Si quelques-unes des 112 personnes recensées sur le quartier de Bandrélé ont préféré partir ou accepter les solutions d’hébergement, cinq familles étaient déterminées à rester et ont déposé une requête quelques jours avant le décasage prévu initialement le 13 septembre. Etudié la semaine précédente par le tribunal administratif de Mayotte, le dossier n’a pas reçu de réponse favorable du juge, Gil Cornevaux, ce jeudi 6 octobre. Celui-ci a penché en faveur des arguments de la préfecture de Mayotte et rejeté les requêtes des derniers habitants de ce quartier situé en bordure du lagon. Le décasage aura donc bien lieu et l’exécution de l’arrêté préfectoral ne serait qu’une question de jours ou de semaines maintenant.