de médecins scolaires, d’inspecteurs, de personnels d’encadrement et administratifs, etc. La liste est longue. Pour toutes ces raisons, la FSU Mayotte a déposé un préavis de grève pour le 22 février 2018.