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L’unité médico-judiciaire se déplace

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C’était ce que voulait mettre en place le seul médecin légiste de l’île, Thierry Lahalle, après la levée des barrages : la possibilité de se faire prélever à d’autres endroits de l’île, après une agression. Depuis, c’est chose faite. Avec une infirmière, le directeur de l’unité médico-judiciaire (UMJ) basée à Mamoudzou, propose des consultations tous les mercredis au dispensaire de M’ramadoudou (commune de Chirongui), de 7 heures à 15 h, et le vendredi, à celui de Kahani (commune d’Ouangani), mêmes horaires.

« Les victimes de tout type d’agressions peuvent venir sur rendez-vous, sans rendez-vous, sur réquisition c’est-à-dire après avoir déposé plainte et même sans », détaille le professionnel. Le reste du temps, et même les jours où le médecin légiste n’est pas sur place, l’UMJ présente au centre hospitalier de Mamoudzou continue d’accueillir le public. Cette nouvelle présence sur le territoire permet de « si une jeune fille par exemple se fait violer mardi soir dans le sud, on peut demander à la garder au dispensaire et je peux aller la voir le lendemain. C’est mieux que de l’amener à Mamoudzou, mélangée à d’autres patients, aux urgences… »

Pour cela, Thierry Lahalle est en lien avec le seul psychologue, à Mamoudzou, avec lequel l’UMJ travaille, pour permettre d’assurer également des soins psychologiques. « On va voir si ce dispositif fonctionne mais l’idée c’est de le rendre pérenne », appuie le directeur, qui aimerait néanmoins pouvoir compter sur des collègues médecins légistes et d’autres psychologues. Les prélèvements réalisés servent de preuves en cas de poursuites judiciaires.

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