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Un nouveau bâtiment à 12 millions d’euros

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Les danses traditionnelles mahoraises deviennent un sport à part entière

C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

Munia Dinouraini, une benjamine prête à redistribuer les cartes de la politique

Novice en politique, la benjamine de 27 ans du nouveau conseil municipal de Mamoudzou, membre de la majorité, ne veut pas faire de la figuration au cours des six prochaines années. Au contraire, elle compte bien jouer des coudes pour se faire entendre et défendre ses dossiers avec hargne. Portrait d’une enfant de M’Tsapéré, prédestinée à un tel engagement. 

Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Après des années de location, le Conseil départemental va acquérir un nouveau bâtiment dans le 16ème arrondissement de Paris pour la Délégation de Mayotte. Un achat sur les fonds propres de la collectivité qui a vocation à devenir une adresse prisée pour l’ensemble des acteurs mahorais mais aussi pour ceux qui s’intéressent à l’île aux parfums.

La Délégation de Mayotte à Paris devrait, sauf grand retournement de situation, acquérir un ancien hôtel particulier, établi sur trois étages, du 16ème arrondissement pour y installer son quartier général. Soihabadine Ibrahim Ramadani, le président du conseil départemental, réunit les élus lundi 4 février pour sa validation en commission permanente. Le montant de la transaction du bien immobilier s’élèverait à 10.9 millions d’euros, auquel il faudrait ajouter 752.300 euros de frais de notaires, 327.000 euros d’honoraires de commercialisation et environ 60.000 euros de travaux d’aménagement. En cas d’avis favorable, la promesse de vente pourrait être actée mi-février, suivie le mois suivant par l’acte de vente. L’institution pourrait alors y emménager pour le début de l’été et prévoir une inauguration pour la rentrée de 2019.

Des loyers pouvant grimper jusqu’à 140.000 euros par an

Si le montant peut paraître exorbitant pour un bâtiment situé à huit mille kilomètres de l’île aux parfums, « cette acquisition rentre dans la logique de la mise en œuvre du plan de la mandature 2015-2021 [du Département] qui consiste à devenir propriétaire », confie Mohamed Zoubert, délégué de Mayotte à Paris. En effet, les locations successives des trois dernières décennies représentent un coût non négligeable. « Entre 2003 et 2013, nous avions un loyer annuel d’environ 140.000 euros pour un local sur l’avenue de l’Opéra. Depuis, nous avons déménagé rue d’Hauteville contre 90.000 euros. » Ces chiffres peuvent bien évidemment faire tourner la tête… Toutefois, les finances de la collectivité semblent loin d’être dans le rouge, à en croire ses propos : « les heures sombres sont derrières nous ! »

Une vitrine pour Mayotte

La bâtisse de 689 mètres carrés doit permettre d’offrir une plateforme unique à l’ensemble des acteurs mahorais qui se déplacent à Paris, comme les entreprises, les associations, les établissements publics ou encore les collectivités territoriales… « L’idée est de faire du lobbying, d’être présent sur tous les dossiers et de séduire des investisseurs mais aussi des ingénieurs et des médecins mahorais exerçant en métropole », explique Mohamed Zoubert. Dans ce sens, des conférences, des expositions et des rencontres pourraient y être organisées dans l’espoir de contribuer toujours davantage à l’amélioration de l’image et du territoire de Mayotte. Le Département pourrait également décider d’y créer une pépinière d’entreprises à destination des étudiants exilés, souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat. Une vingtaine d’agents de la Délégation de Mayotte à Paris intégrerait cette nouvelle vitrine, dont les missions tourneraient autour de l’Europe, l’économie, le social, l’insertion et la formation.

Encadré : Qu’est-ce que la Délégation de Mayotte à Paris ?

Depuis 1989, le Conseil départemental dispose d’une représentation à Paris. La Délégation de Mayotte, un service créé en 2003 et rattaché à l’administration générale, a repris, en partie, les activités de l’ancienne Maison de Mayotte à Paris, une association loi 1901, qui assurait une mission de service public dans les domaines scolaire, universitaire, sanitaire et social, en faveur des Mahorais qui vivaient en France hexagonale ou qui y étaient de passage. Cette évolution résulte de la mutation institutionnelle, en d’autres termes de la décentralisation de 2004, et des défis socio-économiques à relever pour le 101ème département.

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