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30 à 50 nouvelles personnes place de la République…

À lire également

Amour, sexe & séduction

Un salouva pour souligner les formes, une danse pour être sexy, des regards et des senteurs, ou encore des soins du corps : à Mayotte, la séduction est un art. Mais comme tout dans cette société en constante évolution, cette séduction change et s'adapte, tout en gardant ses caractéristiques. Une séduction qui s'encanaille aussi, car aujourd'hui le sexe est de moins en moins tabou sur l'île aux parfums. Et si la pudeur est encore de mise, on hésite de moins en moins à se faire plaisir avec des jouets coquins. À l'occasion de la Saint-Valentin, Mayotte Hebdo s'est penchée sur les petits secrets des unes et des autres. Croustillant !

Tradition : la circoncision, ça se fête ! 1/3

On entend un peu tout sur la circoncision, affolant parfois certains et heurtant d'autres cultures. Les anciens sont pour, les nouvelles générations aussi, mais à condition que la pratique soit fiable et exercée par un professionnel de la santé, loin de ce qui se faisait jadis. D'autres plus réticents s'interrogent : Est-ce dangereux ? Pourquoi le jeune garçon doit être circoncis ? Comment se déroule l'acte ? Et de l'autre côté, qu'en est-il des événements religieux et culturels en lien ? Mais en fait, tout simplement, la circoncision, quésaco ? Quelle place tient-elle dans notre société mahoraise ? Autant de questions qui subsistent. Réponses dans notre série de la semaine.

 

Le voulé: toute une histoire

Amical, politique, pédagogique, sportif ou encore électoral, mais toujours festif : à mayotte, le voulé se consomme à toutes les sauces. mais si l'évènement est courant, pour ne pas dire obligatoire, peu savent à quand il remonte et quelles sont ses racines.

« J’ai mis du temps à réaliser que je devenais une prostituée »

À 25 ans, Naima* est maman d'un garçon de dix ans. Ayant arrêté l'école au collège après sa grossesse, l'habitante de Trévani, originaire de Koungou, n'a jamais travaillé. Les écueils de la vie l'ont mené petit à petit à se prostituer durant quelques années pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Depuis un peu plus d'un an, Naima a pris un nouveau tournant : elle ne fréquente plus ses clients et suit une formation professionnalisante dans l'espoir de trouver rapidement un emploi. 

À Ouangani, une centaine de personnes ont été délogées par les habitants. L’opération s’est déroulée dans le calme et sans heurts. Les personnes se sont orientées vers les villages voisins. Certains ont rejoint la place de la République.

À Chirongui, même scénario, entre 30 et 50 personnes se sont rassemblées au carrefour avec enfants et bagages, une partie a été orientée vers la place de la République par les associations. À chaque fois la gendarmerie était présente pour encadrer d’éventuels débordements. Selon une source policière, des décasés seraient sur le point de fournir des attestations de logement en vue de poursuivre les propriétaires qui les ont mis dehors.

Dans la commune de Bandrélé, le village de Mtsamoudou a procédé à des expulsions, les habitants ont mis le feu à deux bangas inhabités, soupçonnés d’héberger des voleurs de temps en temps. Idem à Bandrélé où quelques personnes ont été décasées. Un banga a été détruit, ce qui a provoqué en retour un départ de feu dans le quartier Mjini Bandrélé.

À Chiconi, un collectif de villageois a arpenté les rues du village pour demander aux squatteurs de partir. Ils n’ont cependant procédé à aucune expulsion, idem à Mtzamboro. À Pamandzi, un collectif de villageois a défilé pour protester contre la délinquance et aussi l’arrivée de Kwassa-kwassa sur des plages de la Petite-Terre.

Les opérations d’expulsions vont se poursuivre, des collectifs villageois ont vu le jour à Tsingoni, Acoua et d’autres villages encore. À Kani-Kéli, une opération de décasage a été annoncée pour le week-end prochain.

L’arrivée de nouvelles familles sur la place de la République exaspère les commerçants du marché, qui se plaignent des dégradations des conditions d’hygiènes autour du marché, et du préjudice de cette occupation sauvage, pour leur activité. Ils font actuellement circuler une pétition pour dénoncer la situation.

A.T.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1087

Le journal des jeunes

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